SOURCE - lettre 236 de Paix Liturgique - 25 juin 2010
Depuis plusieurs années, Paix Liturgique entreprend de faire réaliser des sondages par des organismes professionnels et indépendants sur la question de l’attrait des catholiques pour la forme extraordinaire du rite romain (Sondage Paris réalisé par Harris interactive en janvier/février 2010, Sondage Versailles réalisé par l’Institut JLM Etudes en décembre 2009, sondage Italie réalisé par DOXA en septembre 2009, sondage France réalisé par l’Institut CSA en septembre 2008, sondage France réalisé par l’Institut CSA en novembre 2006, sondage France réalisé par IPSOS en avril 2001, visibles sur le site de Paix Liturgique).
Seules études sérieuses et scientifiques menées sur cette question pour le moment, l’ensemble de ces sondages concorde dans le temps et dans l’espace : un nombre très important de fidèles aiment cette forme traditionnelle de la liturgie et y participeraient s’ils en avaient la possibilité, c'est-à-dire si leurs propres curés appliquaient dans leurs paroisses le Motu Proprio de Benoît XVI.
Des sondages ne révèlent certes que des grandes tendances, des lignes générales. Ils ne sont pas exhaustifs et n’ont pas la prétention de refléter une vérité parfaite et intangible. Mais les grandes tendances sont claires… et les sondages sont confirmés par les faits. Par exemple, toutes les expériences d’application du motu proprio mises en place loyalement (messe dominicale, hebdomadaire, horaire familial, lieu central, prêtre bien disposé) ont été de vrais succès. De même, le nombre d’ordinations (dans et pour le rite traditionnel) et d’entrées dans les séminaires (où est célébrée la forme extraordinaire) confirment cette proportion importante de fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain.
Certes, quelques personnes peu au fait de ces pratiques actuelles et de leurs fonctionnement tentent encore de nier la portée de ces sondages au motif, si on les comprend bien, que les catholiques seraient tous des imbéciles qui, ne comprenant pas les questions qu’on leur pose, répondraient n’importe quoi… Sauf qu’ils répondent toujours exactement la même chose, même si les questions sont formulées un peu différemment. Et de fait, à ce jour, aucun interlocuteur sérieux n’a remis en cause ces études professionnelles et indépendantes réitérées et concordantes. De toute façon, il n’est pas besoin d’être un sociologue du religieux universitaire et diplômé pour voir ce qui crève les yeux de tout le monde : un puissant désir de « retour » liturgique (et catéchétique, et pastoral, etc.) soulève une part notable de ce qui reste de catholiques pratiquants en France, en Amérique, en Allemagne, en Italie, etc.
Les sondages que nous commanditons permettent notamment de combattre les idées reçues. Ainsi, il y a quelques mois, nous avons commandé un sondage auprès des catholiques de Versailles (Sondage réalisé par l’Institut JLM Etudes en décembre 2009) , puis un autre auprès des catholiques du diocèse de Paris (Sondage réalisé par Harris interactive en janvier/février 2010).
Par mille canaux, nous savions déjà que les familles de ces diocèses qui demandent l'application des bienfaits du Motu Proprio Summorum Pontificum sont très nombreuses et que les groupes de demandeurs formels ou informels y sont considérables.
Ces deux sondages aux résultats extraordinaires, c’est le cas de le dire, ont confirmé nos informations et le fait que la vraie demande dans ces diocèses est très loin d’être satisfaite, quoi qu’en disent les Ordinaires des lieux.
Aussi avions-nous annoncé que nous poursuivrions cette démarche et que petit à petit, c'est auprès des fidèles de la plupart des diocèses de France que nous commanditerions de pareils sondages.
Ainsi sont déjà projetés pour l'automne prochain des sondages auprès des catholiques des diocèses de Lyon, Nantes, Lille et Reims.
Mais avant de mettre en œuvre ces projets, l’idée nous est venue de commencer par le diocèse de Seine Saint-Denis (93).
En effet des informations contradictoires nous proviennent de ce diocèse emblématique de la région parisienne.
Il est répété que ce diocèse est moribond, que les catholiques y sont ultra-minoritaires et que toute demande d'application du Motu Proprio y apparaîtrait comme une provocation.
Parallèlement, nous disposons d’informations contraires :
- les échos très favorables à l’occasion des 42 rencontres organisées à la sortie des églises de Seine Saint Denis depuis 18 mois révèlent un attrait certain pour cette question ;
- la présence de la Fraternité Saint Pie X dans le diocèse et sa communauté dynamique de Saint Martin des Gaules, à Noisy-le-Grand, démontre une fois encore qu'il se trouve des catholiques du diocèse qui sont attachés à la forme extraordinaire du rite romain ;
- la présence de nombreuses familles habitant le diocèse de Seine Saint Denis et pratiquant en périphérie du diocèse de Seine-Saint-Denis (plus de 50 familles identifiées à ce jour mais ce chiffre n'est bien sûr pas exhaustif) dans les communautés « Ecclesia Dei » ou celles de la Fraternité Saint Pie X (de Saint-Maurice à Saint-Nicolas du Chardonnet et de Saint-Eugène à Saint Germain l'Auxerrois).
- le tout confirmé par l'existence de plus de 200 familles du diocèse qui nous ont fait savoir leur désir de pratiquer leur foi au rythme de la forme extraordinaire du rite romain.
L’expérience nous enseigne que l’ensemble de ces signes pleins d’espoir ne constituent pas pour autant des demandes formelles et structurées.
En effet, il apparaît que la plupart des demandeurs sont isolés, hésitent sur les moyens à utiliser, sont confrontés le plus souvent à un clergé indifférent ou hostile et se sentent abandonnés. Ils ne savent du coup plus comment réagir.
Aussi les noyaux de demandeurs déjà identifiés à Montreuil, aux Lilas, à Villemomble ou au Raincy ne semblent pas recevoir beaucoup d'attention ou de bienveillance de la part de leurs pasteurs.
Voilà pourquoi quelques familles, entendant notre interrogation au sujet de notre idée de faire réaliser un sondage en Écosse, nous ont demandé s’il ne serait pas opportun d'en entreprendre un… en Seine-Saint-Denis.
LE PROJET DE PAIX LITURGIQUE EN SEINE-SAINT-DENIS
Voilà donc ce projet que nous étudions attentivement actuellement, celui d'entreprendre un sondage auprès des catholiques d'un diocèse emblématique à plus d’un titre, un diocèse :
- où les chrétiens ne sont plus du tout majoritaires - ils ne le sont déjà plus à Paris (47,6 % en janvier 2010) et le sont tout juste à Versailles (60,5 % en décembre 2009), qu’en sera-t-il en Seine Saint-Denis ?
- où la pratique religieuse catholique locale devient résiduelle ;
- où le clergé semble dépassé ou débordé ;
- où l’on nous explique que « le Motu proprio n’intéresse personne », « que cela ne concerne que les riches paroisses de l’ouest parisien ou de Versailles » ou encore que « le texte du Pape est inapplicable dans la réalité locale et humaine particulière de Seine Saint Denis ».
Ce sondage va coûter 6.000 €. Vous pouvez nous aider en adressant vos dons à Paix Liturgique, 1 allée du Bois Gougenot, 78290 CROISSY-SUR-SEINE en libellant votre chèque à l'ordre de Paix Liturgique.
Pour les transferts bancaires, merci d'utiliser les coordonnées ci-dessous :
IBAN : FR76 3000 3021 9700 0500 0158 593 - BIC/SWIFT : SOGEFRPP
Nous vous ferons parvenir un reçu fiscal.
Quels seront en effet les résultats d'un tel sondage qui donnera aux silencieux l'occasion de s'exprimer ?
C’est ce que vous saurez dans une prochaine lettre de Paix liturgique, comme on dit dans les feuilletons...
Depuis plusieurs années, Paix Liturgique entreprend de faire réaliser des sondages par des organismes professionnels et indépendants sur la question de l’attrait des catholiques pour la forme extraordinaire du rite romain (Sondage Paris réalisé par Harris interactive en janvier/février 2010, Sondage Versailles réalisé par l’Institut JLM Etudes en décembre 2009, sondage Italie réalisé par DOXA en septembre 2009, sondage France réalisé par l’Institut CSA en septembre 2008, sondage France réalisé par l’Institut CSA en novembre 2006, sondage France réalisé par IPSOS en avril 2001, visibles sur le site de Paix Liturgique).
Seules études sérieuses et scientifiques menées sur cette question pour le moment, l’ensemble de ces sondages concorde dans le temps et dans l’espace : un nombre très important de fidèles aiment cette forme traditionnelle de la liturgie et y participeraient s’ils en avaient la possibilité, c'est-à-dire si leurs propres curés appliquaient dans leurs paroisses le Motu Proprio de Benoît XVI.
Des sondages ne révèlent certes que des grandes tendances, des lignes générales. Ils ne sont pas exhaustifs et n’ont pas la prétention de refléter une vérité parfaite et intangible. Mais les grandes tendances sont claires… et les sondages sont confirmés par les faits. Par exemple, toutes les expériences d’application du motu proprio mises en place loyalement (messe dominicale, hebdomadaire, horaire familial, lieu central, prêtre bien disposé) ont été de vrais succès. De même, le nombre d’ordinations (dans et pour le rite traditionnel) et d’entrées dans les séminaires (où est célébrée la forme extraordinaire) confirment cette proportion importante de fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain.
Certes, quelques personnes peu au fait de ces pratiques actuelles et de leurs fonctionnement tentent encore de nier la portée de ces sondages au motif, si on les comprend bien, que les catholiques seraient tous des imbéciles qui, ne comprenant pas les questions qu’on leur pose, répondraient n’importe quoi… Sauf qu’ils répondent toujours exactement la même chose, même si les questions sont formulées un peu différemment. Et de fait, à ce jour, aucun interlocuteur sérieux n’a remis en cause ces études professionnelles et indépendantes réitérées et concordantes. De toute façon, il n’est pas besoin d’être un sociologue du religieux universitaire et diplômé pour voir ce qui crève les yeux de tout le monde : un puissant désir de « retour » liturgique (et catéchétique, et pastoral, etc.) soulève une part notable de ce qui reste de catholiques pratiquants en France, en Amérique, en Allemagne, en Italie, etc.
Les sondages que nous commanditons permettent notamment de combattre les idées reçues. Ainsi, il y a quelques mois, nous avons commandé un sondage auprès des catholiques de Versailles (Sondage réalisé par l’Institut JLM Etudes en décembre 2009) , puis un autre auprès des catholiques du diocèse de Paris (Sondage réalisé par Harris interactive en janvier/février 2010).
Par mille canaux, nous savions déjà que les familles de ces diocèses qui demandent l'application des bienfaits du Motu Proprio Summorum Pontificum sont très nombreuses et que les groupes de demandeurs formels ou informels y sont considérables.
Ces deux sondages aux résultats extraordinaires, c’est le cas de le dire, ont confirmé nos informations et le fait que la vraie demande dans ces diocèses est très loin d’être satisfaite, quoi qu’en disent les Ordinaires des lieux.
Aussi avions-nous annoncé que nous poursuivrions cette démarche et que petit à petit, c'est auprès des fidèles de la plupart des diocèses de France que nous commanditerions de pareils sondages.
Ainsi sont déjà projetés pour l'automne prochain des sondages auprès des catholiques des diocèses de Lyon, Nantes, Lille et Reims.
Mais avant de mettre en œuvre ces projets, l’idée nous est venue de commencer par le diocèse de Seine Saint-Denis (93).
En effet des informations contradictoires nous proviennent de ce diocèse emblématique de la région parisienne.
Il est répété que ce diocèse est moribond, que les catholiques y sont ultra-minoritaires et que toute demande d'application du Motu Proprio y apparaîtrait comme une provocation.
Parallèlement, nous disposons d’informations contraires :
- les échos très favorables à l’occasion des 42 rencontres organisées à la sortie des églises de Seine Saint Denis depuis 18 mois révèlent un attrait certain pour cette question ;
- la présence de la Fraternité Saint Pie X dans le diocèse et sa communauté dynamique de Saint Martin des Gaules, à Noisy-le-Grand, démontre une fois encore qu'il se trouve des catholiques du diocèse qui sont attachés à la forme extraordinaire du rite romain ;
- la présence de nombreuses familles habitant le diocèse de Seine Saint Denis et pratiquant en périphérie du diocèse de Seine-Saint-Denis (plus de 50 familles identifiées à ce jour mais ce chiffre n'est bien sûr pas exhaustif) dans les communautés « Ecclesia Dei » ou celles de la Fraternité Saint Pie X (de Saint-Maurice à Saint-Nicolas du Chardonnet et de Saint-Eugène à Saint Germain l'Auxerrois).
- le tout confirmé par l'existence de plus de 200 familles du diocèse qui nous ont fait savoir leur désir de pratiquer leur foi au rythme de la forme extraordinaire du rite romain.
L’expérience nous enseigne que l’ensemble de ces signes pleins d’espoir ne constituent pas pour autant des demandes formelles et structurées.
En effet, il apparaît que la plupart des demandeurs sont isolés, hésitent sur les moyens à utiliser, sont confrontés le plus souvent à un clergé indifférent ou hostile et se sentent abandonnés. Ils ne savent du coup plus comment réagir.
Aussi les noyaux de demandeurs déjà identifiés à Montreuil, aux Lilas, à Villemomble ou au Raincy ne semblent pas recevoir beaucoup d'attention ou de bienveillance de la part de leurs pasteurs.
Voilà pourquoi quelques familles, entendant notre interrogation au sujet de notre idée de faire réaliser un sondage en Écosse, nous ont demandé s’il ne serait pas opportun d'en entreprendre un… en Seine-Saint-Denis.
LE PROJET DE PAIX LITURGIQUE EN SEINE-SAINT-DENIS
Voilà donc ce projet que nous étudions attentivement actuellement, celui d'entreprendre un sondage auprès des catholiques d'un diocèse emblématique à plus d’un titre, un diocèse :
- où les chrétiens ne sont plus du tout majoritaires - ils ne le sont déjà plus à Paris (47,6 % en janvier 2010) et le sont tout juste à Versailles (60,5 % en décembre 2009), qu’en sera-t-il en Seine Saint-Denis ?
- où la pratique religieuse catholique locale devient résiduelle ;
- où le clergé semble dépassé ou débordé ;
- où l’on nous explique que « le Motu proprio n’intéresse personne », « que cela ne concerne que les riches paroisses de l’ouest parisien ou de Versailles » ou encore que « le texte du Pape est inapplicable dans la réalité locale et humaine particulière de Seine Saint Denis ».
Ce sondage va coûter 6.000 €. Vous pouvez nous aider en adressant vos dons à Paix Liturgique, 1 allée du Bois Gougenot, 78290 CROISSY-SUR-SEINE en libellant votre chèque à l'ordre de Paix Liturgique.
Pour les transferts bancaires, merci d'utiliser les coordonnées ci-dessous :
IBAN : FR76 3000 3021 9700 0500 0158 593 - BIC/SWIFT : SOGEFRPP
Nous vous ferons parvenir un reçu fiscal.
Quels seront en effet les résultats d'un tel sondage qui donnera aux silencieux l'occasion de s'exprimer ?
C’est ce que vous saurez dans une prochaine lettre de Paix liturgique, comme on dit dans les feuilletons...
