SOURCE - FSSPX Actualités - 8 novembre 2017
Le constat qui vient de l’Assemblée plénière de l’épiscopat français, tenue à Lourdes en novembre 2017, est sans appel : en 2000, la France comptait 976 séminaristes diocésains. On en recense 662 en 2016, soit une baisse de 30%.
Le constat qui vient de l’Assemblée plénière de l’épiscopat français, tenue à Lourdes en novembre 2017, est sans appel : en 2000, la France comptait 976 séminaristes diocésains. On en recense 662 en 2016, soit une baisse de 30%.
Il y a actuellement 32 séminaires et maisons de formation sur le territoire français. S'y ajoutent trois maisons à Bruxelles, ainsi que le Séminaire français de Rome, a précisé le père Jean-Luc Garin, supérieur du séminaire de Lille et président du Conseil national des grands séminaires.
De plus, 152 jeunes sont en propédeutique, l’année de discernement préalable à l’entrée au séminaire proprement dit. Ils se répartissent sur 14 lieux spécialement consacrés à ce discernement. Tous les jeunes gens ne franchissent pas forcément la porte du séminaire à l’issue de ce temps de réflexion.
Mgr Jérome Beau, évêque auxiliaire de Paris, a posé une question qui risque de faire débat entre les évêques : la possible réduction du nombre des séminaires. Actuellement, cinq séminaires rassemblent la moitié des séminaristes de France.
Ce que ne dit pas ce panorama rapporté de Lourdes par Gauthier Vaillant pour le journal La Croix, c’est la part représentée par les séminaristes français attachés à la Tradition. Or une étude parue sur Riposte Catholique le 21 août 2017 et relayée par cath.ch, montre qu’ils sont 160 en 2017 à se préparer à célébrer la messe selon le missel de Jean XXIII, avec un taux de croissance annuel de 2%.
(Sources : Riposte Catholique/cath.ch/La Croix - FSSPX.Actualités - 08/11/17)