SOURCE - Mgr Fellay, sspx - mis en ligne par La Porte Latine - 10 avril 2011
La nouvelle année nous a réservé bien des surprises, plutôt désagréables pour ne pas dire dramatiques. Nous parlons évidemment des événements qui affectent l’Eglise, et non pas des catastrophes en chaîne au Japon, ni des troubles dans les pays arabes et en Afrique qui devraient pourtant servir à tous d’avertissement ! Mais qui les comprend encore ainsi ?
Oui, bien plus dommageables que toute catastrophe naturelle – avec ses morts, ses tragédies, ses souffrances très douloureuses – sont les catastrophes qui blessent ou qui tuent les âmes. Si les hommes prenaient autant de soin de leur âme que de leur corps, la face de la terre serait changée. Mais ce qui, à juste titre, fait réagir et chercher la guérison au niveau du corps humain – à cause de la douleur immédiate ressentie –, n’existe hélas presque pas au niveau de notre esprit. Le péché qui cause tant de mal à toute l’humanité et à chaque être humain, n’est que fort peu ressenti, et c’est pourquoi on n’en recherche pas les remèdes adéquats. Nous parlons de catastrophe spirituelle : en effet, quel autre nom peut-on donner à un événement qui fourvoie une multitude d’âmes ? Qui met en péril le salut de millions, voire de milliards d’âmes ? Or au moins deux faits susceptibles d’entraîner la non-conversion, et donc la perte éternelle des âmes, ont été annoncés à Rome au début de cette année : la béatification du pape Jean-Paul II et le renouvellement de la journée de prières d’Assise, à l’occasion du 25e anniversaire de la première rencontre de toutes les religions organisée à Assise par le même Jean-Paul II.
Pour ceux qui auraient de la peine à comprendre la signification de ces deux évènements, nous citons tout simplement ce qu’écrivait M. l’abbé Franz Schmidberger, premier successeur de Mgr Marcel Lefebvre à la tête de la Fraternité Saint-Pie X, il y a vingt-cinq ans dans cette même Lettre aux amis et bienfaiteurs. Il y faisait une liste non exhaustive des actes posés par le pape Jean-Paul II, que l’on va béatifier :
« Le 25 janvier 1986, le Pape, dans un sermon donné en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, invite toutes les religions à Assise pour prier ensemble pour la paix.
Il suffit de jeter un regard sur les événements des trois dernières années pour voir à quel point nous nous approchons maintenant de l’établissement d’une grande religion universelle sous la présidence du Pape, avec le seul dogme de la liberté, égalité et fraternité de la révolution française et des loges maçonniques.
1. Le nouveau Droit Canon, promulgué par le Pape lui-même le 25 janvier 1983, abolit l’état clérical. Dorénavant, l’Eglise est le “peuple de Dieu” dans un sens protestant et égalitaire, sans subordonnés et sans chefs. La hiérarchie n’est qu’un “service” ; selon l’exposé de Jean-Paul II dans sa Constitution, l’Eglise se définit comme une “communion” et par son “souci de l’œcuménisme”. Le canon 844 permet expressément l’intercommunion, le canon 204 mélange le sacerdoce du prêtre avec le sacerdoce spirituel des laïcs, etc.
2. Le dimanche 11 décembre 1983, le Pape prêche dans une église protestante de Rome, et ceci après s’y être invité plus ou moins lui-même.
3. L’évêque de Sherbrooke au Québec (Canada) a invité à plusieurs reprises les protestants dans sa cathédrale pour leur fausse ordination. Il a lui-même participé à une de ces cérémonies et a reçu la “communion” de la main d’une pastoresse nouvellement ordonnée.
4. Le 18 février 1984, un nouveau concordat est conclu entre le Saint-Siège et l’Italie : désormais en application de la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse, l’Italie n’est plus un Etat catholique, mais un Etat laïc, c’est-à-dire athée ; d’après le même document, Rome n’est plus la Ville sainte !
5. Le 10 mai 1984, le pape visite un temple bouddhiste en Thaïlande, il se déchausse et s’assied au pied du bonze bouddhiste, assis lui-même devant l’autel où se trouve une grande statue de Bouddha.
6. Dans leur lettre pastorale du 16 septembre 1984, les évêques suisses arrivent à cette conclusion importante que « Le désir de recevoir ensemble le même pain à la même table, c’est-à-dire le désir que la messe et la cène ne soient plus célébrées séparément, vient de Dieu ». « Il faut cependant envisager avec prudence le moment où nous allons réaliser ce désir », ajoutent les évêques. De plus ils ont soutenu un projet de loi visant à changer le droit matrimonial et qui détruit, ni plus ni moins, le mariage et la famille. Et bien, grâce à leur soutien, ce nouveau droit matrimonial a été accepté en Suisse le 22 septembre 1985. Une fois de plus, les évêques s’avèrent être non seulement les fossoyeurs de l’ordre surnaturel, mais même de l’ordre naturel établi par Dieu.
7. L’épiscopat français continue à imposer le catéchisme hérétique Pierres vivantes pour l’instruction religieuse, au grand détriment des enfants. « Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne, et qu’on le précipitât au fond de la mer » (Mtt. 18, 6).
8. Une déclaration commune du Cardinal Höffner et de M. Lohse, président du conseil de l’Eglise Evangélique d’Allemagne, signée le 1er janvier 1985, accorde aux époux des mariages mixtes la liberté de se marier, de faire baptiser leurs enfants et de les élever dans l’une ou l’autre Eglise. Or le Droit Canon de 1917, canon 2319, punit chacun de ces trois crimes d’une excommunication spéciale.
9. Dans son livre Entretien sur la Foi (1985), le Cardinal Ratzinger prétend que les autres religions sont à la rigueur des moyens « extraordinaires » de salut. Non, Eminence, Jésus-Christ seul, Lui tout seul, est la Voie, la Vérité et la Vie ; personne ne vient au Père que par Lui !
10. Dans une note sur la présentation du judaïsme dans la catéchèse, publiée le 24 juin 1985, le Cardinal Willebrands prétend que nous attendons le Messie avec les Juifs ! Et il se réfère au Pape lui-même, qui a déclaré devant les Juifs, le 17 novembre 1980 à Mayence, que l’Ancienne Alliance n’est pas encore abolie.
11. Durant l’été 1985, le Vatican envoie un délégué officiel à la pose de la première pierre d’une nouvelle mosquée géante à Rome.
12. En août 1985, il proclame aux jeunes musulmans à Casablanca que nous chrétiens, nous adorons le même Dieu qu’eux – comme s’il y avait une très Sainte Trinité et une Incarnation de Dieu dans l’Islam ! – Peu de jours après, il se rend, avec des prêtres animistes et leur escorte, à la périphérie de Lohomay, à un culte dans la “forêt sainte” où l’on évoque “la force de l’eau” et les âmes divinisées des ancêtres. Et au moins deux fois, à Kara et à Togoville – à Kara avant la sainte Messe ! – il verse de l’eau et jette de la farine de maïs dans le fond sec d’une écorce de courge, geste par lequel on professe une croyance religieuse fausse.
13. Une commission catholique-évangélique, constituée pour clôturer la visite du Pape en Allemagne en 1980, déclare dans son rapport final publié le 24 janvier 1986 qu’il n’y a plus de divergences entre les deux confessions en ce qui concerne la justification, l’eucharistie, le sacerdoce et la papauté. Il n’échappe pas à un observateur attentif qu’on proclame ici ouvertement la religion unifiée œcuménique.
14. Et maintenant, le 25 janvier 1986, il appelle toutes les religions à se réunir à Assise pour une prière de paix en automne. (…) – « Quel Dieu vont donc prier ceux qui nient expressément la divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ ? C’est là une véritable insinuation du diable », commente Monseigneur Lefebvre.
15. Enfin, au cours du voyage en Inde, le Pape ne parle que de dialogue, de compréhension mutuelle des religions, afin de promouvoir en commun la fraternité humaine et le bien-être social.
Croyez-vous, bien chers amis, que cet exposé soit pour nous une bonne nouvelle ? C’est rempli de douleur que nous l’avons rédigé, dans le seul souci du bien de la sainte Eglise. De même, nous sommes loin de vouloir juger le Pape. – Nous laissons volontiers cette tâche délicate à un jugement ultérieur de l’Eglise. Nous ne faisons pas partie de ceux qui déclarent hâtivement le siège papal vacant, mais nous nous laissons conduire par l’Histoire de l’Eglise. Le Pape Honorius fut anathématisé par le VIe Concile œcuménique à cause de ses faux enseignements, mais jamais on n’a prétendu que Honorius n’était pas Pape. Cependant, il nous est impossible de fermer les yeux devant les faits.
Et les instructions secrètes des Carbonari ainsi que leur correspondance, vers 1820, sont aussi des faits ! Nous y lisons :
« Le travail que nous allons entreprendre (…) peut durer plusieurs années, un siècle peut-être (…). Ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins (…). Avec cela, pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Eglise, (…) nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot (…). Pour nous assurer un pape dans les proportions voulues, il s’agit d’abord de lui façonner (…) une génération digne du règne que nous rêvons (…). Faites-vous une réputation de bon catholique (…). Cette réputation donnera facilement accès à nos doctrines parmi le jeune clergé (…). Dans quelques années, ce jeune clergé aura, par la force des choses, envahi toutes les fonctions (…) ; il sera appelé à choisir le Pontife (…) et ce Pontife, comme la plupart de ses contemporains, sera nécessairement (…) imbu des principes (…) humanitaires que nous allons mettre en circulation ».
« Nous devons (…) arriver, par de petits moyens bien gradués (…), au triomphe de l’idée révolutionnaire par un pape (…). Ce projet m’a toujours paru d’un calcul surhumain ».
Bien plus, nous lisons dans le petit exorcisme de Léon XIII, en sa version originale :
« Voici que des ennemis très rusés ont rempli d’amertume l’Eglise, épouse de l’Agneau immaculé, l’ont abreuvée d’absinthe, ils ont jeté des mains impies sur tout ce qui est désirable en elle. Là où le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la vérité fut établie comme une lumière pour les nations, là ils ont posé le trône de l’abomination de leur impiété ; afin que, le pasteur une fois frappé, ils puissent disperser le troupeau ».
Que faire, face à cette situation, humainement parlant, désespérée ? Prier, travailler et souffrir avec l’Eglise. »
Est-ce que, vingt-cinq ans plus tard, ces paroles ont perdu de leur force ? On a pu espérer, avec la venue de Benoît XVI, un redressement de la situation, puisque lui-même reconnaissait que la sainte Eglise se trouvait dans une situation dramatique. Et de fait il a posé plusieurs jalons qui peuvent certainement servir à une restauration, au milieu de beaucoup d’hostilité. Les actes bienveillants qu’il a posés en faveur de notre Fraternité sont très présents à notre mémoire reconnaissante. Mais le renouvellement d’Assise, même édulcoré, même modifié, comme cela semble être son intention, rappellera inévitablement le premier Assise qui fut scandaleux sous tant d’aspects, dont un des plus remarquables fut ce spectacle lamentable et affligeant où l’on a pu voir côte à côte le Vicaire du Christ et une multitude bariolée de païens invoquant leurs faux dieux et leurs idoles, – la pose de la statue de Bouddha sur le tabernacle de l’église Saint-Pierre d’Assise demeurant la plus saisissante et la plus effroyable illustration. Or lorsqu’on entend fêter l’anniversaire d’une telle réunion, on s’interdit par le fait même d’en blâmer l’initiateur. Benoît XVI a écrit à un pasteur évangéliste qui protestait contre ce nouvel Assise, qu’il allait tout entreprendre pour éviter le syncrétisme. Mais va-t-on dire aux participants venant d’autres religions qu’il n’y en a qu’une seule vraie qui sauve ? Va-t-on leur dire qu’il n’y a aucun autre nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé que le nom de Jésus, comme l’a enseigné saint Pierre, le premier pape ? (cf. Actes, 4,12) Ce sont là pourtant dogmes de foi.
Si on leur tait des vérités si essentielles, on les trompe ! Si on leur cache l’unique nécessaire, unum necessarium, en leur faisant croire que tout est bien ainsi, car le Saint Esprit se sert aussi des autres religions comme moyens de salut, même si l’on parle de moyens extraordinaires, selon le magistère nouveau du Concile Vatican II, on les induit en erreur, les privant du moyen de se sauver.
Quant à la béatification de Jean-Paul II, elle va avoir pour effet immédiat de consacrer l’ensemble de son pontificat, toutes ses entreprises, même les plus scandaleuses, celles qui sont décrites ci-dessus et les autres, comme le baiser du Coran et les multiples cérémonies de repentance qui laissent penser que l’Eglise est coupable des schismes qui ont vu se perdre nombre d’âmes chrétiennes par la séparation d’avec notre Mère la Sainte Eglise, et par l’adhésion à l’erreur et à l’hérésie. En pratique, tout cela conduit à l’indifférentisme dans la vie de tous les jours, et les quelques efforts de Rome pour faire changer quelque peu un cap si nocif à l’Eglise n’offrent que de maigres résultats : l’Eglise elle-même est exsangue.
On nous dira que nous exagérons, que nous dramatisons ou que nous usons d’une rhétorique de circonstance ; pourtant ce constat dramatique se trouve dans la bouche même des papes Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Mais il apparaît comme une étoile filante dans le firmament, bien vite oubliée et laissant totalement indifférente la multitude qui n’a cure de regarder en haut, vers le Ciel.
Que faire ? Que pouvons-nous faire de notre côté, bien chers amis ? « Prière et pénitence » était le mot d’ordre laissé par notre bonne Mère du Ciel, la très sainte Vierge Marie tant à Lourdes qu’à Fatima ; ces directives célestes valent toujours et même encore plus qu’au moment où elles ont été prononcées. Beaucoup d’entre vous se demandent quel fut l’effet de notre Croisade du Rosaire terminée l’an passé. Nous en avons transmis le résultat accompagné de notre requête au Souverain Pontife qui n’a pas daigné répondre, ne serait-ce que par un accusé de réception. Cependant cela ne doit pas nous décourager. Notre prière s’est élancée vers le Ciel, vers Notre Dame, notre Mère si bonne et si miséricordieuse, et vers le Dieu des Miséricordes ; nous n’avons donc pas le droit de douter que nous serons exaucés, selon les dispositions infaillibles de la divine Providence. Sachons faire confiance au bon Dieu. Toutefois, la situation de l’Eglise et du monde nous suggère de vous demander instamment de ne pas arrêter ce mouvement de prière pour le bien de l’Eglise et du monde, pour le triomphe du Cœur Immaculé de Marie. L’intensité de la crise, la multiplication de toutes sortes de malheurs qui frappent ou menacent l’humanité, exige de notre part une attitude qui y corresponde: « Il faut toujours prier et ne jamais cesser, oportet semper orare et numquam deficere. » (Luc 18,1)
C’est pourquoi il nous semble urgent et plus qu’opportun, vu le redoublement d’intensité des maux qui submergent la sainte Eglise de lancer encore une fois une croisade du Rosaire, une croisade de prière et de pénitence. Nous vous invitons à unir tous vos efforts, toutes vos forces pour former à partir de Pâques de cette année et jusqu’à la Pentecôte 2012 un nouveau bouquet spirituel, une nouvelle chaîne de ces roses si agréables à Notre Dame, pour la supplier d’intercéder en faveur de ses enfants auprès de son divin Fils et du Père tout-puissant. La confusion ne fait qu’augmenter parmi les âmes, elles sont livrées aux loups ravisseurs jusque dans la bergerie. L’épreuve est si forte que même les élus se perdraient, si elle n’était abrégée. Les quelques éléments réconfortants de ces dernières années ne sont pas suffisants pour oser dire que les choses ont vraiment changé en profondeur. Ils donnent de grands espoirs pour le futur, mais comme la lueur que l’on aperçoit lorsque l’on se trouve encore au fond du tunnel. Aussi demandons de tout cœur son intervention à notre Mère du ciel afin que cette terrible épreuve soit abrégée, que la chape moderniste qui enserre l’Eglise – depuis Vatican II au moins – soit déchirée, que les Autorités accomplissent leur rôle salvifique auprès des âmes, que l’Eglise retrouve son éclat et sa beauté spirituels, que les âmes dans le monde entier puissent entendre la Bonne Nouvelle qui convertit, recevoir les Sacrements qui sauvent en retrouvant l’unique bercail. Ah ! comme nous aimerions pouvoir utiliser un langage moins dramatique, mais ce serait un mensonge et une négligence coupable de notre part que de vous tranquilliser en vous laissant dans l’espoir que les choses vont s’améliorant d’elles-mêmes.
Nous comptons sur votre générosité pour réunir à nouveau un bouquet d’au moins douze millions de chapelets pour que l’Eglise soit délivrée des maux qui l’accablent ou qui la menacent dans un avenir proche, que la Russie soit consacrée et que le Triomphe de l’Immaculée arrive bientôt.
Afin que nos prières soient encore plus efficaces et que chacun puisse en retirer un bienfait plus grand, nous voudrions terminer en rappelant que lorsqu’on récite le Rosaire, le plus important n’est pas le nombre d’Ave Maria, mais bien la manière dont on les prie. Le risque de monotonie ou de distraction peut être combattu efficacement en priant le Rosaire selon les indications de Marie elle-même : en égrenant le chapelet, il s’agit de méditer sur les scènes de la vie et les mystères de Notre Seigneur et de sa sainte Mère. Le plus important est ce contact avec la vie du Sauveur qui s’établit lorsqu’on pense amoureusement aux événements énoncés à chaque dizaine, les « mystères » du Rosaire. Les dizaines d’Ave deviennent comme une mélodie de fond qui accompagne et soutient ce puissant et doux contact avec Dieu, avec Notre Seigneur et Notre Dame. Sœur Lucie de Fatima a pu dire, à la suite des papes, que Dieu a voulu conférer une puissance toute spéciale à cette prière, de telle façon qu’il n’y ait aucun problème qui ne puisse être résolu par cette magnifique oraison. Nous nous permettons d’insister sur la prière en famille, qui donne tous les jours ses preuves d’efficacité en protégeant les enfants et la jeunesse des tentations et dangers effrayants du monde moderne, qui protège l’unité familiale au milieu de tant de périls qui la menacent. Ne nous laissons pas décourager par le silence apparent de la divine Providence après notre dernière croisade. N’est-ce pas ainsi que Dieu aime que nous lui prouvions, dans les choses importantes, que nous savons estimer ce que nous demandons à sa juste valeur et que nous sommes prêts à y mettre le prix ?
Au moment d’aborder la Passion de Notre Seigneur, la Semaine Sainte et la glorieuse Résurrection du Sauveur, nous demandons à Notre Dame qu’elle daigne bénir votre générosité, vous prendre sous sa bienveillante protection et exaucer vos prières instantes
Menzingen, 1er Dimanche de la Passion
+Bernard Fellay, Supérieur général