Aletheia n°134 - 8 décembre 2008
Renaissance catholique
89 rue Pierre Brossolette
92130 Issy-les-Moulineaux
150 pages, 12 euros
Michel De Jaeghere s’est imposé, au fil de son activité professionnelle (il dirige les beaux Hors série du Figaro qu’il a créés en 2001), de son engagement à Renaissance catholique et de ses livres ou contributions, comme un combattant catholique pertinent.
Sa dernière œuvre est un régal. C’est une pièce de théâtre qui met en scène, principalement, un évêque, Mgr Gallorme, et un vieux prêtre, l’abbé Dubost. Ce sont non pas deux Églises qui s’opposent à travers eux mais deux visions de l’Église et deux conceptions de la foi.
Sa dernière œuvre est un régal. C’est une pièce de théâtre qui met en scène, principalement, un évêque, Mgr Gallorme, et un vieux prêtre, l’abbé Dubost. Ce sont non pas deux Églises qui s’opposent à travers eux mais deux visions de l’Église et deux conceptions de la foi.
Le personnage, fictif, de Mgr Gallorme semble tout inspiré de Mgr Gaillot, quand à l’humble curé Dubost il rappelle l’abbé Sulmont ou d’autres de ces vaillants prêtres qui ont tenu face à la tempête de la révolution liturgique et de l’aggiornamento pastoral. Pour tous les Gallorme de l’Église, la fidélité à la Tradition, à la messe traditionnelle, la soutane, le latin, le catéchisme par questions et réponses, etc., sont des « abcès de fixation qui minent la communion ecclésiale ».
Peut-on déjà en parler au passé ? Certainement pas. Trop d’évêques en France s’opposent, ouvertement ou sous des motifs sournois, au motu proprio libérateur de Benoît XVI pour qu’on puisse dire que les Gallorme ont disparu. Mais la tendance s’est inversée. Sans qu’il faille s’attendre à un retour en arrière, un dépassement par le haut s’est bel et bien engagé.