SOURCE - Andrea Tornielli - Vatican Insider - version française sur Le Salon Beige - 13 juin 2012
Le supérieur lefebvriste a reçu le texte du préambule examiné par Benoît XVI
Le dialogue entre le Saint-Siège et les lefebvristes est arrivé à un moment décisif. Après avoir étudié attentivement le texte du préambule doctrinal avec les modifications demandées par le supérieur de la Fraternité Saint Pie X, Benoît XVI aurait pris sa décision et l’aurait communiquée au Cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et au secrétaire de ce même dicastère, l’archevêque Luis Ladaria Ferrer, durant l’audience à eux accordée samedi dernier.
Le texte de la déclaration doctrinale est top secret, mais il sera publié – comme cela a été assuré depuis le début – dans le cas où l’accord entre le Saint Siège et la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre serait formalisé. Il n’est pas possible de savoir, donc, si ont été approuvées les modifications ou précisions au texte que l’évêque Bernard Fellay avait renvoyé à Rome mi-avril, et que les cardinaux de la Feria Quarta de la Congrégation pour la doctrine de la foi ont examiné et discuté le 15 mai. Dans les prochaines heures, la réponse papale pourrait être communiquée au supérieur lefebvriste. Il lui reviendra de donner ou non l’accord définitif au préambule.
L’histoire des rapports tumultueux entre le Saint-Siège et la Fraternité invite à la prudence : en 1988 Lefebvre avait déjà signé un accord doctrinal mais au dernier moment il décida de mettre un terme aux tractations, disant qu’il ne faisait pas confiance aux autorités vaticanes, et il consacra illicitement, sans mandat papal, quatre nouveaux évêques, parmi lesquels Fellay. Depuis, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, le supérieur de Saint Pie X, qui a rappelé sa pensée le 7 juin dernier dans une interview au bulletin officiel de la Fraternité, sait bien que Benoît XVI désire arriver à une réconciliation qui guérira la blessure d’il y a vingt ans. Si Fellay, après avoir reçu la réponse vaticane, signe la déclaration doctrinale, l’accord sera annoncé officiellement. En revanche, la question des trois autres évêques, Tissier de Mallerais, de Gallareta et Williamson, restera ouverte dans tous les cas : ils avaient contesté dans une lettre dure, parue ensuite sur le web, le chemin de Fellay en vue de l’accord avec Rome. Même dans le cas où le supérieur de Saint Pie X devait signer la déclaration doctrinale, les positions des trois évêques seront examinées individuellement par la Congrégation de la doctrine de la foi.
Le supérieur lefebvriste a reçu le texte du préambule examiné par Benoît XVI
Le dialogue entre le Saint-Siège et les lefebvristes est arrivé à un moment décisif. Après avoir étudié attentivement le texte du préambule doctrinal avec les modifications demandées par le supérieur de la Fraternité Saint Pie X, Benoît XVI aurait pris sa décision et l’aurait communiquée au Cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et au secrétaire de ce même dicastère, l’archevêque Luis Ladaria Ferrer, durant l’audience à eux accordée samedi dernier.
Le texte de la déclaration doctrinale est top secret, mais il sera publié – comme cela a été assuré depuis le début – dans le cas où l’accord entre le Saint Siège et la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre serait formalisé. Il n’est pas possible de savoir, donc, si ont été approuvées les modifications ou précisions au texte que l’évêque Bernard Fellay avait renvoyé à Rome mi-avril, et que les cardinaux de la Feria Quarta de la Congrégation pour la doctrine de la foi ont examiné et discuté le 15 mai. Dans les prochaines heures, la réponse papale pourrait être communiquée au supérieur lefebvriste. Il lui reviendra de donner ou non l’accord définitif au préambule.
L’histoire des rapports tumultueux entre le Saint-Siège et la Fraternité invite à la prudence : en 1988 Lefebvre avait déjà signé un accord doctrinal mais au dernier moment il décida de mettre un terme aux tractations, disant qu’il ne faisait pas confiance aux autorités vaticanes, et il consacra illicitement, sans mandat papal, quatre nouveaux évêques, parmi lesquels Fellay. Depuis, beaucoup de choses ont changé. Aujourd’hui, le supérieur de Saint Pie X, qui a rappelé sa pensée le 7 juin dernier dans une interview au bulletin officiel de la Fraternité, sait bien que Benoît XVI désire arriver à une réconciliation qui guérira la blessure d’il y a vingt ans. Si Fellay, après avoir reçu la réponse vaticane, signe la déclaration doctrinale, l’accord sera annoncé officiellement. En revanche, la question des trois autres évêques, Tissier de Mallerais, de Gallareta et Williamson, restera ouverte dans tous les cas : ils avaient contesté dans une lettre dure, parue ensuite sur le web, le chemin de Fellay en vue de l’accord avec Rome. Même dans le cas où le supérieur de Saint Pie X devait signer la déclaration doctrinale, les positions des trois évêques seront examinées individuellement par la Congrégation de la doctrine de la foi.