SOURCE - AFP - 28 avril 2010
BORDEAUX, 28 avr 2010 (AFP) - L'archevêché de Bordeaux condamne les propos tenus dans "Les Infiltrés"
L'archevêché de Bordeaux a condamné mercredi dans un communiqué "toutes formes d'antisémitisme, de racisme, de haine ou de violence", en référence à des propos tenus dans un reportage sur un groupe d'extrême droite lié aux milieux catholiques traditionalistes diffusé la veille sur France 2.
Le documentaire, diffusé dans le cadre de l'émission "Les Infiltrés", s'intitule "A l'extrême droite du père" et s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, militant du Front national qui a été candidat aux législatives.
"Certaines séquences rapportent des propos intolérables, scandaleux et que nous dénonçons comme inacceptables, même si les conditions dans lesquelles le tournage s'est effectué posent de réelles questions de déontologie", écrit l'archevêché.
L'annonce de la diffusion du film avait suscité des protestations des milieux catholiques traditionalistes, auxquels est lié ce groupuscule. Dans le documentaire, on voit certains de ses quelque 150 membres, plutôt jeunes et qui arborent des insignes franquistes, tenir des propos violemment anti-juifs, anti-arabes, anti-noirs.
Les journalistes s'étaient également introduits en caméra cachée dans une école catholique traditionnelle hors-contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet) où des élèves et des enseignants tiennent des propos très racistes.
Les responsables de la paroisse Saint-Eloi de l'abbé Laguérie "ont affirmé qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, de lien entre la paroisse et le groupe politique incriminé", selon l'archevêché.
"Les parents de l'école privée Saint-Projet expriment leur condamnation de tout antisémitisme. Leurs déclarations devront être suivies de mesures fermes et appropriées", est-il encore indiqué.
BORDEAUX, 28 avr 2010 (AFP) - L'archevêché de Bordeaux condamne les propos tenus dans "Les Infiltrés"
L'archevêché de Bordeaux a condamné mercredi dans un communiqué "toutes formes d'antisémitisme, de racisme, de haine ou de violence", en référence à des propos tenus dans un reportage sur un groupe d'extrême droite lié aux milieux catholiques traditionalistes diffusé la veille sur France 2.
Le documentaire, diffusé dans le cadre de l'émission "Les Infiltrés", s'intitule "A l'extrême droite du père" et s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, militant du Front national qui a été candidat aux législatives.
"Certaines séquences rapportent des propos intolérables, scandaleux et que nous dénonçons comme inacceptables, même si les conditions dans lesquelles le tournage s'est effectué posent de réelles questions de déontologie", écrit l'archevêché.
L'annonce de la diffusion du film avait suscité des protestations des milieux catholiques traditionalistes, auxquels est lié ce groupuscule. Dans le documentaire, on voit certains de ses quelque 150 membres, plutôt jeunes et qui arborent des insignes franquistes, tenir des propos violemment anti-juifs, anti-arabes, anti-noirs.
Les journalistes s'étaient également introduits en caméra cachée dans une école catholique traditionnelle hors-contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet) où des élèves et des enseignants tiennent des propos très racistes.
Les responsables de la paroisse Saint-Eloi de l'abbé Laguérie "ont affirmé qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, de lien entre la paroisse et le groupe politique incriminé", selon l'archevêché.
"Les parents de l'école privée Saint-Projet expriment leur condamnation de tout antisémitisme. Leurs déclarations devront être suivies de mesures fermes et appropriées", est-il encore indiqué.