29 juillet 2015

[dominicainsavrille.fr] Quelle est la position du couvent ?

SOURCE - dominicainsavrille.fr - 29 juillet 2015

Quelle est la position du couvent? Pour répondre à certaines questions et dissiper certains «faux bruits»:
La position du couvent est inchangée depuis sa fondation, c’est-à-dire que nous continuons à mener le combat de la foi à la suite de Mgr Lefebvre, combat qui se résume dans la Déclaration doctrinale de Mgr Lefebvre de novembre 1974 et qui consiste à défendre la vérité et à attaquer l’erreur. Plus précisément, nous tenons le principe qui a été celui de la Fraternité Saint-Pie X depuis l’échec des négociations en 1988 jusqu’en 2012, et qui a été encore clairement réaffirmé au chapitre général de 2006, à savoir :
Les contacts que [la Fraternité] entretient épisodiquement avec les autorités romaines ont pour seul but de les aider à se réapproprier la Tradition que l’Église ne peut renier sans perdre son identité, et non la recherche d’un avantage pour elle-même, ou d’arriver à un impossible « accord » purement pratique. Le jour où la Tradition retrouvera tous ses droits, « le problème de la réconciliation n’aura plus de raison d’être, et l’Église retrouvera une nouvelle jeunesse (1) ».
Nous soutenons donc tous les prêtres qui, dans la Fraternité Saint-Pie X, s’efforcent de continuer ce combat, non sans difficultés. Il y en a un certain nombre, particulièrement en France, Dieu merci. L’Adresse aux fidèles de janvier 2014 n’était pas une déclaration de rupture avec la Fraternité, mais « un témoignage public d’attachement ferme et fidèle aux principes qui ont toujours guidé Mgr Lefebvre dans le combat de la foi » (Voir Le Sel de la terre 88, printemps 2014, p. 138: «Présentation de l’Adresse aux fidèles»).

Si, en dehors de la Fraternité, d’autres évêques et prêtres mènent clairement et sans ambigüité ce combat de Mgr Lefebvre, il n’y a aucune raison de ne pas les soutenir. Et les soutenir n’implique pas de prendre parti pour une Société contre une autre.

Nous suggérons aussi que le mot de « résistance » soit proscrit, non seulement à cause des tristes souvenirs qu’il rappelle en France (la «résistance» gaullo-communiste), mais parce qu’on ne se définit pas uniquement par quelque chose de négatif. Le mot qui devrait nous qualifier est simplement celui de « combat de la foi », qui englobe tous ceux qui continuent fidèlement le combat de Mgr Lefebvre, quelle que soit la Société à laquelle ils appartiennent.

(1) — Lettre de Mgr LEFEBVRE au pape Jean-Paul II, du 2 juin 1988