L’IBP et l’association Montfort du professeur Orlando Fedeli Le témoignage du padre Renato Leite (brésilien) |
14 août 2008 |
L’IBP et l’association Montfort du professeur Orlando Fedeli – 14 août 2008 Le témoignage du padre Renato Leite (brésilien) Cher amis, Je parle ici comme témoin : Il nous faut reconnaître le mérite de nombreux amis du professeur Orlando qui sous son inspiration firent tout ce qu’ils purent pour soutenir et encourager le travail de l’IBP au Brésil. La générosité de certains a été réellement admirable mais, le discours selon lequel l’appui fut donné à l’IBP en raison de son combat en faveur de la Messe Tridentine et de la critique au Concile Vatican II est au minimum ‘incomplet’ pour ne pas dire ‘suspect’. La maison de l’IBP située dans le quartier d’Ipiranga et que j’ai dirigé durant 8 mois, a été instituée pour une finalité spécifique : ‘Préparer les élèves du Professeur Orlando pour qu’ils entrent dans le séminaire de l’IBP à Courtalain, en France’. Et évidemment, cette préparation serait en priorité à la charge du professeur Orlando qui avec ses amis, ‘payait toutes les factures de la maison’, imaginant avoir une sorte de ‘’droit acquis’’ pour procéder ainsi en ce qui regarde la formation des garçons. Un fait important qu’il faut rappeler est que la maison de l’IBP installée ici n’a pas été une initiative de l’Institut mais une « offre » du professeur Orlando suivant un accord préalable avec l’abbé Navas du Chili, qui était alors supérieur de l’Institut en Amérique Latine et ancien ami du professeur, pour que la maison puisse fonctionner comme nous le décrivons ci-dessus. La maison serait un instrument pour que le professeur puisse atteindre l’un de ses objectifs les plus osés : Avoir des prêtres sous son commandement direct. Et, pour l’obtenir, il serait envoyé à Courtalain un nombre toujours plus élevé d’élèves du professeur qui, ordonnés prêtres, garantiraient l’influence et le contrôle de l’Institut du Bon Pasteur par le professeur et ses amis, se souvenant que l’IBP naquit pontifical, c’est à dire déjà « grand » canoniquement parlant, avec l’approbation directe du Pape et donc ‘’tentateur’’. Juste après sa première et dernière visite de la maison, et juste après celle de deux de ses collaborateurs directs en France, le supérieur général de l’IBP, l’abbé Philippe Laguérie n’a pas aimé l’ingérence du professeur et a exigé de l’abbé Navas qu’il prenne les mesures nécessaires en établissant comme stratégie d’action relative au professeur, « l’homme aux idées bizarres qui voulaient contrôler l’IBP », ce qui suit : « Votre argent oui, vos idées non ». Le professeur Orlando a immédiatement réagit en accusant l’abbé Navas d’être l’unique responsable de la tentative visant à l’écarter de la maison et a ainsi rompu avec lui. Un peu plus tard, le professeur voyageait pour l’Europe et rencontrait l’abbé Laguérie qui, ne voulant pas perdre le « dividende politico-ecclésiastique » d’avoir une maison de l’Institut à São Paulo, « autorisa » le professeur à donner des cours... Ici commence ‘’l’exode’’ de prêtres et de séminaristes qui demeuraient là, et moi parmi eux, et enfin nous nous rendons compte de l’embarras dans lequel nous nous étions mis. Après ‘’l’accord’’, l’abbé Perrel est envoyé pour assumer la direction de la maison avec mission de conclure le travail non terminé par l’abbé Navas, et ceci malgré la supposée autorisation donnée pour les cours réclamés par le professeur. Maintenant les choses ainsi en accord avec les ordres de l’abbé Laguérie, une ‘guerre froide’ commence entre l’abbé Perrel et le professeur Orlando ainsi définie : « Puisque le professeur ne peut pas donner de cours dans la maison de l’IBP pour l’abbé et pour les séminaristes, l’abbé Perrel ne peut pas donner de cours et de formation pour les amis du professeurs » Ceci explique la ligne de pensée de l’abbé (Perrel) dans le sermon de la dernière messe lorsqu’il affirma que : « Durant ces six mois au Brésil, j’ai eu le sentiment que pour beaucoup le prêtre est uniquement un distributeur de sacrements. » Et aussi : « C’est sur ce point que l’attitude de certains est fausse car ils limitèrent le prêtre à la chapelle, en l’empêchant d’aller plus loin dans sa paternité spirituelle. » Faisant ainsi une référence claire à la crise engageant, le groupe d’ amis du professeur à São José dos Campos, lui-même, et le propre professeur, peu de jours avant la dernière messe. J’aimerais terminer ces éclaircissements en rappelant à tous que toute cette confusion doit être ‘créditée’ aux comptes des vanités de deux personnes : Premièrement au compte du professeur Orlando qui vit en oubliant que, peu importe ce qu’il dise ou fasse, il reste toujours un laic n’ayant pas d’autorité d’enseignement dans l’Eglise pour soumettre des prêtres et former des séminaristes comme il le prétendait dans cette malheureuse entreprise avec l’IBP. Telle tâche est réservée exclusivement aux évêques membres de la Hiérarchie à laquelle il ne fait pas partie. En second lieu au compte de l’abbé Laguérie Supérieur Général de l’IBP qui a l’autorité directe sur les prêtres et sur la formation des séminaristes, et qui discordant ‘depuis toujours’ avec les idées du professeur, avait l’obligation morale de le faire connaître clairement sans ‘simuler’ une autorisation qui par après s’est avérée inexistante et qui a produit d’ innombrables tourments permettant à ‘l’oportunisme’ de l’emporter sur la franchise et la sincérité. Je regrette tout cela et je prie la Miséricorde de Dieu de manière particulière pour ceux qui défendant la ‘bannière de la Foi Catholique’ terminent en ayant dans la pratique les mêmes attitudes que ceux qu’ils disent combattre. En les Coeurs Sacrés de Jésus et de Marie Padre Renato Leite |