SOURCE - France3 - 6 juillet 2014
Les soeurs dominicaines contemplatives d'Avrillé, près d'Angers, sont trop à l'étroit dans leur monastère. Elles viennent d'acquérir un domaine à Montagnac, dans le bergeracois. L'arrivée de cette congrégation que l'on dit proche de l'extrême droite suscite la polémique.
Elles ont trouvé un hameau du 16ème, ancienne propriété agricole, parfaitement adapté à leur vie cloîtrée. Elles l'ont acquis pour 1,2 millions d'euros, grâce, notamment, à un appel aux dons.
Les soeurs dominicaines contemplatives d'Avrillé, près d'Angers, sont trop à l'étroit dans leur monastère. Elles viennent d'acquérir un domaine à Montagnac, dans le bergeracois. L'arrivée de cette congrégation que l'on dit proche de l'extrême droite suscite la polémique.
Elles ont trouvé un hameau du 16ème, ancienne propriété agricole, parfaitement adapté à leur vie cloîtrée. Elles l'ont acquis pour 1,2 millions d'euros, grâce, notamment, à un appel aux dons.
Elles seront une vingtaine à y emménager d'ici la fin de l'année. Un site qui leur permettra d'accueillir de nouvelles venues, puisqu'elles auraient de plus en plus d'adeptes.
Ces soeurs d'Avrillé ont choisi un ordre contemplatif qui ne serait pas reconnu officiellement par l'Eglise. Leur communauté est proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, de sensibilité traditionaliste. "Leur fondation a adopté les observances primitives et séculaires du Grand Ordre, avec la liturgie traditionnelle de l'Ordre des Prêcheurs pour le chant", peut-on lire sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia.
Leur présence à Montagnac-de-Crempse va t-elle renforcer le réseau traditionaliste qui existe dans la région ? Certains le redoutent mais pas le maire, plutôt heureux de les accueillir dans son village, ni l'ancien maire, témoin d'un passé plutôt tourné vers le traditionalisme dans la commune.
"Tout jeune on a été élevé ici avec des prêtres en soutanes, toutes les cérémonies en latin... moi ça ne me gêne pas du tout" - Henri Gaillard, ancien maire de Montagnac-la-Crempse
Ces soeurs vivent dans le silence, "rempli de la présence de Dieu" précisent-elles, avec toutefois un moment de "récréation" et d'échange par jour. Leur vie est rythmée par la prière, l'étude et le travail manuel. "Une vie d'union à Dieu".