Lettre 94 de Paix Liturgique - 1 avril 2008
Sommaire de notre lettre 94 du 1 Avril 2008
La liberté des enfants de Dieu : un problème ecclésial
Paris - Messe traditionnelle à Saint-Pierre de Montrouge
Paris - Sur motuproprio75 associez-vous à un groupe de demandeur !
Oise - Le groupe des Paroissiens de Thève et Nonette, Coye la Forêt, Gouvieux et Lamorlaye amplifie sa demande
Aube - Groupe à Nogent sur Seine
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La liberté des enfants de Dieu : un problème ecclésial
Nous reproduisons ci-dessous un excellent article publié sur le site de
www.libertepolitique.com qui présente " l''affaire des scouts d''Europe " dans sa vrai dimension, celle essentielle des rapports qui doivent aujourd’hui exister dans l’Eglise du Christ entre les évêques, les prêtres et les laïcs... un article à lire et à diffuser
www.libertepolitique.com qui présente " l''affaire des scouts d''Europe " dans sa vrai dimension, celle essentielle des rapports qui doivent aujourd’hui exister dans l’Eglise du Christ entre les évêques, les prêtres et les laïcs... un article à lire et à diffuser
La crise que traversent les Scouts d’Europe est une crise qui révèle des comportements hélas encore trop fréquents dans l’Église de France. La question de l’application du motu proprio Summorum pontificum a donné lieu dans cette association à des abus de pouvoir croisés, des clercs intervenant dans le champ de la responsabilité propre des laïcs, et des laïcs s’attribuant un rôle qui ne leur appartient pas. Cette crise est emblématique des difficultés que les fidèles, qu’ils soient engagés dans l’éducation, les œuvres sociales, caritatives, culturelles ou politiques, peuvent rencontrer dans leurs relations avec la hiérarchie. Comme l’a rappelé Mgr de Monléon lors de la dernière assemblée des Scouts d’Europe, faisant référence à Luc 10,16 (Qui vous écoute m’écoute) : « Quand un évêque parle, c’est Jésus qui parle. » Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement, pour l’évêque lui-même, et pour le fidèle laïc engagé dans une association qui se veut catholique
IL FAUT OBEIR A L''EVEQUE, comme au Christ ! Personne ne devrait le contester. Mgr de Monléon l’a rappelé à juste titre. Sa formule est évidement cursive. Pour être tout à fait exact, lorsqu’un évêque parle, l’Esprit du Christ parle chaque fois qu’est engagée son autorité d’évêque. Si un évêque annonce le temps qu’il fera demain, ou s’il décide du menu du déjeuner, ce n’est plus Jésus qui parle. C’est une opinion personnelle, respectable, mais qui n’engage pas son autorité. Ce qui fait l’obéissance à la hiérarchie, c’est l’obéissance à ce pour quoi la hiérarchie fondée par le Christ a une autorité.
Or les évêques ont été institués pour être les médiateurs de la grâce du Christ, selon les trois titres du Christ, prêtre, prophète et roi. Relève donc de l’autorité de l’évêque tout ce qui concerne l’enseignement de la foi (fonction prophétique), les sacrements (fonction sacerdotale) et le gouvernement de l’Église (fonction royale) (Lumen gentium, 21, 25-27).
Dans ces trois domaines, une association de laïcs créée en vue de l’apostolat ou de l’éducation doit la même obéissance à l''évêque qu’au Christ. Pour tout ce qui concerne son fonctionnement institutionnel, la désignation des membres de son conseil d’administration et de ses chefs, l’évêque n’est pas concerné et n’a pas d’autorité particulière. En revanche, les parents devraient avoir leur mot à dire puisqu’ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants (cf. Christifideles laici, 34). S’ils le souhaitent, ils peuvent par exemple demander que telle ou telle forme de rite soit célébrée pour leurs enfants.
Le refus de l’application du motu proprio Summorum pontificum au sein de l’association des Guides et Scouts d’Europe (AGSE), puis un débat sur ses modalités de mise en oeuvre, ont révélé une crise qui traverse toute l’Église de France. Si l’on veut obéir au Christ, cela signifie que ni les évêques, ni l’AGSE n’ont le pouvoir d’accepter ou de refuser l’application du motu proprio. Cette application n’est pas optionnelle. Ils ne peuvent prendre que des mesures d’application prudentielle, tenant compte autant des besoins de l’Église particulière (c’est-à-dire pas seulement des clivages politiques, mais d’abord des besoins spirituels de fidèles) que des risques d’une application déformée, et d’explication pour que celui-ci porte ses fruits.
Les évêques doivent notamment, en collaboration avec les responsables du mouvement, veiller à ce que tous les prêtres qui célèbrent des messes dans les unités ne soient pas schismatiques et qu’ils soient bien munis du pouvoir de le faire. De manière positive, ils doivent veiller à l’application du motu proprio afin qu’un grand nombre d’enfants et de jeunes bénéficient de l’enrichissement liturgique que Benoît XVI veut promouvoir par ce moyen. Cette application est délicate puisqu’il s’agit d’échapper aux excès et de maintenir l’unité du mouvement, mais c’est bien là la raison d’être de l’intervention des évêques. Quoi qu’il en soit, cette intervention ne peut aboutir à contredire le motu proprio, ni en théorie ni en pratique, a fortiori elle ne peut chercher à en limiter les conséquences. Il y va en effet, comme l’a rappelé Mgr de Monléon, de l’union au Pape, et de l’obéissance au Christ.
Au cœur de l’Église
Cette obéissance est en effet capitale pour la mission du mouvement scout. Les Guides et Scouts d’Europe sont au cœur de l’Église de France. Leur insistance sur la nécessité de la vie sacramentelle, leur énergie à vouloir transmettre la foi aux jeunes qu’ils éduquent, leur volonté d’intégrer la vie spirituelle dans la vie scoute, l’obéissance aux évêques et à l’Église dont ils ont toujours témoigné, le nombre de vocations sacerdotales et religieuse et de mariages chrétiens qui en sont issus, le respect de l’Église locale même quand certains clercs lui mettent des bâtons dans les roues, sont autant de témoignages de leur catholicité.
Or l’équipe dirigeante de l’AGSE avait fait le choix de sacrifier le motu proprio. Avec l’approbation, semble-t-il, de certains évêques et contre l’avis de Rome, elle avait décidé sous sa propre responsabilité qu’elle serait une association qui ne célébrerait que le rite ordinaire. Devant les réactions indignées de certains de ces membres et un rappel à l’ordre, un « compromis » va être trouvé. Mais il est regrettable qu’on ait pris les 27.000 membres du mouvement et leurs familles en otage, pour imposer une décision qui ne relevait pas du pouvoir, ni de l’AGSE, ni des prêtres ou des évêques qui avaient pu la leur conseiller. Ces comportements, ces arguties casuistiques, ce manque de générosité dans l’obéissance à la volonté du pape n’étaient pas dignes. Ceux qui en sont la cause portent une grave responsabilité. Si l’on prétend obéir au Christ, et aux évêques comme au Christ, comment est-il possible d’agir ainsi dans l’Église ?
Des conseillers spirituels, des chefs, des parents (les premiers concernés on l’oublie un peu trop) étaient donc fondés à dire « cela suffit », mieux, ils avaient le devoir de s’interroger sur les motivations profondes qui ont conduit à cet abus de pouvoir, pour éviter toute velléité d’autoritarisme mal placé.
La hiérarchie de l’Église n’est pas une « administration pastorale », selon le mot du cardinal Ratzinger, elle est au service de la communion. La vie du mouvement des Guides et Scouts d’Europe, en tant que mouvement de scoutisme, avec sa pédagogie propre, son organisation, son identité, n’appartient pas au champ des vérités de foi pour lequel les évêques ont reçus la charge du Christ. En revanche, dès lors que ce mouvement se définit comme catholique, il est légitime de demander aux évêques de l''aide concrète sur les moyens d''appliquer le motu proprio et de travailler avec eux pour définir des règles à la fois généreuses et permettant de limiter les risques d''excès. Il n''était pas normal que le bureau de l’association s’attribuât la responsabilité de dégager ces règles. Ce n''est pas sa fonction. En revanche, c’est la mission pastorale des évêques.
Nous ne sommes plus en 1930
Il arrive encore fréquemment dans l’Église que des laïcs ou des clercs se comportent consciemment ou inconsciemment comme au temps de l’Action catholique sous "mandat". À cette époque, ne pouvait se dire alors catholique que ce qui était reconnu par la hiérarchie de manière explicite sous une forme ou sous une autre comme "catholique". L’Église a voulu libérer le dynamisme missionnaire des fidèles de cette tutelle hiérarchique. L’Esprit souffle où il veut. Comme le concile Vatican II le prévoit, il existe de multiples formes d’initiatives et d’engagement des catholiques, qui définissent de nouvelles relations des fidèles laïcs avec la hiérarchie (Apostolicam actuositatem, n. 24).
Si la pratique des mandats ou des missions a pu être tout à fait justifiée lorsque l''Église fonctionnait encore sur le mode de la chrétienté, on peut se demander si elle ne mériterait pas d''être remise en question alors même que l''Église de France cherche officiellement à échapper aux tentations communautaristes : y a-t-il plus communautariste qu''un label ou un tampon « catholique », surtout dans la pratique qui en est faite actuellement ?
Précisons : il y a soixante ans, on pouvait encore concevoir l''apostolat des laïcs comme un pur prolongement de la hiérarchie catholique, prolongement obtenu par l''intermédiaire de délégations ou de mandats. Cela relevait d''une conception théologique de l''Église tout à fait particulière, mais d''une conception autorisée. Il est désormais impossible de le soutenir après le décret conciliaire Apostolicam actuositatem et l’exhortation Christifideles laici de Jean-Paul II, tout particulièrement en ce qui concerne les mouvements participant à l''éducation puisque cette dernière est, de droit naturel, de la compétence des parents.
Dans son texte, Jean-Paul II rappelait le droit, lui aussi naturel, d''association des laïcs, soumis à un légitime discernement de l''autorité ecclésiale selon des critères objectifs d''ecclésialité (n. 29-31). Si ce texte était effectivement appliqué, la dénomination « catholique » ne devrait pas constituer une prébende ni un blanc-seing comme c''est le cas aujourd''hui mais, à l''inverse, elle devrait résulter d''une évaluation de la fidélité concrète à l''Église, régulièrement contrôlée et remise en jeu à partir de critères réellement objectifs, les décisions pouvant faire l''objet d''un appel devant les juridictions ecclésiastiques. Nous ne sommes plus en 1930.
http://www.libertepolitique.com
IL FAUT OBEIR A L''EVEQUE, comme au Christ ! Personne ne devrait le contester. Mgr de Monléon l’a rappelé à juste titre. Sa formule est évidement cursive. Pour être tout à fait exact, lorsqu’un évêque parle, l’Esprit du Christ parle chaque fois qu’est engagée son autorité d’évêque. Si un évêque annonce le temps qu’il fera demain, ou s’il décide du menu du déjeuner, ce n’est plus Jésus qui parle. C’est une opinion personnelle, respectable, mais qui n’engage pas son autorité. Ce qui fait l’obéissance à la hiérarchie, c’est l’obéissance à ce pour quoi la hiérarchie fondée par le Christ a une autorité.
Or les évêques ont été institués pour être les médiateurs de la grâce du Christ, selon les trois titres du Christ, prêtre, prophète et roi. Relève donc de l’autorité de l’évêque tout ce qui concerne l’enseignement de la foi (fonction prophétique), les sacrements (fonction sacerdotale) et le gouvernement de l’Église (fonction royale) (Lumen gentium, 21, 25-27).
Dans ces trois domaines, une association de laïcs créée en vue de l’apostolat ou de l’éducation doit la même obéissance à l''évêque qu’au Christ. Pour tout ce qui concerne son fonctionnement institutionnel, la désignation des membres de son conseil d’administration et de ses chefs, l’évêque n’est pas concerné et n’a pas d’autorité particulière. En revanche, les parents devraient avoir leur mot à dire puisqu’ils sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants (cf. Christifideles laici, 34). S’ils le souhaitent, ils peuvent par exemple demander que telle ou telle forme de rite soit célébrée pour leurs enfants.
Le refus de l’application du motu proprio Summorum pontificum au sein de l’association des Guides et Scouts d’Europe (AGSE), puis un débat sur ses modalités de mise en oeuvre, ont révélé une crise qui traverse toute l’Église de France. Si l’on veut obéir au Christ, cela signifie que ni les évêques, ni l’AGSE n’ont le pouvoir d’accepter ou de refuser l’application du motu proprio. Cette application n’est pas optionnelle. Ils ne peuvent prendre que des mesures d’application prudentielle, tenant compte autant des besoins de l’Église particulière (c’est-à-dire pas seulement des clivages politiques, mais d’abord des besoins spirituels de fidèles) que des risques d’une application déformée, et d’explication pour que celui-ci porte ses fruits.
Les évêques doivent notamment, en collaboration avec les responsables du mouvement, veiller à ce que tous les prêtres qui célèbrent des messes dans les unités ne soient pas schismatiques et qu’ils soient bien munis du pouvoir de le faire. De manière positive, ils doivent veiller à l’application du motu proprio afin qu’un grand nombre d’enfants et de jeunes bénéficient de l’enrichissement liturgique que Benoît XVI veut promouvoir par ce moyen. Cette application est délicate puisqu’il s’agit d’échapper aux excès et de maintenir l’unité du mouvement, mais c’est bien là la raison d’être de l’intervention des évêques. Quoi qu’il en soit, cette intervention ne peut aboutir à contredire le motu proprio, ni en théorie ni en pratique, a fortiori elle ne peut chercher à en limiter les conséquences. Il y va en effet, comme l’a rappelé Mgr de Monléon, de l’union au Pape, et de l’obéissance au Christ.
Au cœur de l’Église
Cette obéissance est en effet capitale pour la mission du mouvement scout. Les Guides et Scouts d’Europe sont au cœur de l’Église de France. Leur insistance sur la nécessité de la vie sacramentelle, leur énergie à vouloir transmettre la foi aux jeunes qu’ils éduquent, leur volonté d’intégrer la vie spirituelle dans la vie scoute, l’obéissance aux évêques et à l’Église dont ils ont toujours témoigné, le nombre de vocations sacerdotales et religieuse et de mariages chrétiens qui en sont issus, le respect de l’Église locale même quand certains clercs lui mettent des bâtons dans les roues, sont autant de témoignages de leur catholicité.
Or l’équipe dirigeante de l’AGSE avait fait le choix de sacrifier le motu proprio. Avec l’approbation, semble-t-il, de certains évêques et contre l’avis de Rome, elle avait décidé sous sa propre responsabilité qu’elle serait une association qui ne célébrerait que le rite ordinaire. Devant les réactions indignées de certains de ces membres et un rappel à l’ordre, un « compromis » va être trouvé. Mais il est regrettable qu’on ait pris les 27.000 membres du mouvement et leurs familles en otage, pour imposer une décision qui ne relevait pas du pouvoir, ni de l’AGSE, ni des prêtres ou des évêques qui avaient pu la leur conseiller. Ces comportements, ces arguties casuistiques, ce manque de générosité dans l’obéissance à la volonté du pape n’étaient pas dignes. Ceux qui en sont la cause portent une grave responsabilité. Si l’on prétend obéir au Christ, et aux évêques comme au Christ, comment est-il possible d’agir ainsi dans l’Église ?
Des conseillers spirituels, des chefs, des parents (les premiers concernés on l’oublie un peu trop) étaient donc fondés à dire « cela suffit », mieux, ils avaient le devoir de s’interroger sur les motivations profondes qui ont conduit à cet abus de pouvoir, pour éviter toute velléité d’autoritarisme mal placé.
La hiérarchie de l’Église n’est pas une « administration pastorale », selon le mot du cardinal Ratzinger, elle est au service de la communion. La vie du mouvement des Guides et Scouts d’Europe, en tant que mouvement de scoutisme, avec sa pédagogie propre, son organisation, son identité, n’appartient pas au champ des vérités de foi pour lequel les évêques ont reçus la charge du Christ. En revanche, dès lors que ce mouvement se définit comme catholique, il est légitime de demander aux évêques de l''aide concrète sur les moyens d''appliquer le motu proprio et de travailler avec eux pour définir des règles à la fois généreuses et permettant de limiter les risques d''excès. Il n''était pas normal que le bureau de l’association s’attribuât la responsabilité de dégager ces règles. Ce n''est pas sa fonction. En revanche, c’est la mission pastorale des évêques.
Nous ne sommes plus en 1930
Il arrive encore fréquemment dans l’Église que des laïcs ou des clercs se comportent consciemment ou inconsciemment comme au temps de l’Action catholique sous "mandat". À cette époque, ne pouvait se dire alors catholique que ce qui était reconnu par la hiérarchie de manière explicite sous une forme ou sous une autre comme "catholique". L’Église a voulu libérer le dynamisme missionnaire des fidèles de cette tutelle hiérarchique. L’Esprit souffle où il veut. Comme le concile Vatican II le prévoit, il existe de multiples formes d’initiatives et d’engagement des catholiques, qui définissent de nouvelles relations des fidèles laïcs avec la hiérarchie (Apostolicam actuositatem, n. 24).
Si la pratique des mandats ou des missions a pu être tout à fait justifiée lorsque l''Église fonctionnait encore sur le mode de la chrétienté, on peut se demander si elle ne mériterait pas d''être remise en question alors même que l''Église de France cherche officiellement à échapper aux tentations communautaristes : y a-t-il plus communautariste qu''un label ou un tampon « catholique », surtout dans la pratique qui en est faite actuellement ?
Précisons : il y a soixante ans, on pouvait encore concevoir l''apostolat des laïcs comme un pur prolongement de la hiérarchie catholique, prolongement obtenu par l''intermédiaire de délégations ou de mandats. Cela relevait d''une conception théologique de l''Église tout à fait particulière, mais d''une conception autorisée. Il est désormais impossible de le soutenir après le décret conciliaire Apostolicam actuositatem et l’exhortation Christifideles laici de Jean-Paul II, tout particulièrement en ce qui concerne les mouvements participant à l''éducation puisque cette dernière est, de droit naturel, de la compétence des parents.
Dans son texte, Jean-Paul II rappelait le droit, lui aussi naturel, d''association des laïcs, soumis à un légitime discernement de l''autorité ecclésiale selon des critères objectifs d''ecclésialité (n. 29-31). Si ce texte était effectivement appliqué, la dénomination « catholique » ne devrait pas constituer une prébende ni un blanc-seing comme c''est le cas aujourd''hui mais, à l''inverse, elle devrait résulter d''une évaluation de la fidélité concrète à l''Église, régulièrement contrôlée et remise en jeu à partir de critères réellement objectifs, les décisions pouvant faire l''objet d''un appel devant les juridictions ecclésiastiques. Nous ne sommes plus en 1930.
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Commentaire de Paix liturgique
C''est exact Nous ne sommes plus en 1930 et Pie XII ainsi que le concile Vatican II sont passé par là... en reconnaissant la légitimité de l''apostolat des laïcs
Cette légitimité n''induit bien sur pas pour les laïcs une liberté qui serait opposée aux décisions du Pape et de l''Eglise, Mais comment, et pourquoi, refuser que les fideles puissent vivre en 2008 ... au rythme liturgique que l''Eglise elle-même autorise ? En suivant le Catéchisme que le bon Jean-Paul II à promulgué il y à plus de 20 ans...?
Comment Comprendre que les désirs légitimes des fideles, ceux acceptés par le Magistère en moult matières soient Bridés ? Contestés ? Bafoués ? Comment comprendre que les fideles soient ainsi Manipulés ? Et oser ensuite leur reprocher de mener une guerre alors que depuis des années ils tendent la main à leurs pères pour obtenir les miettes du repas et une attitude intelligente, sinon respectueuse, à leur égard ?
Oui nous demandons à nos prêtres et à nos évêques que la hiérarchie de l’Eglise soit au service de la communion et non au service de l’exclusion et de la division, Nous leur demandons d’être bons et généreux, d’agir réellement pour la paix avec bienveillance qu’ils agissent comme les pères le font tout les jours avec leurs enfants
Nous prions pour que cette demande soit entendue et exaucés
Sylvie Mimpontel
Présidente du mouvement pour la Paix Liturgique et la Réconciliation dans l’Église.
C''est exact Nous ne sommes plus en 1930 et Pie XII ainsi que le concile Vatican II sont passé par là... en reconnaissant la légitimité de l''apostolat des laïcs
Cette légitimité n''induit bien sur pas pour les laïcs une liberté qui serait opposée aux décisions du Pape et de l''Eglise, Mais comment, et pourquoi, refuser que les fideles puissent vivre en 2008 ... au rythme liturgique que l''Eglise elle-même autorise ? En suivant le Catéchisme que le bon Jean-Paul II à promulgué il y à plus de 20 ans...?
Comment Comprendre que les désirs légitimes des fideles, ceux acceptés par le Magistère en moult matières soient Bridés ? Contestés ? Bafoués ? Comment comprendre que les fideles soient ainsi Manipulés ? Et oser ensuite leur reprocher de mener une guerre alors que depuis des années ils tendent la main à leurs pères pour obtenir les miettes du repas et une attitude intelligente, sinon respectueuse, à leur égard ?
Oui nous demandons à nos prêtres et à nos évêques que la hiérarchie de l’Eglise soit au service de la communion et non au service de l’exclusion et de la division, Nous leur demandons d’être bons et généreux, d’agir réellement pour la paix avec bienveillance qu’ils agissent comme les pères le font tout les jours avec leurs enfants
Nous prions pour que cette demande soit entendue et exaucés
Sylvie Mimpontel
Présidente du mouvement pour la Paix Liturgique et la Réconciliation dans l’Église.
Paris - Messe traditionnelle à Saint-Pierre de Montrouge
Dimanche 30 mars prés de 200 fidèles se sont retrouvés pour assister dans la chapelle Saint Paul au 171 boulevard Brune (à 200 mètres de la porte d''Orléans) à la première messe selon la forme extraordinaire célébrées dans la paroisse depuis 1969.
Combien auraient-ils été si cette messe avait été célébrée à une heure familiale ? Un nouvel indice du nombre très important de catholiques qui souhaitent vivre leur foi, en communion avec l''église et le saint père, au rythme de la liturgie tridentine
Bien sur la chapelle Saint Paul n''est guère adapté pour une belle célébration et une organisation va devoir être mise en œuvre pour distibuer dignement la communion mais remercions le père Marssey, curé de la paroisse de sa générosité et retrouvons-nous encore plus nombreux dimanche prochain 6 avril à midi
Contact :
http://www.motuproprio75.com
Dimanche 30 mars prés de 200 fidèles se sont retrouvés pour assister dans la chapelle Saint Paul au 171 boulevard Brune (à 200 mètres de la porte d''Orléans) à la première messe selon la forme extraordinaire célébrées dans la paroisse depuis 1969.
Combien auraient-ils été si cette messe avait été célébrée à une heure familiale ? Un nouvel indice du nombre très important de catholiques qui souhaitent vivre leur foi, en communion avec l''église et le saint père, au rythme de la liturgie tridentine
Bien sur la chapelle Saint Paul n''est guère adapté pour une belle célébration et une organisation va devoir être mise en œuvre pour distibuer dignement la communion mais remercions le père Marssey, curé de la paroisse de sa générosité et retrouvons-nous encore plus nombreux dimanche prochain 6 avril à midi
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Paris - Sur motuproprio75 associez-vous à un groupe de demandeur !
Si vous souhaitez vous associer à un des groupes de familles qui sollicitent la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire sur les paroisses de Paris allez-vous inscrire ... et faites inscrire vos amis sur le site de motuproprio75 !
Contact :
http://www.motuproprio75.com
Si vous souhaitez vous associer à un des groupes de familles qui sollicitent la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire sur les paroisses de Paris allez-vous inscrire ... et faites inscrire vos amis sur le site de motuproprio75 !
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Oise - Le groupe des Paroissiens de Thève et Nonette, Coye la Forêt, Gouvieux et Lamorlaye amplifie sa demande
Depuis plusieurs mois un groupe de fidèles de Thève et Nonette, Coye la Forêt, Gouvieux et Lamorlaye s''organise autour de Christophe Machard pour obtenir chaque dimanche la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire du rite latin dans leur doyenné
Pour amplifier leur action il demande à tous les fideles intéressés de les rejoindre !
Contact :
christophe.machard@tele2.fr
http://www.motuproprio60.com
Depuis plusieurs mois un groupe de fidèles de Thève et Nonette, Coye la Forêt, Gouvieux et Lamorlaye s''organise autour de Christophe Machard pour obtenir chaque dimanche la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire du rite latin dans leur doyenné
Pour amplifier leur action il demande à tous les fideles intéressés de les rejoindre !
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christophe.machard@tele2.fr
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Aube - Groupe à Nogent sur Seine
Depuis plusieurs mois un groupe de fidèles de Nogent sur Seine s''organise pour obtenir chaque dimanche la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire du rite latin dans leur ville.
Pour amplifier leur action il demande à tous les fideles intéressés de les rejoindre !
Contact :
http://www.motuproprio10.com
Depuis plusieurs mois un groupe de fidèles de Nogent sur Seine s''organise pour obtenir chaque dimanche la célébration d''une messe selon la forme extraordinaire du rite latin dans leur ville.
Pour amplifier leur action il demande à tous les fideles intéressés de les rejoindre !
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http://www.motuproprio10.com
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