Mgr Bruno Forte, secrétaire spécial du Synode sur la
famille, a présenté à la presse, le 26 juin, le document de travail qui guidera
les travaux des évêques en octobre prochain. Après les protestations soulevées
par l’exposé du cardinal Walter Kasper sur les divorcés remariés, lors du
Consistoire du 20 février (voir DICI n°296 du 15/05/14), Mgr Forte s’est voulu
rassurant : « La doctrine de l’Eglise n’est pas en débat, car elle a
été répétée à de nombreuses reprises ces dernières années dans différentes
interventions magistérielles », mais il a tenu à ajouter que le Synode
aurait à réexaminer les applications pastorales de cette doctrine.
Et de mettre en avant une
« médecine de la miséricorde » dont il prévient que si on ne la
comprend pas, « on se trompera irrémédiablement à propos de ce que le
Synode pourra dire sur la situation des personnes séparées, des divorcés, des divorcés
remariés, de ceux qui vivent en concubinage ou sur les unions entre personnes
de même sexe ».
Comme d’habitude, on rappelle
fortement que la doctrine est granitique, mais que son application pastorale
est élastique. Forte doctrinalement, ma non troppo pastoralement.