Le pontificat du pape François est caractérisé par une communication tous azimuts, faite de déclarations à la presse écrite et audio-visuelle, d’appels téléphoniques personnels relayés par les medias, de correspondances privées divulguées par les journaux… Certaines de ces déclarations reprises complaisamment par des journalistes aux convictions religieuses inexistantes, paraissent des brèches ouvertes dans le dogme et la morale catholiques, comme les propos sur les divorcés remariés, les comportements contre nature, l’exaltation de la conscience individuelle…
Tout ce bruit
contraste avec le silence complet qu’observe le Vatican sur les graves
interrogations qui lui ont été soumises par la Fraternité Saint-Pie X, dès 2011
et par trois fois, au sujet de la béatification de Jean-Paul II. Ces doutes
sérieux, appuyés sur des faits avérés et des arguments théologiques, demeurent
sans réponse depuis trois ans. Ils sont intacts à la veille de la canonisation
du pape polonais qui doit avoir lieu, avec celle de Jean XXIII, l’an prochain.
Sont-ce les faits rapportés du pontificat de Karol Wojtyla qui embarrassent les
autorités romaines ? Sont-ce les arguments théologiques avancés dans cette
étude qui gênent à ce point qu’on ne peut leur opposer qu’un silence
total ?
Pourra-t-on
indéfiniment faire taire ces faits et bâillonner ces arguments ?