Chers Amis, chers Abonnés,
« 25 ans avant sa promulgation, le Motu Proprio était annoncé par Mgr Lefebvre et le cardinal Ratzinger » : c'est en rappelant les propos du fondateur de la Fraternité Saint-Pie X et du futur Benoît XVI que Paix liturgique a commencé cette riche année 2013. Depuis cette lettre, portant le numéro 369, nous n'avons pas cessé de vous informer et de vous donner des éléments de réflexion sur le nécessaire développement de la forme extraordinaire du rite romain.
2013, cela restera l'année de la renonciation de Benoît XVI, le pape qui a rendu justice au missel traditionnel, "numquam abrogatam" [jamais abrogé], et qui restera pour nous le Pape de la paix liturgique. Au lendemain de l'ouverture de la "sede vacante", nous titrions notre lettre 376 : « Vers un nouveau pontificat : la réalité incontournable de la liturgie traditionnelle ». Alors qu'un grand trouble s'emparait des âmes et des esprits de nombreux catholiques, il nous semblait important de rappeler quelques vérités élémentaires : dans les difficultés spirituelles, ne sommes-nous pas appelés à « veiller et prier » et à nous appuyer sur ce que nous savons de plus solide et éprouvé par le temps ?
2013, c'est donc aussi l'arrivée de François sur le trône de saint Pierre. Que le rival du cardinal Ratzinger lors du conclave de 2007 ait été choisi en 2013 par des cardinaux en majorité nommés par Benoît XVI n'a pas manqué de nous surprendre. Là encore, plutôt que de céder à l'agitation, nous avons préféré nous mettre à l'écoute et pouvoir ainsi, dès notre lettre 389 du 28 mai 2013, rapporter la réponse négative faite par le nouveau Pape à des évêques italiens en visite ad limina qui lui demandaient de revenir sur le Motu Proprio de Benoît XVI : non, le pape François ne sera pas celui qui rallumera la guerre liturgique !
Tout au long de l'année, nous nous sommes efforcés d'allier le commentaire de l'actualité aux réflexions de fond, aux rappels historiques et au travail pédagogique indispensable à la défense et à la promotion de la messe traditionnelle « et de ce qui va avec ». Car notre attachement à la messe latine et grégorienne est indissociable de l'affirmation de la lex credendi. Une mission parfaitement résumée par l'appel de Jean Madiran à Paul VI : « Très Saint-Père, rendez-nous l'Écriture, le catéchisme et la messe ! ». Or, 2013 c'est aussi l'année du rappel à Dieu de ce grand serviteur de l'intégrité du dépôt de la foi auquel nous avons tenu à consacrer nos dernières lettres.
En 2013, nous avons aussi soutenu de notre mieux la seconde édition du pèlerinage du peuple Summorum Pontificum à Rome. Cet événement international, qui a confirmé la « normalité » de la forme extraordinaire, selon l'expression du cardinal Cañizares en 2012, n'a pas pour vocation de mobiliser les foules mais de témoigner, à Rome, de la diversité, de la jeunesse et de l'universalité de la messe traditionnelle. Pour tous les fidèles qui sont encore cantonnés à la périphérie de leur paroisse, pour tous les prêtres persécutés en raison de leur attachement à la forme extraordinaire du rite romain, ce pèlerinage est un encouragement, un dépassement, par le haut, de leurs difficultés. C'est aussi une façon de montrer à la hiérarchie ecclésiastique le vrai visage de catholiques souvent méconnus parce que, précisément, tenus aux marges de la communauté.
Cette lettre est notre 417ème lettre française. Car, en 2013, nous avons aussi poursuivi la publication de nos lettres étrangères. Des lettres mensuelles, principalement traduites du français mais pas seulement. En italien, en anglais, en allemand, nous avons publié des informations originales. La dernière en date est unentretien avec l'écrivain allemand Martin Mosebach qui perpétue la tradition des hommes et femmes de lettres attachés à la beauté, à la richesse et à l'éternité de la liturgie catholique traditionnelle.
Ces 417 lettres françaises et ces versions étrangères représentent un travail quotidien qui n'est possible que grâce à votre générosité. En cette veille de Noël, ce sont les 417 meilleures raisons que nous avons de vous demander à nouveau votre soutien moral et matériel.
La raison supplémentaire c'est que donner à Paix liturgique ouvre droit à la déduction fiscale prévue par la loi pour les dons aux œuvres d'intérêt général : 66 % de votre don seront ainsi déduits de votre impôt de l'an prochain. Un don de 450 euros avant le 31 décembre 2013, ce sont donc 300 euros d'économie d'impôts que vous consacrez en toute légalité à la diffusion de la messe traditionnelle.
Votre impôt est une arme, utilisez-la pour de bonnes causes.
Merci par avance de nous aider à poursuivre notre mission.
En union de prières et d'amitiés,
Christian Marquant
Président de Paix liturgique