SOURCE - Romano Libero - Golias - 2 septembre 2010
Mgr Jean-Charles Descubes, alors évêque d’Agen, accueillit dans son diocèse un groupe de moines bénédictins, essaimage de l’Abbaye du Barroux dans le Vaucluse. Tradis, mais en règle avec le Vatican et jadis choyés par le cardinal Ratzinger. L’actuel évêque du Lot-et-Garonne, Mgr Hubert Herbreteau, en a aujourd’hui hérité. Il semble se complaire à présider des offices liturgiques revêtu d’une splendide chape.
Le mouvement traditionaliste « la Paix liturgique » n’est pourtant pas satisfaite de la situation. Selon elle, « il apparaît clairement que l’application du Motu Proprio faite jusque là dans nos diocèses est très loin de satisfaire la demande réelle des fidèles ». De plus, le cas d’Agen serait « intéressant en ce qu’il met en lumière de manière éclatante le peu de charité avec lequel sont encore bien souvent traités les fidèles et les prêtres attachés à la liturgie traditionnelle de l’Eglise ». Ajoutant : « la pastorale montre ici son vrai visage de rejet et d’exclusion ».Mal accueilli, l’Institut du Christ Roi de Gricigliano se retire du diocèse d’Agen. Le chanoine Benoît Jayr, provincial de France de cet Institut très baroque, vient d’annoncer ce retrait, justifié selon lui par l’accueil déplorable et le climat de suspicion
A l’origine de cette tension et de ce conflit, la décision de l’évêque d’Agen, Mgr Herbreteau qui a interdit avec la fermeté qui caractérise cet homme souvent cassant au chanoine Téqui de célébrer la forme extraordinaire de la messe ainsi que les cours de catéchisme. Cet autoritarisme épiscopal a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Mgr Jean-Charles Descubes, alors évêque d’Agen, accueillit dans son diocèse un groupe de moines bénédictins, essaimage de l’Abbaye du Barroux dans le Vaucluse. Tradis, mais en règle avec le Vatican et jadis choyés par le cardinal Ratzinger. L’actuel évêque du Lot-et-Garonne, Mgr Hubert Herbreteau, en a aujourd’hui hérité. Il semble se complaire à présider des offices liturgiques revêtu d’une splendide chape.
Le mouvement traditionaliste « la Paix liturgique » n’est pourtant pas satisfaite de la situation. Selon elle, « il apparaît clairement que l’application du Motu Proprio faite jusque là dans nos diocèses est très loin de satisfaire la demande réelle des fidèles ». De plus, le cas d’Agen serait « intéressant en ce qu’il met en lumière de manière éclatante le peu de charité avec lequel sont encore bien souvent traités les fidèles et les prêtres attachés à la liturgie traditionnelle de l’Eglise ». Ajoutant : « la pastorale montre ici son vrai visage de rejet et d’exclusion ».Mal accueilli, l’Institut du Christ Roi de Gricigliano se retire du diocèse d’Agen. Le chanoine Benoît Jayr, provincial de France de cet Institut très baroque, vient d’annoncer ce retrait, justifié selon lui par l’accueil déplorable et le climat de suspicion
A l’origine de cette tension et de ce conflit, la décision de l’évêque d’Agen, Mgr Herbreteau qui a interdit avec la fermeté qui caractérise cet homme souvent cassant au chanoine Téqui de célébrer la forme extraordinaire de la messe ainsi que les cours de catéchisme. Cet autoritarisme épiscopal a été la goutte qui a fait déborder le vase.
De fait, nos évêques semblent osciller entre la complaisance à l’égard des tradis - en raison de la pression de Rome mais aussi du fait que ces courants sont souvent plus jeunes tandis que le clergé conciliaire est vieillissant - et un reste d’autoritarisme souvent maladroit. Naviguant à vue, ils se persuadent eux-même de leur autorité en donnant des coups de crosse. Sans vrai programme alternatif d’ouverture. A cet égard, l’évêque Herbreteau est à l’instar de Mgr Nourrichard d’Evreux un cas d’école.