SOURCE - Romano Libero - Golias - 4 juin 2010
Les milieux français traditionalistes ont à présent une nouvelle cible, qui pourrait sembler surprenante de prime abord, Mgr Eric Aumônier, évêque de Versailles. Ce prélat plutôt old style de 64 ans n’a pourtant rien d’un progressiste radical, c’est le moins que l’on puisse dire. Il n’est pas dans la ligne d’évêques comme Albert Rouet ou Jean-Pierre Grallet, régulièrement attaqués.
Ancien collaborateur très proche de Jean-Marie Lustiger, il se veut plutôt homme de restauration, animé par une vision très cléricale de l’Eglise. Mais un peu à l’instar de Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, il a évolué relativement en postif et sait faire confiance à des hommes ouverts.
Ce que les traditionalistes reprochent aujourd’hui au prélat c’est la décision autoritaire d’Eric Aumônier de changer le desservant de la communauté traditionnelle de Saint-Germain du Chesnay (78), l’Abbé . Cette paroisse desservie par l’abbé Laurent Spriet, ancien membre de la Fraternité Saint-Pierre, en cours d’incardination dans le diocèse de Versailles, membre de Totus Tuus, groupement versaillais visant à promouvoir l’ancienne liturgie, va, en effet, changer de chapelain à la rentrée. C’est l’abbé Babinet, jusqu’ici à Notre-Dame des Armées qui devrait le remplacer. L’abbé Babinet aura lui-même pour remplaçant l’abbé Dor qui arrivera tout droit de Lyon. Ce jeu de chaise musicale a bien entendu pour but d’empêche l’un de ces ecclésiastiques de devenir le Pape de se paroisse et de résister éventuellement au aux autorités diocésaines.
L’Abbé Spriet ira poursuivre ses études à Notre-Dame de Vie de Vénasque dans le diocèse d’Avignon. D’un caractère entier, un peu extrémiste aux yeux de l’évêque, il risquait pour le diocèse de faire front en cas de bras-de-fer avec la pastorale « conciliaire ». L’abbé Spriet avait développé la communauté du Chesnay, au point d’avoir demandé depuis plusieurs années la possibilité de proposer une troisième messe selon la forme extraordinaire, une possibilité refusée. Un zèle et un esprit prosélyte qui auraient agacé l’évêque de Versailles et plus encore son conseil. De toute façon, les évêques veulent être maîtres chez eux.
Les milieux français traditionalistes ont à présent une nouvelle cible, qui pourrait sembler surprenante de prime abord, Mgr Eric Aumônier, évêque de Versailles. Ce prélat plutôt old style de 64 ans n’a pourtant rien d’un progressiste radical, c’est le moins que l’on puisse dire. Il n’est pas dans la ligne d’évêques comme Albert Rouet ou Jean-Pierre Grallet, régulièrement attaqués.
Ancien collaborateur très proche de Jean-Marie Lustiger, il se veut plutôt homme de restauration, animé par une vision très cléricale de l’Eglise. Mais un peu à l’instar de Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, il a évolué relativement en postif et sait faire confiance à des hommes ouverts.
Ce que les traditionalistes reprochent aujourd’hui au prélat c’est la décision autoritaire d’Eric Aumônier de changer le desservant de la communauté traditionnelle de Saint-Germain du Chesnay (78), l’Abbé . Cette paroisse desservie par l’abbé Laurent Spriet, ancien membre de la Fraternité Saint-Pierre, en cours d’incardination dans le diocèse de Versailles, membre de Totus Tuus, groupement versaillais visant à promouvoir l’ancienne liturgie, va, en effet, changer de chapelain à la rentrée. C’est l’abbé Babinet, jusqu’ici à Notre-Dame des Armées qui devrait le remplacer. L’abbé Babinet aura lui-même pour remplaçant l’abbé Dor qui arrivera tout droit de Lyon. Ce jeu de chaise musicale a bien entendu pour but d’empêche l’un de ces ecclésiastiques de devenir le Pape de se paroisse et de résister éventuellement au aux autorités diocésaines.
L’Abbé Spriet ira poursuivre ses études à Notre-Dame de Vie de Vénasque dans le diocèse d’Avignon. D’un caractère entier, un peu extrémiste aux yeux de l’évêque, il risquait pour le diocèse de faire front en cas de bras-de-fer avec la pastorale « conciliaire ». L’abbé Spriet avait développé la communauté du Chesnay, au point d’avoir demandé depuis plusieurs années la possibilité de proposer une troisième messe selon la forme extraordinaire, une possibilité refusée. Un zèle et un esprit prosélyte qui auraient agacé l’évêque de Versailles et plus encore son conseil. De toute façon, les évêques veulent être maîtres chez eux.