SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - DICI - 1er août 2014
Le pape François a de nouveau accordé un entretien au journaliste Eugenio Scalfari qui clame partout, haut et fort, son athéisme. La fois précédente, en octobre, on s’était aperçu que l’entretien n’avait pas été enregistré, mais retranscrit de mémoire… Cette fois-ci, selon le porte-parole du Saint-Siège, il manquait des guillemets… Ces remarques de forme pour révélatrices qu’elles soient du peu de sérieux de ce journaliste et de ceux qui le laissent opérer et réopérer, ne sont rien à côté des propos qui sont rapportés comme ayant été prononcés par le pape : en octobre, «chacun a une idée à lui du Bien et du Mal et chacun doit choisir de suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait.» ; en juillet, «le problème (du mariage des prêtres) existe certainement mais n’est pas d’une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai».
Le pape François a de nouveau accordé un entretien au journaliste Eugenio Scalfari qui clame partout, haut et fort, son athéisme. La fois précédente, en octobre, on s’était aperçu que l’entretien n’avait pas été enregistré, mais retranscrit de mémoire… Cette fois-ci, selon le porte-parole du Saint-Siège, il manquait des guillemets… Ces remarques de forme pour révélatrices qu’elles soient du peu de sérieux de ce journaliste et de ceux qui le laissent opérer et réopérer, ne sont rien à côté des propos qui sont rapportés comme ayant été prononcés par le pape : en octobre, «chacun a une idée à lui du Bien et du Mal et chacun doit choisir de suivre le Bien et combattre le Mal selon l’idée qu’il s’en fait.» ; en juillet, «le problème (du mariage des prêtres) existe certainement mais n’est pas d’une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai».
Ce que l’on attend ce ne sont pas des considérations sur le peu de fiabilité de Scalfari, c’est un démenti clair et net. Sur le fond : contre le relativisme, contre le mariage des prêtres. Or on se contente d’enlever l’entretien d’octobre du site du Vatican et de se moquer des « lecteurs ingénus » de l’entretien de juillet. C’est un peu court !
Certes, le P. Lombardi est dans une situation très délicate. Il lui faut sans cesse rectifier, recadrer, nuancer… Il doit toujours préciser avec des subtilités infinies… Lombardi-ci, Lombardi-là… Mais ce n’est pas d’un Figaro dont nous avons besoin, plutôt d’un Observateur romain rigoureux et vigoureux. Sans doute est-ce aujourd’hui trop demander !
Abbé Alain Lorans