SOURCE - summorum-pontificum.fr - 3 octobre 2010
Sur le site du Catholic Herald, un article très intéressant est en lecture. Le signataire de l’article, Mark Greaves, a rendu visite aux célèbres Rédemptoristes transalpins pour comprendre leur histoire et leur réconciliation avec Rome. Il s’est entretenu avec le Father Michael Mary, fondateur de cette communauté en 1988.
La réconciliation de cette communauté avec Rome est à mettre directement au bilan du Motu Proprio Summorum Pontificum, puisque celui-ci a servi de déclencheur à un processus de réflexion.
Father Mary déclare qu’il n’avait pas l’intention de se réconcilier avec Rome au départ puisqu’il estimait que le Vatican était dans l’erreur. Mais lors d’une conférence de Mgr Fellay, il a entendu celui-ci parler d’une éventuelle démarche auprès de Rome pour obtenir la juridiction concernant les mariages, question canonique particulièrement délicate. Or, jusqu’ici, la Fraternité Saint-Pie X affirmait, selon lui, avoir les compétences nécessaires. De ce fait, pourquoi demander une autorisation pour un pouvoir que l’on a déjà. Notons que dans son article, Mark Greaves précise que Mgr Fellay nie avoir fait une telle déclaration. Toujours est-il qu’à partir de ce moment, le Father Michael Mary a voulu cerner au mieux leur position canonique. Après une tentative infructueuse auprès de dominicains français – lesquels ? – il s’est tourné vers l’abbé Joseph Bisig de la Fraternité Saint-Pierre. La suite des événements, ce fut un voyage à Rome, la levée des sanctions, l’acceptation par Rome des constitutions s’appuyant sur les anciennes constitutions rédemptoristes de 1921 et 1936.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Non, bien sûr !
D’abord, la communauté s’est divisée, des Pères et des Frères sont partis, emportant avec eux les apostolats. Une majorité des laïcs en lien avec la communauté jusqu’ici a rompu les contacts. Les abonnés à leur publication sont passés de 4 000 à 2 000.
Mais, plus encore, ils attendent de l’évêque, dont ils dépendent, l’érection de leur communauté, lequel évêque dit attendre l’avis de la Congrégation des religieux. Selon Mark Greaves, la communauté fait preuve de foi et de joie, malgré les épreuves de l’attente et de l’abandon, voire des critiques très dures venues des anciens amis. Deux frères devraient être ordonnés.
Une communauté réconciliée avec Rome ; un évêque qui traîne à prendre une décision. Un bon exemple du bilan du Motu Proprio. Beaucoup de choses ont été faites, d’autres restent encore à faire. Beaucoup dépendent des évêques. Nos pays ont besoin d’évêques Summorum Pontificum.
Sur le site du Catholic Herald, un article très intéressant est en lecture. Le signataire de l’article, Mark Greaves, a rendu visite aux célèbres Rédemptoristes transalpins pour comprendre leur histoire et leur réconciliation avec Rome. Il s’est entretenu avec le Father Michael Mary, fondateur de cette communauté en 1988.
La réconciliation de cette communauté avec Rome est à mettre directement au bilan du Motu Proprio Summorum Pontificum, puisque celui-ci a servi de déclencheur à un processus de réflexion.
Father Mary déclare qu’il n’avait pas l’intention de se réconcilier avec Rome au départ puisqu’il estimait que le Vatican était dans l’erreur. Mais lors d’une conférence de Mgr Fellay, il a entendu celui-ci parler d’une éventuelle démarche auprès de Rome pour obtenir la juridiction concernant les mariages, question canonique particulièrement délicate. Or, jusqu’ici, la Fraternité Saint-Pie X affirmait, selon lui, avoir les compétences nécessaires. De ce fait, pourquoi demander une autorisation pour un pouvoir que l’on a déjà. Notons que dans son article, Mark Greaves précise que Mgr Fellay nie avoir fait une telle déclaration. Toujours est-il qu’à partir de ce moment, le Father Michael Mary a voulu cerner au mieux leur position canonique. Après une tentative infructueuse auprès de dominicains français – lesquels ? – il s’est tourné vers l’abbé Joseph Bisig de la Fraternité Saint-Pierre. La suite des événements, ce fut un voyage à Rome, la levée des sanctions, l’acceptation par Rome des constitutions s’appuyant sur les anciennes constitutions rédemptoristes de 1921 et 1936.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Non, bien sûr !
D’abord, la communauté s’est divisée, des Pères et des Frères sont partis, emportant avec eux les apostolats. Une majorité des laïcs en lien avec la communauté jusqu’ici a rompu les contacts. Les abonnés à leur publication sont passés de 4 000 à 2 000.
Mais, plus encore, ils attendent de l’évêque, dont ils dépendent, l’érection de leur communauté, lequel évêque dit attendre l’avis de la Congrégation des religieux. Selon Mark Greaves, la communauté fait preuve de foi et de joie, malgré les épreuves de l’attente et de l’abandon, voire des critiques très dures venues des anciens amis. Deux frères devraient être ordonnés.
Une communauté réconciliée avec Rome ; un évêque qui traîne à prendre une décision. Un bon exemple du bilan du Motu Proprio. Beaucoup de choses ont été faites, d’autres restent encore à faire. Beaucoup dépendent des évêques. Nos pays ont besoin d’évêques Summorum Pontificum.