SOURCE - Ennemond - Le Forum Catholique - 15 novembre 2013
Si des mesures disciplinaires sont prises au sein de la FSSPX, c'est que « quelques prêtres se sont laissés effectivement aller à des menées anonymes et gravement subversives contre l’autorité de la Fraternité » (cf. communiqué de l'abbé de Cacqueray du 7 mars 2013).
Lorsque des prêtres, qui sont censés enseigner la vérité - c'est-à-dire le vrai - sont finalement confondus en train de préparer et diffuser des lettres de corbeau pour semer le trouble dans les esprits, les supérieurs ne peuvent en conscience que s'inquiéter des dispositions avec lesquels sont célébrés les saints mystères. Lorsque ces attitudes sont assumées et justifiées, il n'est pas étonnant que des décisions de précaution soient prises. C'est dans cet esprit, soucieux des fidèles et du Sacrement qu'ont, je pense, agi les abbés Wuilloud, Petrucci et Quilton. Comparer ce genre de posture incriminée à l'attitude du fondateur de la FSSPX est particulièrement inapproprié. Les lettres anonymes ou les pétitions agressives, tout cela Mgr Lefebvre les jetait à la corbeille. Il ne s'abaissait pas à ces bassesses. Interrogez ceux qui l'ont côtoyé de près.
Par ailleurs, comme des chiffres fantaisistes circulent dans les commentaires, précisons ceci :
- Avant de parler de lettre des « trente-sept » prêtres du district de France, il est utile de rappeler que son supérieur, l'abbé de Cacqueray, « après avoir pris le temps de procéder à des vérifications », a parlé d'affabulation à propos de ce chiffre.
- Après la parution de cette lettre et la découverte de l'action de trois membres de la Fraternité, aucune exclusion n'a été notifiée à ses rédacteurs. Une exclusion aurait été simple étant donné les faits incriminés. Les supérieurs ont donné une nouvelle chance, même si leur clémence n'est guère reconnue par les esprits passionnés. Seul l'un des trois a préféré ne pas saisir cette chance en désobéissant à ses supérieurs et a abandonné de fait la Fraternité en ne rejoignant pas son affectation. Ce chiffre de dix ne correspond pas à la réalité. Néanmoins, depuis deux ans et demi, la FSSPX a dû déplorer une vingtaine de départs (volontaires ou forcés). Toutefois, ce n'est pas une première. A la veille d'une exclusion de grande ampleur au sein d'un district, le fondateur s'était pourtant exclamé : « S’il en reste trois, eh bien ils resteront trois qui resteront fidèles. »
Enfin, devant des actes subversifs, interdits à des fidèles, a fortiori des prêtres, il était normal que les supérieurs rétablissent la justice. Il en va de l'honneur des centaines de prêtres, de frères, de sœurs et oblates de la Fraternité, dont l'image est abîmée par quelques agissements et par des étalages publics dont on ne soupçonne pas l'effet dévastateur. Or ces âmes religieuses vivent dans le silence qui fait l'apanage des saints et dans l'obéissance vécu au quotidien. C'est là leur oblation de chaque jour. Là est la véritable Fraternité, non dans quelques coups de claviers acerbes et agités qui sont l'écume de ces crises qui disparaissent avec le temps.
« On dirait que le Bon Dieu veut tous les trois ans nous donner une épreuve pour nous sanctifier et puis, en même temps, pour bien remettre dans la bonne direction la Fraternité. » (Mgr Marcel Lefebvre)
Si des mesures disciplinaires sont prises au sein de la FSSPX, c'est que « quelques prêtres se sont laissés effectivement aller à des menées anonymes et gravement subversives contre l’autorité de la Fraternité » (cf. communiqué de l'abbé de Cacqueray du 7 mars 2013).
Lorsque des prêtres, qui sont censés enseigner la vérité - c'est-à-dire le vrai - sont finalement confondus en train de préparer et diffuser des lettres de corbeau pour semer le trouble dans les esprits, les supérieurs ne peuvent en conscience que s'inquiéter des dispositions avec lesquels sont célébrés les saints mystères. Lorsque ces attitudes sont assumées et justifiées, il n'est pas étonnant que des décisions de précaution soient prises. C'est dans cet esprit, soucieux des fidèles et du Sacrement qu'ont, je pense, agi les abbés Wuilloud, Petrucci et Quilton. Comparer ce genre de posture incriminée à l'attitude du fondateur de la FSSPX est particulièrement inapproprié. Les lettres anonymes ou les pétitions agressives, tout cela Mgr Lefebvre les jetait à la corbeille. Il ne s'abaissait pas à ces bassesses. Interrogez ceux qui l'ont côtoyé de près.
Par ailleurs, comme des chiffres fantaisistes circulent dans les commentaires, précisons ceci :
- Avant de parler de lettre des « trente-sept » prêtres du district de France, il est utile de rappeler que son supérieur, l'abbé de Cacqueray, « après avoir pris le temps de procéder à des vérifications », a parlé d'affabulation à propos de ce chiffre.
- Après la parution de cette lettre et la découverte de l'action de trois membres de la Fraternité, aucune exclusion n'a été notifiée à ses rédacteurs. Une exclusion aurait été simple étant donné les faits incriminés. Les supérieurs ont donné une nouvelle chance, même si leur clémence n'est guère reconnue par les esprits passionnés. Seul l'un des trois a préféré ne pas saisir cette chance en désobéissant à ses supérieurs et a abandonné de fait la Fraternité en ne rejoignant pas son affectation. Ce chiffre de dix ne correspond pas à la réalité. Néanmoins, depuis deux ans et demi, la FSSPX a dû déplorer une vingtaine de départs (volontaires ou forcés). Toutefois, ce n'est pas une première. A la veille d'une exclusion de grande ampleur au sein d'un district, le fondateur s'était pourtant exclamé : « S’il en reste trois, eh bien ils resteront trois qui resteront fidèles. »
Enfin, devant des actes subversifs, interdits à des fidèles, a fortiori des prêtres, il était normal que les supérieurs rétablissent la justice. Il en va de l'honneur des centaines de prêtres, de frères, de sœurs et oblates de la Fraternité, dont l'image est abîmée par quelques agissements et par des étalages publics dont on ne soupçonne pas l'effet dévastateur. Or ces âmes religieuses vivent dans le silence qui fait l'apanage des saints et dans l'obéissance vécu au quotidien. C'est là leur oblation de chaque jour. Là est la véritable Fraternité, non dans quelques coups de claviers acerbes et agités qui sont l'écume de ces crises qui disparaissent avec le temps.
« On dirait que le Bon Dieu veut tous les trois ans nous donner une épreuve pour nous sanctifier et puis, en même temps, pour bien remettre dans la bonne direction la Fraternité. » (Mgr Marcel Lefebvre)