zenit.org - Zenit - 15 janvier 2008
ROME, Mardi 15 janvier 2008 (ZENIT.org) - Six mois après la publication de la Lettre apostolique de Benoît XVI sur l'extension de l'utilisation du missel de 1962, le Vatican constate des fruits de réconciliation parmi les catholiques qui avaient rejeté la réforme liturgique du Concile Vatican II.
La Lettre « Summorum Pontificum », facilite la célébration de la messe en latin selon le missel pré-conciliaire, qualifiant ce rite de « forme extraordinaire ». Publiée comme « motu proprio » (c'est-à-dire à l'initiative personnelle du pape), la Lettre a attiré l'attention sur la situation de groupes schismatiques tels que la Société de saint Pie X, qui refuse de célébrer la messe selon le « Novus Ordo » établi par le Concile Vatican II.
Dans un entretien à ZENIT, le cardinal Darío Castrillón Hoyos, précise que depuis la publication du Motu proprio de Benoît XVI le 7 juin 2007, un groupe schismatique a déjà demandé le retour dans la pleine communion de l'Eglise.
En tant que président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, le cardinal Castrillón Hoyos est officiellement chargé par le Vatican de favoriser le retour à la pleine communion de personnes liées à la Société de saint Pie X, fondée par Mgr Marcel Lefebvre.
« Nous avons déjà reçu des réponses [à la Lettre] », déclare le cardinal. « Ici à Rome, nous avons une communauté qui a demandé de revenir et nous avons déjà entamé une médiation pour leur retour complet ».
Des demandes arrivent du monde entier, précise-t-il. « De nombreux fidèles nous ont contactés, par écrit ou par téléphone, en disant qu'ils veulent la pleine communion ».
Le cardinal Castrillón Hoyos a clarifié le statut actuel des membres de la Société de saint Pie X suite aux excommunications par le Vatican de membres du groupe, en 1988, en raison du geste schismatique de Mgr Lefebvre qui avait ordonné quatre évêques de manière illicite en disant : « L'excommunication pour une consécration faite sans la permission du pape n'affecte que les évêques qui ont réalisé cette consécration et les évêques qui ont reçu l'ordination épiscopale sous cette forme illicite dans l'Eglise, mais elle n'affecte pas les prêtres ou les fidèles. Seuls ces évêques sont excommuniés ».
Selon le cardinal, ce qu'il faut maintenant c'est « recoudre le tissu ecclésial, car nos frères - je les connais, je connais même mieux certains évêques - sont tous des personnes de bonne volonté, des personnes qui veulent être des disciples de Jésus ».
« En ce moment, a-t-il expliqué, avec un peu d'humilité, avec un peu de générosité, nous pouvons revenir à la pleine communion. Et c'est ce que veulent les fidèles car ils ne veulent pas participer aux célébrations si le prêtre est suspendu parce que l'Eglise ne lui permet pas de célébrer la messe et de remettre les péchés - les fidèles veulent donc ce retour complet ».
Le cardinal Castrillón Hoyos souhaite que toutes les personnes impliquées continuent « à travailler avec le Saint-Père pour recoudre cette unité afin que ces personnes de bonne volonté puissent avoir la plénitude de la sainteté qui vient de l'union avec l'unique Eglise du Christ fondée sur Pierre et ses successeurs ».
Mary Shovlain
ROME, Mardi 15 janvier 2008 (ZENIT.org) - Six mois après la publication de la Lettre apostolique de Benoît XVI sur l'extension de l'utilisation du missel de 1962, le Vatican constate des fruits de réconciliation parmi les catholiques qui avaient rejeté la réforme liturgique du Concile Vatican II.
La Lettre « Summorum Pontificum », facilite la célébration de la messe en latin selon le missel pré-conciliaire, qualifiant ce rite de « forme extraordinaire ». Publiée comme « motu proprio » (c'est-à-dire à l'initiative personnelle du pape), la Lettre a attiré l'attention sur la situation de groupes schismatiques tels que la Société de saint Pie X, qui refuse de célébrer la messe selon le « Novus Ordo » établi par le Concile Vatican II.
Dans un entretien à ZENIT, le cardinal Darío Castrillón Hoyos, précise que depuis la publication du Motu proprio de Benoît XVI le 7 juin 2007, un groupe schismatique a déjà demandé le retour dans la pleine communion de l'Eglise.
En tant que président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, le cardinal Castrillón Hoyos est officiellement chargé par le Vatican de favoriser le retour à la pleine communion de personnes liées à la Société de saint Pie X, fondée par Mgr Marcel Lefebvre.
« Nous avons déjà reçu des réponses [à la Lettre] », déclare le cardinal. « Ici à Rome, nous avons une communauté qui a demandé de revenir et nous avons déjà entamé une médiation pour leur retour complet ».
Des demandes arrivent du monde entier, précise-t-il. « De nombreux fidèles nous ont contactés, par écrit ou par téléphone, en disant qu'ils veulent la pleine communion ».
Le cardinal Castrillón Hoyos a clarifié le statut actuel des membres de la Société de saint Pie X suite aux excommunications par le Vatican de membres du groupe, en 1988, en raison du geste schismatique de Mgr Lefebvre qui avait ordonné quatre évêques de manière illicite en disant : « L'excommunication pour une consécration faite sans la permission du pape n'affecte que les évêques qui ont réalisé cette consécration et les évêques qui ont reçu l'ordination épiscopale sous cette forme illicite dans l'Eglise, mais elle n'affecte pas les prêtres ou les fidèles. Seuls ces évêques sont excommuniés ».
Selon le cardinal, ce qu'il faut maintenant c'est « recoudre le tissu ecclésial, car nos frères - je les connais, je connais même mieux certains évêques - sont tous des personnes de bonne volonté, des personnes qui veulent être des disciples de Jésus ».
« En ce moment, a-t-il expliqué, avec un peu d'humilité, avec un peu de générosité, nous pouvons revenir à la pleine communion. Et c'est ce que veulent les fidèles car ils ne veulent pas participer aux célébrations si le prêtre est suspendu parce que l'Eglise ne lui permet pas de célébrer la messe et de remettre les péchés - les fidèles veulent donc ce retour complet ».
Le cardinal Castrillón Hoyos souhaite que toutes les personnes impliquées continuent « à travailler avec le Saint-Père pour recoudre cette unité afin que ces personnes de bonne volonté puissent avoir la plénitude de la sainteté qui vient de l'union avec l'unique Eglise du Christ fondée sur Pierre et ses successeurs ».
Mary Shovlain