SOURCE - Lettre à Nos Frères Prêtres n°54 - mise en ligne par La Porte Latine - Juin 2012
Quelques-uns se sont étonnés que la Lettre à nos frères prêtres ne parle pas des relations entre la Fraternité Saint-Pie X et Rome, alors que la presse et la « blogosphère » bruissent de rumeurs, alors que des documents internes et confidentiels par leur nature sont traîtreusement publiés.
Ce silence est évidemment volontaire. Le temps n’est en effet pas encore venu de parler de ces contacts, tout simplement parce qu’ils n’ont encore abouti à rien de tangible. Les communiqués brefs et réservés des deux parties, faisant part de l’échange d’un document ou d’un autre, suffisent à être informé de ce que chacun de nous a besoin de savoir, le reste relevant de la curiosité plus ou moins malsaine. Mais, surtout, ces communiqués donnent le ton et manifestent clairement l’esprit de réserve qui doit être, dans une telle affaire, celui de tout catholique qui se respecte.
Le Siège apostolique, en ses légitimes représentants, et le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, avec ses Assistants généraux, poursuivent des échanges, tant sur la doctrine que sur les questions canoniques relatives au statut actuel et futur de la Fraternité. Ces discussions sont en cours et n’ont pas encore atteint leur terme, même si quelques documents de travail ont déjà été échangés, même si des rencontres informelles ont eu lieu. Il est d’ailleurs probable que ces discussions seront encore longues, dans la mesure où la situation, cinquante ans après le concile Vatican II et plus de quarante ans après la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, est embrouillée et complexe.
Il est évident qu’à ce stade, la discrétion est de rigueur, pour ne pas « polluer » la liberté des échanges par des commentaires médiatiques sans valeur ou des interventions inopportunes.
Personne ne peut envisager qu’un dossier aussi délicat puisse être traité sous le regard de personnes incompétentes et peut-être malveillantes.
Il est également évident que, lorsqu’une étape demandera que l’opinion publique catholique soit avertie des avancées d’une affaire qui regarde le bien de toute l’Église, les deux parties auront à coeur de fournir toutes les explications et clarifications nécessaires, comme elles l’ont fait régulièrement dans le passé. Personne ne peut se plaindre d’avoir jusqu’ici manqué des informations dont il avait légitimement besoin.
Il est enfin évident que lorsqu’une décision finale sera à prendre, chacune des personnes concernées des deux parts (par exemple, d’un côté les évêques des diocèses où la Fraternité est implantée, d’un autre côté les membres mêmes de la Fraternité Saint-Pie X) sera clairement informée de la situation en ce qui la concerne, et des implications nécessaires découlant des choix à effectuer. Rien ne se fera en catimini ou subrepticement : ce n’est la coutume ni du Siège apostolique ni, pour sa modeste part, de la Fraternité Saint-Pie X.
Notre rôle, plutôt que de commenter, de gloser, de critiquer ou d’approuver bruyamment, doit être de prier pour que ces échanges aboutissent au bien de l’Église, à la propagation de la foi véritable, à la gloire de Dieu et de son Christ. Le Pape, les cardinaux, les membres de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, ses
Assistants généraux, les divers experts qui peuvent être convoqués dans ce processus ont un pressant besoin des lumières du Saint-Esprit pour ne chercher que la volonté de Dieu, sans s’arrêter à aucune considération humaine, de quelque nature qu’elle soit.
Car il est clair que le « problème » que pose la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église n’est pas au premier chef lié à une attitude de ladite Fraternité, mais bien à des difficultés objectives touchant à la foi elle-même et nées dans le sillage du concile Vatican II. La Fraternité Saint-Pie X n’est, en effet, ni toute la crise de l’Église, ni sa cause principale : elle n’est, éventuellement et très modestement, qu’un thermomètre de cette crise, un révélateur de problèmes dans l’Église.
C’est pourquoi il faut aux uns et aux autres, aux représentants du Siège apostolique comme à ceux de la Fraternité, une foi capable de soulever les montagnes, afin de faire face simultanément aux problèmes qui sont la cause de la situation actuelle de la Fraternité Saint-Pie X, et aux problèmes qui sont la cause de la crise de l’Église : car les deux sont intimement liés.
Ce silence est évidemment volontaire. Le temps n’est en effet pas encore venu de parler de ces contacts, tout simplement parce qu’ils n’ont encore abouti à rien de tangible. Les communiqués brefs et réservés des deux parties, faisant part de l’échange d’un document ou d’un autre, suffisent à être informé de ce que chacun de nous a besoin de savoir, le reste relevant de la curiosité plus ou moins malsaine. Mais, surtout, ces communiqués donnent le ton et manifestent clairement l’esprit de réserve qui doit être, dans une telle affaire, celui de tout catholique qui se respecte.
Le Siège apostolique, en ses légitimes représentants, et le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, avec ses Assistants généraux, poursuivent des échanges, tant sur la doctrine que sur les questions canoniques relatives au statut actuel et futur de la Fraternité. Ces discussions sont en cours et n’ont pas encore atteint leur terme, même si quelques documents de travail ont déjà été échangés, même si des rencontres informelles ont eu lieu. Il est d’ailleurs probable que ces discussions seront encore longues, dans la mesure où la situation, cinquante ans après le concile Vatican II et plus de quarante ans après la fondation de la Fraternité Saint-Pie X, est embrouillée et complexe.
Il est évident qu’à ce stade, la discrétion est de rigueur, pour ne pas « polluer » la liberté des échanges par des commentaires médiatiques sans valeur ou des interventions inopportunes.
Personne ne peut envisager qu’un dossier aussi délicat puisse être traité sous le regard de personnes incompétentes et peut-être malveillantes.
Il est également évident que, lorsqu’une étape demandera que l’opinion publique catholique soit avertie des avancées d’une affaire qui regarde le bien de toute l’Église, les deux parties auront à coeur de fournir toutes les explications et clarifications nécessaires, comme elles l’ont fait régulièrement dans le passé. Personne ne peut se plaindre d’avoir jusqu’ici manqué des informations dont il avait légitimement besoin.
Il est enfin évident que lorsqu’une décision finale sera à prendre, chacune des personnes concernées des deux parts (par exemple, d’un côté les évêques des diocèses où la Fraternité est implantée, d’un autre côté les membres mêmes de la Fraternité Saint-Pie X) sera clairement informée de la situation en ce qui la concerne, et des implications nécessaires découlant des choix à effectuer. Rien ne se fera en catimini ou subrepticement : ce n’est la coutume ni du Siège apostolique ni, pour sa modeste part, de la Fraternité Saint-Pie X.
Notre rôle, plutôt que de commenter, de gloser, de critiquer ou d’approuver bruyamment, doit être de prier pour que ces échanges aboutissent au bien de l’Église, à la propagation de la foi véritable, à la gloire de Dieu et de son Christ. Le Pape, les cardinaux, les membres de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, ses
Assistants généraux, les divers experts qui peuvent être convoqués dans ce processus ont un pressant besoin des lumières du Saint-Esprit pour ne chercher que la volonté de Dieu, sans s’arrêter à aucune considération humaine, de quelque nature qu’elle soit.
Car il est clair que le « problème » que pose la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église n’est pas au premier chef lié à une attitude de ladite Fraternité, mais bien à des difficultés objectives touchant à la foi elle-même et nées dans le sillage du concile Vatican II. La Fraternité Saint-Pie X n’est, en effet, ni toute la crise de l’Église, ni sa cause principale : elle n’est, éventuellement et très modestement, qu’un thermomètre de cette crise, un révélateur de problèmes dans l’Église.
C’est pourquoi il faut aux uns et aux autres, aux représentants du Siège apostolique comme à ceux de la Fraternité, une foi capable de soulever les montagnes, afin de faire face simultanément aux problèmes qui sont la cause de la situation actuelle de la Fraternité Saint-Pie X, et aux problèmes qui sont la cause de la crise de l’Église : car les deux sont intimement liés.