SOURCE - Olivier Figueras - Présent - 22 octobre 2013
Nous étions quelque 400, samedi soir, à nous retrouver, à l'appel de Renaissance catholique, au Sacré-Cœur, pour une soirée de réflexion et de prière, version 2013 de ce qui était auparavant une
marche aux flambeaux, mais qui est toujours un acte réfléchi et humble
sur ce choc des civilisations auquel, en prétendant dénaturer le
mariage, Christiane Taubira nous a, malgré elle, invités.
Avant de nous retrouver, à l'intérieur du sanctuaire, pour la méditation du chapelet (commencée sur le parvis) et un salut du Saint-Sacrement, Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, et l'abbé de Tanoüarn, évoquant cet emprisonnement de la conscience auquel vient de nous condamner le Conseil constitutionnel, nous invitèrent à réfléchir sur cette question de civilisation, qui dépasse de très loin la simple organisation sociale pour atteindre à l'intime de l'âme.
Avant de nous retrouver, à l'intérieur du sanctuaire, pour la méditation du chapelet (commencée sur le parvis) et un salut du Saint-Sacrement, Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, et l'abbé de Tanoüarn, évoquant cet emprisonnement de la conscience auquel vient de nous condamner le Conseil constitutionnel, nous invitèrent à réfléchir sur cette question de civilisation, qui dépasse de très loin la simple organisation sociale pour atteindre à l'intime de l'âme.
Répondant ainsi au législateur, Jean-Pierre Maugendre notait : « Plus
ou moins consciemment, ce qui distingue une civilisation d'une barbarie
organisée, c'est la prise en compte de la nature réelle de l'homme et
d'une certaine forme de dignité. Toute organisation sociale repose en
effet sur l'idée qu'elle se fait de l'homme, de sa vocation et de sa
destinée. (…) Tout cela revient à dire que la civilisation se définit par sa relation à la loi naturelle.»
Nous ne sommes pas loin, et l'orateur ne pouvait oublier de s'y
référer, d'une pensée chère à Jean Madiran… D'une pensée qui, depuis la
nuit des temps, et tout spécialement depuis la Révélation, se réfère à
Dieu, qui nous demande de Lui rendre, comme à César, ce qui est sien.
Et c'est ainsi que le chrétien pénètre au mieux l'intelligence de
l'univers dans lequel il a été créé. Car, poursuit Jean-Pierre
Maugendre, « le caractère propre du christianisme et de
la civilisation qu'il informe, est de croire à un Dieu créateur qui
invite l'homme à déchiffrer le monde qu'il a créé ». Quand l'homme s'en détourne, pour ce que Jean-Paul II nommait la « culture de mort », la société, se détournant de ce qui la fonde, de ce qu'elle est, ne mérite plus le nom de « civilisation».
Dès lors, observe notre orateur, « la loi dénaturant
le mariage n'a pas opéré une "réforme de civilisation", elle a
simplement marqué une nouvelle étape d'un processus déjà ancien de
retour à la barbarie ». Dans cette adversité qui le submerge, le
pécheur, le chrétien n'a, comme premier recours, que de se mettre à
genoux. Et, en l'occurrence, d'entrer au Sacré-Cœur… Ave Maria…
OLIVIER FIGUERAS
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PRÉSENT, 5 rue d'Amboise, 75002 PARIS