21 janvier 2006

[Abbé Paul Aulagnier - ITEM] Le "Retournement"

SOURCE - Abbé Paul Aulagnier - ITEM - 21 janvier 2006

Le "Retournement" - Point-presse avec Mgr Fellay

Le vendredi 13 janvier 2006 à 9h00, l'AJIR a organisé, au Cape (Maison de la Radio, 116 avenue du Président-Kennedy, Paris 16e, RER Kennedy-Radio France) un point presse avec : Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. L’objet de cette rencontre avec les journalistes fut «les relations avec Rome » depuis la rencontre fameuse du 25 août 2005.

Dans aucun entretien, Mgr Fellay ne fut aussi optimiste.

Je suis le premier à m’en réjouir.

La presse s’est particulièrement intéressée à la forme que pourrait prendre cette régularisation. Voici ce qu’elle rapporta sur ce sujet :

« Quelle forme aurait cette régularisation ? Ce pourrait être un statut d’autonomie, par exemple une administration apostolique personnelle comme celle créée en 2001 à Campos (Brésil) pour les fidèles de Mgr Antonio de Castro Mayer, autre évêque intégriste, co-consécrateur lors des ordinations illicites de 1988. « Je suis presque sûr qu’on nous l’accordera, confie Mgr Fellay. Même si nous ne voulons pas être des catholiques à part : l’ancienne messe, nous ne la demandons pas pour nous, mais pour tous. Mais peut-être faudra-t-il passer par cette étape transitoire. »

J’en connais un qui fut exclu de la « société » qui s’appelle, je crois « la Fraternité sacerdotale saint Pie X », pour avoir recommandé, en son temps, avec conviction et légitime indépendance, que l’on adopte une telle position… qui, du reste, était très sérieusement déjà proposée par Rome. Mais c’était, à l’époque, considéré comme « haute trahison ». On a toujours tort d’avoir raison trop tôt…

Si, du reste, vous voulez connaître le statut juridique de cette « administration apostolique » appelée « Saint Jean Marie Vianney », je vous conseille de retrouver les numéros du « bulletin » qui s’appelait alors :

« Bulletin Saint Jean Eudes » ou peut-être même « Nouvelles de Chrétienté ». Vous pouvez vous procurer les numéros auprès de ceux qui ont gardé les archives…en prenant indûment la direction de l’association « Civiroma ».

Ils ne furent pas nombreux ceux qui, avec cœur, scrutaient les documents sans a priori malhonnête, mais avec sympathie.

L’honnêteté intellectuelle voudrait que la situation soit réparée, la justice satisfaite. Il n’en sera rien, du moins pas encore…Les caractères sont trop faibles. Nous ne sommes plus au Moyen Age, tout de même…

Allez ! Sans rancune ?

Sans rancune. Une seule chose me presse le triomphe du bien. Mais toujours très douloureux en voyant combien les cœurs se sont fermés…

C’est une nouvelle expérience, fort utile, pour ne plus se faire d’illusion sur les hommes.