SOURCE - Abbé Philippe Laguérie, ibp - 10 septembre 2010
Il me semble que quelques distinctions sont omises dans le jugement que l’on porte, ici ou là, sur la valeur d’un rite et que la précipitation en ce domaine peut mener, hélas, aux extrêmes les plus fâcheux. Apprécier la valeur d’un rite est une question qui avait été épargnée aux anciens (tant mieux pour eux) et qu’ils auraient même crié au scandale au seul énoncé du problème, pourvu que ce rite fût certifié par l’Autorité de l’Eglise, évidemment. Nous n’en sommes malheureusement plus là et le moindre catholique doit se poser cette question, non seulement au regard des innombrables abus et fantaisies liturgiques auxquels il a malheureusement assisté, mais aussi, hélas, au regard de la messe promulguée par le pape Paul VI, comme d’ailleurs concernant l’ensemble de la réforme des rites sacramentels.
Quelques distinctions sont indispensables pour avancer sereinement et sans risquer… l’hérésie !
1) On ne parlera pas ici du rite « in fieri » (élaboration et promulgation) mais uniquement « in facto esse » (le rite produit). La promulgation « in fieri » et les graves questions, canoniques et théologiques, qu’elle a posées ne laissent pas d’être préoccupantes. Par exemple, on nous a soutenu, de mai 1976 à juillet 2007 que la promulgation du nouveau rite supprimait l’ancien et c’était faux. Passons, puisque ce n’est pas notre sujet, même si bien des bizarreries devraient, encore aujourd’hui, être rappelées avec fruits. L’ordo de Paul VI a été promulgué par l’Autorité légitime et nous le recevons comme tel, un point c’est tout. Même si son élaboration et sa promulgation constituaient une imprudence folle, voire prométhéenne. C’est Dieu seul qui juge les hommes, et l’histoire, bien entamée, se charge des faits… Mais retenons quand même, de cette première distinction, que la force irréfragable de cette promulgation n’entraine pas avec elle son bien fondé moral.
2) On distinguera également avec fruit, la substance des sacrements de tout le rite qui l’accompagne. La substance, ce sont la matière et la forme d’un sacrement (Aucun hylémorphisme aristotélicien, mais unité substantielle de signification). L’Eglise les reçoit du Christ Lui-même et n’a aucun pouvoir de les modifier. La légitimité de la promulgation entraine avec elle la rectitude de cette substance et, partant, de part la nature même des sacrements, signes sensibles de la grâce divine, la validité de tous les sacrements. (Avec évidemment un ministre qui a l’intention de faire ce que veut l’Eglise, même s’il n’a pas la Foi). Contester la validité d’un sacrement légitimement promulgué par l’Autorité suprême de l’Eglise est évidemment une position schismatique et hérétique. On parle ici des rites promulgués, seuls garantis, et non point des élucubrations fantaisistes de ministres qui auraient l’audace de trafiquer jusque-là, comme il s’en est vu. Cette légitimité de promulgation garantit également, dans tout le rite, l’absence d’hérésie et de perversité morale, va sans dire.
3) Dès lors que le « Signum Tantum » (la matière et la forme en tant que signifiant la grâce) est bien posé et garanti par l’Eglise, suit immanquablement la « Res et Sacramentum ». Cette dernière est la puissance de sanctification inhérente au sacrement valide, objectivement considérée, produite « ex opere operato » par le Christ. Cette dernière est normalement la cause directe de la « Res tantum », la grâce subjective reçue par le sujet qui n’y met pas d’obstacle. L’obstruction à cette grâce est généralement le péché du sujet du sacrement qui, de son chef, fait obstacle à l’efficacité du sacrement, de la « Res et Sacramentum ». Il commet donc un sacrilège parce que précisément la « Res et Sacramentum » est profanée. Avant d’aller plus loin et pour que mes lecteurs comprennent, donnons l’exemple de l’Eucharistie. Le « Signum tantum « de ce sacrement, ce sont les espèces du pain et du vin (non le pain et le vin !) en tant qu’ils signifient la présence du corps et du sang du Seigneur, ayant déjà reçu la forme, donc, qui fait aussi partie du « Signum ». La « Res et Sacramentum » de ce même sacrement est précisément le corps et le sang du Seigneur. Ils sont là, en toute messe valide, rendus présents par l’efficacité du signe. Leur présence, comme séparés l’un de l’autre, réalise donc le sacrifice de la croix, sans aucune restriction possible.
4) A ce stade de la « Res et Sacramentum », on ne saurait distinguer un rite d’un autre, pourvu que l’économie substantielle y soit respectée. Mais justement, c’est là que le rite intervient, avec ses qualités ou ses lacunes. Il convient de nous interroger à présent sur la qualité d’un rite, qu’est-ce qui fait son degré dans la perfection, et tout d’abord, quel est son rôle. Saint Thomas d’Aquin n’hésite pas à expliquer que le rite de la messe est le plus élaboré, le plus expressif de tous ceux des autres sacrements, parce que les mystères qu’ils doivent exprimer et faire connaître sont plus riches, plus élevés, plus sublimes qu’aucun autre. La confession a le rite le plus rudimentaire, quel que grandiose que soit son effet, parce que, les péchés apportés et regrettés (c’est la matière) il suffit d’exprimer leur pardon par la courte absolution (c’est la forme et tout est dit). C’est dire aussi que les rites qui précèdent et suivent la consécration - qui réalise à elle seule le renouvellement du mystère de notre rédemption - entrent dans l’économie sacramentelle en tant qu’ils « signifient » la sublime « Res et Sacramentum » et finalement la « Res Tantum » que reçoit le fidèle. C’est le paradoxe sacramentel : pour connaître quel signifié (la chose) mesure le signifiant (le Signum), nous n’avons d’autre mesure que le signifiant lui-même. Qui pourrait soutenir que les paroles consécratoires disent le tout de cette « chose » qu’est la messe, quoique qu’elles la réalisent seules ? C’est pourquoi les théologiens parlent de ce sacrement très particulier, qui contient comme en sa source toute grâce et jusqu’à l’Auteur de chacune d’elle, comme réalisant analogiquement la réalité sacramentelle. Ni univoquement, comme les autres sacrements, ni équivoquement, sans quoi ce « sacrement » n’en serait pas un. Aussi, les questions 82 et 83 de la Tertia, sur 16 articles, analysent chaque geste du célébrant et chaque prière liturgique en montrant leur rôle de signification, de connaissance et de correspondance à la réception profitable d’une telle grâce. Saint-Thomas n’est pas de ces obscurantistes qui imaginent l’Eglise, ses prêtres et ses fidèles comme ne voulant rien savoir, rien comprendre, rien signifier, rien magnifier et finalement se taire sans profit devant la sublimité du mystère. Le « Credo quia absurdum » finit toujours très mal : on supprime bien vite le mystère qu’on refuse de chanter. Tout chrétien un peu sensé comprend qu’il y aurait même quelque chose de monstrueux à vouloir réduire la grâce de la messe à la pure réception, même supposée pieuse, du signe sacramentel. On pourrait même supprimer l’assistance à la messe, réfléchissez, à ce petit jeu-là ; en communiant chez soi, dans le bus ou au distributeur…On aurait tout pareillement la « Res et Sacramentum »...
5) Nous y voilà. Que vaut donc un rite ? Sa capacité à signifier le mystère, les Saints mystères, la grâce infiniment variée du sacrement « par excellence ». Lui aussi est dans le genre signe, tout comme le bijou sacramentel qu’il enserre. Un bon rite est celui qui signifie le moins mal la réalité, non pas seulement de la présence du Christ, comme le fait la double forme, mais tout ce que réalise cette « double » présence du Christ en son corps et en son sang : sa passion, sa mort et, par concomitance, sa Résurrection, son Ascension, son sacerdoce céleste ; et donc sa gloire éternelle, son indicible charité, sa condescendance pour les pécheurs, son triomphe par le bois. Mais aussi notre misère d’avant et notre glorification d’après, notre dispersion puis notre unité dans le corps mystique etc. Le bon rite est celui qui dit ce qu’est la messe et le mauvais celui qui le dit mal ou ne le dit pas. Le bon rite est aussi celui qui prépare le mieux possible les fidèles à un tel mystère. La Foi est, de sa nature, intelligente. A force de prendre les chrétiens pour des imbéciles et d’y travailler, beaucoup le sont devenus.
6) Il est facile, dès lors, de comprendre l’incidence déterminante du rite sur la « Res tantum », la grâce effectivement reçue, quoique certainement donnée. La louange de Dieu et l’action de grâce sont infiniment réalisées dans tout rite valide, puisque c’est l’affaire du Christ seul. Mais la propitiation et l’impétration peuvent varier à l’infini. Sortir d’une messe en vociférant sur le célébrant indigne (ce qui peut très bien arriver dans le rite extraordinaire par une célébration indigne, un sermon débile ou des chants à grimper aux murs) n’est en rien sanctifiant. Mais qu’au moins cela ne provienne pas du cérémonial. En grande partie, la vulgarisation du rite, son horizontalité désespérante, sa pauvreté intellectuelle, sa cruelle carence de signifiants ou son brouhaha mondain, exigent des chrétiens qui le subissent une héroïcité dans la Foi que les martyrs leur envieraient ! Et se raccrocher à la « Res et Sacramentum » dans ces conditions, c’est plutôt crier au sacrilège. A vous de voir. Nous voulons l’intégralité du mystère du Christ, dans la symbolique indispensable à son accessibilité et… « Comprenne qui pourra ». Nous ne resterons qu’au seuil, sans doute, mais qu’on ne nous enlève pas le palais. Car si déjà :
Il me semble que quelques distinctions sont omises dans le jugement que l’on porte, ici ou là, sur la valeur d’un rite et que la précipitation en ce domaine peut mener, hélas, aux extrêmes les plus fâcheux. Apprécier la valeur d’un rite est une question qui avait été épargnée aux anciens (tant mieux pour eux) et qu’ils auraient même crié au scandale au seul énoncé du problème, pourvu que ce rite fût certifié par l’Autorité de l’Eglise, évidemment. Nous n’en sommes malheureusement plus là et le moindre catholique doit se poser cette question, non seulement au regard des innombrables abus et fantaisies liturgiques auxquels il a malheureusement assisté, mais aussi, hélas, au regard de la messe promulguée par le pape Paul VI, comme d’ailleurs concernant l’ensemble de la réforme des rites sacramentels.
Quelques distinctions sont indispensables pour avancer sereinement et sans risquer… l’hérésie !
1) On ne parlera pas ici du rite « in fieri » (élaboration et promulgation) mais uniquement « in facto esse » (le rite produit). La promulgation « in fieri » et les graves questions, canoniques et théologiques, qu’elle a posées ne laissent pas d’être préoccupantes. Par exemple, on nous a soutenu, de mai 1976 à juillet 2007 que la promulgation du nouveau rite supprimait l’ancien et c’était faux. Passons, puisque ce n’est pas notre sujet, même si bien des bizarreries devraient, encore aujourd’hui, être rappelées avec fruits. L’ordo de Paul VI a été promulgué par l’Autorité légitime et nous le recevons comme tel, un point c’est tout. Même si son élaboration et sa promulgation constituaient une imprudence folle, voire prométhéenne. C’est Dieu seul qui juge les hommes, et l’histoire, bien entamée, se charge des faits… Mais retenons quand même, de cette première distinction, que la force irréfragable de cette promulgation n’entraine pas avec elle son bien fondé moral.
2) On distinguera également avec fruit, la substance des sacrements de tout le rite qui l’accompagne. La substance, ce sont la matière et la forme d’un sacrement (Aucun hylémorphisme aristotélicien, mais unité substantielle de signification). L’Eglise les reçoit du Christ Lui-même et n’a aucun pouvoir de les modifier. La légitimité de la promulgation entraine avec elle la rectitude de cette substance et, partant, de part la nature même des sacrements, signes sensibles de la grâce divine, la validité de tous les sacrements. (Avec évidemment un ministre qui a l’intention de faire ce que veut l’Eglise, même s’il n’a pas la Foi). Contester la validité d’un sacrement légitimement promulgué par l’Autorité suprême de l’Eglise est évidemment une position schismatique et hérétique. On parle ici des rites promulgués, seuls garantis, et non point des élucubrations fantaisistes de ministres qui auraient l’audace de trafiquer jusque-là, comme il s’en est vu. Cette légitimité de promulgation garantit également, dans tout le rite, l’absence d’hérésie et de perversité morale, va sans dire.
3) Dès lors que le « Signum Tantum » (la matière et la forme en tant que signifiant la grâce) est bien posé et garanti par l’Eglise, suit immanquablement la « Res et Sacramentum ». Cette dernière est la puissance de sanctification inhérente au sacrement valide, objectivement considérée, produite « ex opere operato » par le Christ. Cette dernière est normalement la cause directe de la « Res tantum », la grâce subjective reçue par le sujet qui n’y met pas d’obstacle. L’obstruction à cette grâce est généralement le péché du sujet du sacrement qui, de son chef, fait obstacle à l’efficacité du sacrement, de la « Res et Sacramentum ». Il commet donc un sacrilège parce que précisément la « Res et Sacramentum » est profanée. Avant d’aller plus loin et pour que mes lecteurs comprennent, donnons l’exemple de l’Eucharistie. Le « Signum tantum « de ce sacrement, ce sont les espèces du pain et du vin (non le pain et le vin !) en tant qu’ils signifient la présence du corps et du sang du Seigneur, ayant déjà reçu la forme, donc, qui fait aussi partie du « Signum ». La « Res et Sacramentum » de ce même sacrement est précisément le corps et le sang du Seigneur. Ils sont là, en toute messe valide, rendus présents par l’efficacité du signe. Leur présence, comme séparés l’un de l’autre, réalise donc le sacrifice de la croix, sans aucune restriction possible.
4) A ce stade de la « Res et Sacramentum », on ne saurait distinguer un rite d’un autre, pourvu que l’économie substantielle y soit respectée. Mais justement, c’est là que le rite intervient, avec ses qualités ou ses lacunes. Il convient de nous interroger à présent sur la qualité d’un rite, qu’est-ce qui fait son degré dans la perfection, et tout d’abord, quel est son rôle. Saint Thomas d’Aquin n’hésite pas à expliquer que le rite de la messe est le plus élaboré, le plus expressif de tous ceux des autres sacrements, parce que les mystères qu’ils doivent exprimer et faire connaître sont plus riches, plus élevés, plus sublimes qu’aucun autre. La confession a le rite le plus rudimentaire, quel que grandiose que soit son effet, parce que, les péchés apportés et regrettés (c’est la matière) il suffit d’exprimer leur pardon par la courte absolution (c’est la forme et tout est dit). C’est dire aussi que les rites qui précèdent et suivent la consécration - qui réalise à elle seule le renouvellement du mystère de notre rédemption - entrent dans l’économie sacramentelle en tant qu’ils « signifient » la sublime « Res et Sacramentum » et finalement la « Res Tantum » que reçoit le fidèle. C’est le paradoxe sacramentel : pour connaître quel signifié (la chose) mesure le signifiant (le Signum), nous n’avons d’autre mesure que le signifiant lui-même. Qui pourrait soutenir que les paroles consécratoires disent le tout de cette « chose » qu’est la messe, quoique qu’elles la réalisent seules ? C’est pourquoi les théologiens parlent de ce sacrement très particulier, qui contient comme en sa source toute grâce et jusqu’à l’Auteur de chacune d’elle, comme réalisant analogiquement la réalité sacramentelle. Ni univoquement, comme les autres sacrements, ni équivoquement, sans quoi ce « sacrement » n’en serait pas un. Aussi, les questions 82 et 83 de la Tertia, sur 16 articles, analysent chaque geste du célébrant et chaque prière liturgique en montrant leur rôle de signification, de connaissance et de correspondance à la réception profitable d’une telle grâce. Saint-Thomas n’est pas de ces obscurantistes qui imaginent l’Eglise, ses prêtres et ses fidèles comme ne voulant rien savoir, rien comprendre, rien signifier, rien magnifier et finalement se taire sans profit devant la sublimité du mystère. Le « Credo quia absurdum » finit toujours très mal : on supprime bien vite le mystère qu’on refuse de chanter. Tout chrétien un peu sensé comprend qu’il y aurait même quelque chose de monstrueux à vouloir réduire la grâce de la messe à la pure réception, même supposée pieuse, du signe sacramentel. On pourrait même supprimer l’assistance à la messe, réfléchissez, à ce petit jeu-là ; en communiant chez soi, dans le bus ou au distributeur…On aurait tout pareillement la « Res et Sacramentum »...
5) Nous y voilà. Que vaut donc un rite ? Sa capacité à signifier le mystère, les Saints mystères, la grâce infiniment variée du sacrement « par excellence ». Lui aussi est dans le genre signe, tout comme le bijou sacramentel qu’il enserre. Un bon rite est celui qui signifie le moins mal la réalité, non pas seulement de la présence du Christ, comme le fait la double forme, mais tout ce que réalise cette « double » présence du Christ en son corps et en son sang : sa passion, sa mort et, par concomitance, sa Résurrection, son Ascension, son sacerdoce céleste ; et donc sa gloire éternelle, son indicible charité, sa condescendance pour les pécheurs, son triomphe par le bois. Mais aussi notre misère d’avant et notre glorification d’après, notre dispersion puis notre unité dans le corps mystique etc. Le bon rite est celui qui dit ce qu’est la messe et le mauvais celui qui le dit mal ou ne le dit pas. Le bon rite est aussi celui qui prépare le mieux possible les fidèles à un tel mystère. La Foi est, de sa nature, intelligente. A force de prendre les chrétiens pour des imbéciles et d’y travailler, beaucoup le sont devenus.
6) Il est facile, dès lors, de comprendre l’incidence déterminante du rite sur la « Res tantum », la grâce effectivement reçue, quoique certainement donnée. La louange de Dieu et l’action de grâce sont infiniment réalisées dans tout rite valide, puisque c’est l’affaire du Christ seul. Mais la propitiation et l’impétration peuvent varier à l’infini. Sortir d’une messe en vociférant sur le célébrant indigne (ce qui peut très bien arriver dans le rite extraordinaire par une célébration indigne, un sermon débile ou des chants à grimper aux murs) n’est en rien sanctifiant. Mais qu’au moins cela ne provienne pas du cérémonial. En grande partie, la vulgarisation du rite, son horizontalité désespérante, sa pauvreté intellectuelle, sa cruelle carence de signifiants ou son brouhaha mondain, exigent des chrétiens qui le subissent une héroïcité dans la Foi que les martyrs leur envieraient ! Et se raccrocher à la « Res et Sacramentum » dans ces conditions, c’est plutôt crier au sacrilège. A vous de voir. Nous voulons l’intégralité du mystère du Christ, dans la symbolique indispensable à son accessibilité et… « Comprenne qui pourra ». Nous ne resterons qu’au seuil, sans doute, mais qu’on ne nous enlève pas le palais. Car si déjà :
« La nature est un temple où de vivants piliers »Que dire du Royaume, de la grâce et du mystère ?
« Laisse parfois sortir de confuses paroles »
« L’homme y passe à travers des forêts de symboles »
« Qui l’observent avec des regards familiers »