SOURCE - Elen C. - Le Forum Catholique - 11 mai 2010
L’affaire des « infiltrés » de Bordeaux dans laquelle des catholiques sont présentés comme des monstres et d’affreux fascistes, appelle une analyse sérieuse en raison de l’ampleur que ce débat a prise et des accusations qui sont portées.
Plus d’une semaine après la présentation du reportage de France2, il ne s’est pas passé une journée sans qu’au moins un article sur le sujet ne soit publié dans le quotidien régional Sud-Ouest et ceci souvent à charge. Tout ce qui est à gauche ou à l’extrême gauche pousse des cris d’orfraie contre la bête immonde et réclame sanctions et poursuites pénales. Le maire de la ville et le diocèse publient des communiqués. La Licra, SOS racisme, la ligue des droits de l’Homme, des associations regroupées autour d’un collectif laïque et même un groupe de catholiques du diocèse, montent aussi au créneau pour, en vrac, réclamer : des sanctions, la fermeture de l’école, l’expulsion des catholiques de l’église St Eloi, la dissolution de Dies Irae, plus de sévérité de la part du diocèse envers l’IBP. Certains catholiques invitent même notre Cardinal à ne pas recevoir les tradis dans sa cathédrale lors d’une procession religieuse ! Un péril fasciste, extrémiste, raciste, antisémite, xénophobe débarquerait-il sur Bordeaux et serait-il devenu un danger imminent et de premier ordre ? Ou alors ces catholiques dérangeraient au point qu’il faille les éliminer ou pour le moins les réduire au silence ?
Au passage, je note qu’une bonne partie (une grande partie ?) de ces donneurs de leçons de morale qui se font les avocats de l’émission « les infiltrés », sont les mêmes qui crient aux atteintes à la liberté, la démocratie et la vie privée dès qu’une caméra de surveillance voit le jour sur le domaine public. Comme quoi certaines convictions sont fluctuantes…
Revenons un instant sur le reportage de France2. Il apparait de plus en plus maintenant que des scènes présentées ont été bidouillées, que le journaliste « infiltré » soit sujet à caution tout comme le membre de Dies Irae parlant des cahiers de Turner (cahiers plus connus d’ailleurs dans les milieux français d’extrême gauche pour les dénoncer que dans ceux d’extrême droite pour les revendiquer). Des plaintes ont été déposées de part et d’autre, des enquêtes sont en cours mais cela n’empêche pas les champions de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme de juger sans procès et de condamner sans autre preuve que celles d’une émission de télévision déjà critiquée par ailleurs pour ses procédés d’investigations. Là encore, les nouveaux défenseurs d’un nouvel ordre moral s’assoient allègrement sur leurs principes ! Cette façon de faire, rappelle les heures les plus noires de la révolution ou de l’épuration où on ne faisait pas dans la dentelle, ni dans le détail…
Mais quels sont ces actes si graves, si répréhensibles, si dangereux qui nécessitent de telles réactions en chaine et un aussi grand déferlement de haine ? Un ou deux enfants de 12 ans dans une école privée hors contrat, se disent fachos et chantent une comptine scandaleuse (en l’espèce, les parents seraient plus à blâmer que les enseignants). Deux institutrices font une blague ou un commentaire dans un lieu privé et non public sur les juifs en Algérie. Un prof d’histoire a une vue différente sur de Gaulle et Pétain. Des jeunes (surtout des filles) font un parcours sportif (malicieusement dénoncé comme du combattant !) et un jeune homme (connu depuis comme membre d’extrême gauche) parle d’un livre interdit en France. Certains propos discutables voire condamnables mais dits en privé et qu’il faudrait entendre dans leur intégralité pour se faire une idée complète avant d’accuser tous les tradis et d’en profiter pour jeter le bébé avec l’eau du bain. Les réactions contre les tradis qui ont suivie, sont vraiment disproportionnées et les raisons des cris de vierges effarouchées doivent se chercher ailleurs.
Mais alors quoi ?! Alors la peur, la peur de l’autre tout simplement et pour certains la haine ! Oui la peur et la haine pour certains de voir, à Bordeaux, des gens qui avec l’Eglise dénoncent et condamnent des actes (pas les individus) comme: l’avortement, l’euthanasie, l’homosexualité, le divorce, la contraception ! La peur pour certains catholiques d’une relecture de Vatican II voulue d’ailleurs par le St Père ; une lecture qui ne soit pas tronquée et des textes que l’on respecte un peu plus (on pourrait énumérer nombreuses désobéissances aux textes et à l’esprit de Vatican II). C’est aussi la peur de voir des gens pensant différemment de tout le monde et peu enclins à faire dans le politiquement, religieusement et médiatiquement corrects. Des gens enfin à qui l’on reproche de défendre d’abord les droits de Dieu avant ceux de l’Homme.
Curieusement et contrairement à ce que l’on veut faire croire, ces catholiques traditionalistes ne sont pas nostalgiques d’un autre temps car ils sont de plus en plus jeunes et ils ont des enfants qui, à leur tour, fréquentent nombreux les églises que d’autres ont désertées. Pour les stigmatiser et pour jeter l’opprobre sur eux, ont veut les lier et les relier avec ce que l’on appelle communément l’extrême droite. Certains catholiques, mais pas seulement eux, trouvent leur espérance dans ces partis qualifiés d’extrémistes. Est-ce interdit ? Est-ce infamant ? Ces partis ou mouvements sont-ils légaux ou non ? Avant de décider qui est honorable ou pas en politique, il serait honnête de reconnaître que tous, je dis bien tous les partis politiques ont des casseroles à traîner. Faut-il faire ici une liste des procès, des condamnations qu’ils possèdent à leur actif ? Enumérer les déclarations scandaleuses ou les agissements condamnables de leurs responsables ?
Mais au fait, quels sont les partis politiques dits honorables en France qui se sont prononcés contre ce que l’Eglise condamne ? Le Saint Père a déclaré (discours du 30 mars 2006 aux euro-parlementaires) qu’en politique il y avait des points non négociables (le respect de la vie, la famille union d’un homme et d’une femme et le droit des parents à éduquer leurs enfants). On aimerait compter beaucoup plus de partis politiques respectant ces points non négociables ! Et surtout, depuis quand demande-t-on à un catholique qui entre dans une église pour qui il vote ou même s’il vote ? Cette façon de faire sent bon la police de pensée et la dictature ! Une fois encore, les donneurs de leçon de morale et de démocratie sont loin d’être les mieux placés pour jouer les saintes nitouches.
Il est quand même un peu facile et très simpliste d’accuser les catholiques traditionalistes de tous les mots et d’en profiter pour lancer l’anathème contre eux ; si un tradi dit ça, tous les tradis on donc dit ça ; si un tradi vote FN, tous les tradis votent FN ; si Mgr Williamson est révisionniste, tous les tradis sont révisionnistes ! Pourtant, quand l’abbé Pierre défend Garaudy, tous les catholiques ne deviennent pas pour autant révisionnistes ; ou quand un prêtre est pédophile, tous les prêtres ne le sont évidemment pas (et très loin s’en faut, d’ailleurs)! En fait, quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage et quand on veut tuer le tradi on l’accuse d’être fasciste. Cette façon de faire ne date hélas pas d’hier.
Catholique de gauche ou catholique de droite, cela ne veut plus dire grand chose aujourd’hui tellement la droite et la gauche sont peu catholique. Cela veut d’autant moins dire quelque chose qu’un catholique se définit d’abord et surtout par rapport à son respect de l’enseignement du Christ et celui de l’Eglise (donc de Rome). La pensée ou le bord politique d’un catholique ne regarde que lui et il n’a pas à être jugé sur cela mais sur sa vie chrétienne.
Toute cette affaire manque cruellement de charité, d’amour et de respect mais aussi d’honnêteté et d’objectivité. Pour s’en rendre compte, il suffit par exemple de venir au Rosaire public devant la Cathédrale de Bordeaux ou à toute manifestation en faveur de la Vie, pour entendre les insultes, les blasphèmes, les menaces et les propos cathophobes qui sont déversés par de soi-disant démocrates et défenseurs des libertés… Les mêmes peut être qui à Bordeaux ont tagué les murs de l’habitation du directeur de St Projet, tagué ou fait voler en éclats des vitrines de commerces (mêmes celles qui n’avaient rien à voir) ; hélas, ces actes n’ont pas été dénoncés par les donneurs de leçons professionnels.
Quant aux catholiques effrayés par les catholiques traditionalistes, qu’ils se rassurent et se rappellent qu’il y a « plusieurs demeures dans la maison du Père ». Les tradis, qui certes ne sont pas des saints, se veulent être catholiques, apostoliques et romains, comme tous les catholiques. Ils reconnaissent le Pape comme le chef de leur Eglise. Enfin, leur foi est toute contenue dans le Credo. Alors que personne, surtout chez les cathos, ne se trompe d’adversaires. Aujourd’hui il faut avancer et évangéliser plutôt que regarder derrière et se jeter Vatican II en permanence à la figure. Que chacun avance selon son charisme et sa vocation ; qu’il voit dans l’autre ce qui le complète plus que ce qui l’oppose. Qu’ils soient tradis ou pas, les croyants que nous sommes sont d’abord des catholiques et à ce titre nous devons, avec notre Pape, vivre de la Bonne Nouvelle et l’annoncer selon nos spécificités propres.
Pour finir, et bien que cela ne soit ni indispensable ni une tare, je précise ne pas être paroissienne de St Eloi, ne pas être prof ou parent d’élèves à St Projet ni membre de près ou de loin de Dies Irae. Je suis une mère et une grand-mère, ce qui me confère une certaine expérience de la vie mais surtout : je suis une catholique, un point c’est tout, mais c’est aussi l’essentiel.
Elen C.
L’affaire des « infiltrés » de Bordeaux dans laquelle des catholiques sont présentés comme des monstres et d’affreux fascistes, appelle une analyse sérieuse en raison de l’ampleur que ce débat a prise et des accusations qui sont portées.
Plus d’une semaine après la présentation du reportage de France2, il ne s’est pas passé une journée sans qu’au moins un article sur le sujet ne soit publié dans le quotidien régional Sud-Ouest et ceci souvent à charge. Tout ce qui est à gauche ou à l’extrême gauche pousse des cris d’orfraie contre la bête immonde et réclame sanctions et poursuites pénales. Le maire de la ville et le diocèse publient des communiqués. La Licra, SOS racisme, la ligue des droits de l’Homme, des associations regroupées autour d’un collectif laïque et même un groupe de catholiques du diocèse, montent aussi au créneau pour, en vrac, réclamer : des sanctions, la fermeture de l’école, l’expulsion des catholiques de l’église St Eloi, la dissolution de Dies Irae, plus de sévérité de la part du diocèse envers l’IBP. Certains catholiques invitent même notre Cardinal à ne pas recevoir les tradis dans sa cathédrale lors d’une procession religieuse ! Un péril fasciste, extrémiste, raciste, antisémite, xénophobe débarquerait-il sur Bordeaux et serait-il devenu un danger imminent et de premier ordre ? Ou alors ces catholiques dérangeraient au point qu’il faille les éliminer ou pour le moins les réduire au silence ?
Au passage, je note qu’une bonne partie (une grande partie ?) de ces donneurs de leçons de morale qui se font les avocats de l’émission « les infiltrés », sont les mêmes qui crient aux atteintes à la liberté, la démocratie et la vie privée dès qu’une caméra de surveillance voit le jour sur le domaine public. Comme quoi certaines convictions sont fluctuantes…
Revenons un instant sur le reportage de France2. Il apparait de plus en plus maintenant que des scènes présentées ont été bidouillées, que le journaliste « infiltré » soit sujet à caution tout comme le membre de Dies Irae parlant des cahiers de Turner (cahiers plus connus d’ailleurs dans les milieux français d’extrême gauche pour les dénoncer que dans ceux d’extrême droite pour les revendiquer). Des plaintes ont été déposées de part et d’autre, des enquêtes sont en cours mais cela n’empêche pas les champions de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme de juger sans procès et de condamner sans autre preuve que celles d’une émission de télévision déjà critiquée par ailleurs pour ses procédés d’investigations. Là encore, les nouveaux défenseurs d’un nouvel ordre moral s’assoient allègrement sur leurs principes ! Cette façon de faire, rappelle les heures les plus noires de la révolution ou de l’épuration où on ne faisait pas dans la dentelle, ni dans le détail…
Mais quels sont ces actes si graves, si répréhensibles, si dangereux qui nécessitent de telles réactions en chaine et un aussi grand déferlement de haine ? Un ou deux enfants de 12 ans dans une école privée hors contrat, se disent fachos et chantent une comptine scandaleuse (en l’espèce, les parents seraient plus à blâmer que les enseignants). Deux institutrices font une blague ou un commentaire dans un lieu privé et non public sur les juifs en Algérie. Un prof d’histoire a une vue différente sur de Gaulle et Pétain. Des jeunes (surtout des filles) font un parcours sportif (malicieusement dénoncé comme du combattant !) et un jeune homme (connu depuis comme membre d’extrême gauche) parle d’un livre interdit en France. Certains propos discutables voire condamnables mais dits en privé et qu’il faudrait entendre dans leur intégralité pour se faire une idée complète avant d’accuser tous les tradis et d’en profiter pour jeter le bébé avec l’eau du bain. Les réactions contre les tradis qui ont suivie, sont vraiment disproportionnées et les raisons des cris de vierges effarouchées doivent se chercher ailleurs.
Mais alors quoi ?! Alors la peur, la peur de l’autre tout simplement et pour certains la haine ! Oui la peur et la haine pour certains de voir, à Bordeaux, des gens qui avec l’Eglise dénoncent et condamnent des actes (pas les individus) comme: l’avortement, l’euthanasie, l’homosexualité, le divorce, la contraception ! La peur pour certains catholiques d’une relecture de Vatican II voulue d’ailleurs par le St Père ; une lecture qui ne soit pas tronquée et des textes que l’on respecte un peu plus (on pourrait énumérer nombreuses désobéissances aux textes et à l’esprit de Vatican II). C’est aussi la peur de voir des gens pensant différemment de tout le monde et peu enclins à faire dans le politiquement, religieusement et médiatiquement corrects. Des gens enfin à qui l’on reproche de défendre d’abord les droits de Dieu avant ceux de l’Homme.
Curieusement et contrairement à ce que l’on veut faire croire, ces catholiques traditionalistes ne sont pas nostalgiques d’un autre temps car ils sont de plus en plus jeunes et ils ont des enfants qui, à leur tour, fréquentent nombreux les églises que d’autres ont désertées. Pour les stigmatiser et pour jeter l’opprobre sur eux, ont veut les lier et les relier avec ce que l’on appelle communément l’extrême droite. Certains catholiques, mais pas seulement eux, trouvent leur espérance dans ces partis qualifiés d’extrémistes. Est-ce interdit ? Est-ce infamant ? Ces partis ou mouvements sont-ils légaux ou non ? Avant de décider qui est honorable ou pas en politique, il serait honnête de reconnaître que tous, je dis bien tous les partis politiques ont des casseroles à traîner. Faut-il faire ici une liste des procès, des condamnations qu’ils possèdent à leur actif ? Enumérer les déclarations scandaleuses ou les agissements condamnables de leurs responsables ?
Mais au fait, quels sont les partis politiques dits honorables en France qui se sont prononcés contre ce que l’Eglise condamne ? Le Saint Père a déclaré (discours du 30 mars 2006 aux euro-parlementaires) qu’en politique il y avait des points non négociables (le respect de la vie, la famille union d’un homme et d’une femme et le droit des parents à éduquer leurs enfants). On aimerait compter beaucoup plus de partis politiques respectant ces points non négociables ! Et surtout, depuis quand demande-t-on à un catholique qui entre dans une église pour qui il vote ou même s’il vote ? Cette façon de faire sent bon la police de pensée et la dictature ! Une fois encore, les donneurs de leçon de morale et de démocratie sont loin d’être les mieux placés pour jouer les saintes nitouches.
Il est quand même un peu facile et très simpliste d’accuser les catholiques traditionalistes de tous les mots et d’en profiter pour lancer l’anathème contre eux ; si un tradi dit ça, tous les tradis on donc dit ça ; si un tradi vote FN, tous les tradis votent FN ; si Mgr Williamson est révisionniste, tous les tradis sont révisionnistes ! Pourtant, quand l’abbé Pierre défend Garaudy, tous les catholiques ne deviennent pas pour autant révisionnistes ; ou quand un prêtre est pédophile, tous les prêtres ne le sont évidemment pas (et très loin s’en faut, d’ailleurs)! En fait, quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage et quand on veut tuer le tradi on l’accuse d’être fasciste. Cette façon de faire ne date hélas pas d’hier.
Catholique de gauche ou catholique de droite, cela ne veut plus dire grand chose aujourd’hui tellement la droite et la gauche sont peu catholique. Cela veut d’autant moins dire quelque chose qu’un catholique se définit d’abord et surtout par rapport à son respect de l’enseignement du Christ et celui de l’Eglise (donc de Rome). La pensée ou le bord politique d’un catholique ne regarde que lui et il n’a pas à être jugé sur cela mais sur sa vie chrétienne.
Toute cette affaire manque cruellement de charité, d’amour et de respect mais aussi d’honnêteté et d’objectivité. Pour s’en rendre compte, il suffit par exemple de venir au Rosaire public devant la Cathédrale de Bordeaux ou à toute manifestation en faveur de la Vie, pour entendre les insultes, les blasphèmes, les menaces et les propos cathophobes qui sont déversés par de soi-disant démocrates et défenseurs des libertés… Les mêmes peut être qui à Bordeaux ont tagué les murs de l’habitation du directeur de St Projet, tagué ou fait voler en éclats des vitrines de commerces (mêmes celles qui n’avaient rien à voir) ; hélas, ces actes n’ont pas été dénoncés par les donneurs de leçons professionnels.
Quant aux catholiques effrayés par les catholiques traditionalistes, qu’ils se rassurent et se rappellent qu’il y a « plusieurs demeures dans la maison du Père ». Les tradis, qui certes ne sont pas des saints, se veulent être catholiques, apostoliques et romains, comme tous les catholiques. Ils reconnaissent le Pape comme le chef de leur Eglise. Enfin, leur foi est toute contenue dans le Credo. Alors que personne, surtout chez les cathos, ne se trompe d’adversaires. Aujourd’hui il faut avancer et évangéliser plutôt que regarder derrière et se jeter Vatican II en permanence à la figure. Que chacun avance selon son charisme et sa vocation ; qu’il voit dans l’autre ce qui le complète plus que ce qui l’oppose. Qu’ils soient tradis ou pas, les croyants que nous sommes sont d’abord des catholiques et à ce titre nous devons, avec notre Pape, vivre de la Bonne Nouvelle et l’annoncer selon nos spécificités propres.
Pour finir, et bien que cela ne soit ni indispensable ni une tare, je précise ne pas être paroissienne de St Eloi, ne pas être prof ou parent d’élèves à St Projet ni membre de près ou de loin de Dies Irae. Je suis une mère et une grand-mère, ce qui me confère une certaine expérience de la vie mais surtout : je suis une catholique, un point c’est tout, mais c’est aussi l’essentiel.
Elen C.