SOURCE - La Vie - 7 juillet 2016
Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a redit qu’il préférait que le célébrant soit tourné vers l’abside, de même que les fidèles. Il a encouragé les prêtres à célébrer de cette manière à partir de l’Avent prochain
Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a redit qu’il préférait que le célébrant soit tourné vers l’abside, de même que les fidèles. Il a encouragé les prêtres à célébrer de cette manière à partir de l’Avent prochain
En mai dernier, le cardinal Robert Sarah avait déjà fait savoir, dans une interview à Famille Chrétienne, qu’il préférait que durant la messe le célébrant soit, comme les fidèles, tourné « vers l’Orient », jugeant que l’assemblée donnait l’impression de s’autocélébrer dans le cas de la célébration « face au peuple ».
Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a renouvelé ses propos le 5 juillet, lors d’une conférence consacrée à la liturgie qui avait lieu à Londres, selon La Croix. Il leur a même suggéré de commencer à favoriser cette pratique le premier dimanche de l’Avent prochain « partout où c’est possible ».
« Il est très important que nous revenions le plus tôt possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles tournés ensemble dans la même direction – vers l’Orient ou au moins vers l’abside, vers le Seigneur qui vient », a-t-il développé. Le cardinal guinéen a ajouté que la « prudence » serait nécessaire dans cette application, et invité les prêtres à avoir « confiance dans le fait qu’il s’agit là de quelque chose de bon pour l’Église, de bon pour notre peuple ».
Réforme de la réforme
Présent à la conférence, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a assuré, toujours selon La Croix, qu’il ferait ainsi dans sa cathédrale lors du dernier dimanche de l’Avent, « et en d’autres occasions appropriées », et qu’il enverrait une lettre à ses prêtres pour les encourager à faire de même.
Le même jour, le cardinal Sarah a indiqué que le pape François lui avait demandé d’étudier « la réforme de la réforme », à savoir l’adaptation de la réforme liturgique. Ce travail, a-t-il souligné, aura pour objectif « d’enrichir les deux formes du rite romain ».