SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - DICI - 28 octobre 2016
Le titre du dernier livre de Philippe de Villiers pose une question inquiétante : « Les cloches sonneront-elle encore demain ? » (Albin Michel). Certes l’auteur lance un cri d’alarme face à l’islamisation de la France, mais ce qu’il écrit de notre pays concerne tout l’Occident chrétien : « La France est en danger. Il est grand temps de donner l’alerte, de sonner l’alarme. Il faut que quelqu’un le fasse. Il faut aller réveiller le bedeau pour sonner les cloches. Pas le glas, la France n’est pas morte. Mais le tocsin, pour qu’elle ne meure pas. »
Le titre du dernier livre de Philippe de Villiers pose une question inquiétante : « Les cloches sonneront-elle encore demain ? » (Albin Michel). Certes l’auteur lance un cri d’alarme face à l’islamisation de la France, mais ce qu’il écrit de notre pays concerne tout l’Occident chrétien : « La France est en danger. Il est grand temps de donner l’alerte, de sonner l’alarme. Il faut que quelqu’un le fasse. Il faut aller réveiller le bedeau pour sonner les cloches. Pas le glas, la France n’est pas morte. Mais le tocsin, pour qu’elle ne meure pas. »
Il faut reconnaître que cette islamisation des nations chrétiennes ne pourrait se faire sans l’appui efficace d’une laïcisation méthodique de ces nations, les amenant à renier leurs racines, à rejeter la foi de leurs pères. « Révolution tranquille » au Québec, « apostasie silencieuse » en Europe, ou ce dernier fait, odieux et ridicule à la fois : dans la banlieue de Madrid, en Espagne, la municipalité de Móstoles ne veut plus entendre les cloches de l’église paroissiale dont la sonnerie atteint 84 décibels, dépassant les 55 décibels autorisés. Cette « faute grave » est sanctionnée par une amende minimale de 16.000 euros.
Les clochers ne deviennent pas subitement muets, on les bâillonne préalablement. Mais ils ne resteront pas muets, un jour ils feront entendre un autre son… A moins que les nations, se souvenant qu’elles sont chrétiennes, ne fassent leur l’oraison de la fête du Christ-Roi que l’on célèbre en ce dernier dimanche d’octobre : « Dieu tout-puissant et éternel, qui avez voulu restaurer tout dans la personne de votre Fils bien-aimé, le Roi de l’univers : accordez dans votre bonté, que toutes les familles des nations, qui vivent en désaccord à cause de la blessure du péché, se soumettent à son très doux pouvoir. »