SOURCE - Abbé Ph. Laguérie - 24 août 2010
Je suis de retour sur Paris et vous présente tout d’abord mes excuses. Voilà un mois que je n’ai pas écrit un mot sur ce blog ! Mariage ici, confessions là-bas, messe dominicale par ici, sur un fond de toile de vie familiale. Il en faut aussi : le prêtre n’est pas né dans un chou et je songe à cette phrase de Saint-Jacques en son épître : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il est pire qu’un infidèle, il a renié la Foi ». Et pourtant votre fidélité me confond littéralement : trois à quatre cent lectures par jour…sans rien avoir à se mettre sous la dent. Oui, j’ai honte, mais vous en apprécie davantage encore !
Je vais me rattraper. Et pour commencer quelques nouvelles de notre cher Institut du Bon-Pasteur. Je sais que vous aimez cela et, ça tombe bien, moi aussi. Elles sont bonnes, malgré ceux qui s’évertuent à les vouloir mauvaises et qui feraient même en sorte qu’elles le soient…
Depuis les ordinations du 10 juillet à Saint-Eloi, qui ont porté le nombre des prêtres de l’Institut à 27 par l’agrégation de M. l’abbé Jean-François Billot en notre corps sacerdotal, bien des choses se profilent à l’horizon.
J’ai inauguré et béni, le quinze août dernier, l’œuvre magnifique de notre internat de l’Angelus. 150 personnes se pressaient autour de l’abbé Spinoza qui accomplit là-bas un travail de titan. Ses classes sont prêtes, ses dortoirs, ses cuisines, ses salles de cours, ses cours de récréation, en tous points conformes avec les règlements les plus sophistiqués de Paris et surtout de Bruxelles (la rampe d’accès aux bâtiments ressemble à un maxi-golf) ! Mais aussi ses professeurs au complet, pour accueillir ses 35 premiers pensionnaires, dans quelques jours maintenant. Il ne lui manque plus qu’un cuisinier et si vous avez une idée… Un chantier gigantesque se termine à peine qu’un autre commence et cet établissement devra son exorde à la vaillance exceptionnelle de son jeune directeur, sur tous les fronts en permanence : vie de communauté, mise en œuvre et surveillance des travaux, prospection médiatiques et contacts les plus variés pour alimenter la caisse. Nous remercions les bénédictins de France qui lui ont prêté un précieux secours … A la grand’messe assistait le Préfet du Cher en personne, le Maire de Presly aussi. A la visite guidée des locaux, s’est joint, avec beaucoup de gentillesse, le représentant de l’évêque de Bourges, Mgr Maillard. Le diable lui-même, furieux, on le comprend, s’est emmêlé en coupant avant la messe l’éclairage de la chapelle et en provoquant une véritable cataracte au moment des annonces ! C’est bon signe. Je félicite chaleureusement M. l’abbé Spinoza qui vient d’accomplir un véritable tour de force en quelques mois et qui, à mon avis, n’a pas fini de nous surprendre. Je remercie ses nombreux amis, d’hier et d’aujourd’hui qui le soutiennent avec tant de conviction et de générosité.
Deux missionnaires se sont envolés pour préparer nos implantations futures quoique, si Dieu veut, assez prochaines. M. l’abbé Julien pour le Brésil et M. l’abbé Beaugrand pour les U.S.A. Quelques évêques de ces pays apprécient fort le Bon-Pasteur et son charisme propre et se proposent de nous ouvrir leurs portes après nous avoir ouvert leur cœur. Qu’ils en soient remerciés. Prions ardemment pour ces deux jeunes prêtres vaillants de notre Institut qui ouvrent de nouveaux champs d’apostolat. Ils portent un bel espoir du Bon-Pasteur.
Nous n’avons pas encore trouvé le nouveau séminaire indispensable à notre rapide expansion. Tant pis, il faudra se serrer ! Après tout, quand je rentrais à Ecône en 1973, nous étions deux, trois, voire quatre, dans les chambres de la maison Saint Bernard… Notre magnifique Recteur attend douze ou quinze nouvelles vocations qui, en s’ajoutant à la trentaine de séminaristes actuels, pourrait porter nos effectifs à plus de quarante séminaristes… Les futurs « vieux » se souviendront de cette période héroïque avec émotion, dans quelques années.
Quant à moi, j’attends de déménager dans la future Maison Centrale que j’ai pu trouver, grâce à Dieu et à ses amis, sur Paris. Ce devrait être fait pour le nouvel-an. Naturellement, je vous tiendrai informés des dates et des lieux. Je compte sur vos prières pour que la chose soit rondement menée.
Et puis, il y a l’actualité. Les nominations, le futur consistoire, le document sur le Motu proprio, le bilan de ces trois années. Le Bon-Pasteur s’inscrit dans un paysage ecclésiastique en pleine évolution et l’apprécier statiquement n’est pas possible. Ce sera pour une prochaine fois et donc … A très bientôt.
Je suis de retour sur Paris et vous présente tout d’abord mes excuses. Voilà un mois que je n’ai pas écrit un mot sur ce blog ! Mariage ici, confessions là-bas, messe dominicale par ici, sur un fond de toile de vie familiale. Il en faut aussi : le prêtre n’est pas né dans un chou et je songe à cette phrase de Saint-Jacques en son épître : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il est pire qu’un infidèle, il a renié la Foi ». Et pourtant votre fidélité me confond littéralement : trois à quatre cent lectures par jour…sans rien avoir à se mettre sous la dent. Oui, j’ai honte, mais vous en apprécie davantage encore !
Je vais me rattraper. Et pour commencer quelques nouvelles de notre cher Institut du Bon-Pasteur. Je sais que vous aimez cela et, ça tombe bien, moi aussi. Elles sont bonnes, malgré ceux qui s’évertuent à les vouloir mauvaises et qui feraient même en sorte qu’elles le soient…
Depuis les ordinations du 10 juillet à Saint-Eloi, qui ont porté le nombre des prêtres de l’Institut à 27 par l’agrégation de M. l’abbé Jean-François Billot en notre corps sacerdotal, bien des choses se profilent à l’horizon.
J’ai inauguré et béni, le quinze août dernier, l’œuvre magnifique de notre internat de l’Angelus. 150 personnes se pressaient autour de l’abbé Spinoza qui accomplit là-bas un travail de titan. Ses classes sont prêtes, ses dortoirs, ses cuisines, ses salles de cours, ses cours de récréation, en tous points conformes avec les règlements les plus sophistiqués de Paris et surtout de Bruxelles (la rampe d’accès aux bâtiments ressemble à un maxi-golf) ! Mais aussi ses professeurs au complet, pour accueillir ses 35 premiers pensionnaires, dans quelques jours maintenant. Il ne lui manque plus qu’un cuisinier et si vous avez une idée… Un chantier gigantesque se termine à peine qu’un autre commence et cet établissement devra son exorde à la vaillance exceptionnelle de son jeune directeur, sur tous les fronts en permanence : vie de communauté, mise en œuvre et surveillance des travaux, prospection médiatiques et contacts les plus variés pour alimenter la caisse. Nous remercions les bénédictins de France qui lui ont prêté un précieux secours … A la grand’messe assistait le Préfet du Cher en personne, le Maire de Presly aussi. A la visite guidée des locaux, s’est joint, avec beaucoup de gentillesse, le représentant de l’évêque de Bourges, Mgr Maillard. Le diable lui-même, furieux, on le comprend, s’est emmêlé en coupant avant la messe l’éclairage de la chapelle et en provoquant une véritable cataracte au moment des annonces ! C’est bon signe. Je félicite chaleureusement M. l’abbé Spinoza qui vient d’accomplir un véritable tour de force en quelques mois et qui, à mon avis, n’a pas fini de nous surprendre. Je remercie ses nombreux amis, d’hier et d’aujourd’hui qui le soutiennent avec tant de conviction et de générosité.
Deux missionnaires se sont envolés pour préparer nos implantations futures quoique, si Dieu veut, assez prochaines. M. l’abbé Julien pour le Brésil et M. l’abbé Beaugrand pour les U.S.A. Quelques évêques de ces pays apprécient fort le Bon-Pasteur et son charisme propre et se proposent de nous ouvrir leurs portes après nous avoir ouvert leur cœur. Qu’ils en soient remerciés. Prions ardemment pour ces deux jeunes prêtres vaillants de notre Institut qui ouvrent de nouveaux champs d’apostolat. Ils portent un bel espoir du Bon-Pasteur.
Nous n’avons pas encore trouvé le nouveau séminaire indispensable à notre rapide expansion. Tant pis, il faudra se serrer ! Après tout, quand je rentrais à Ecône en 1973, nous étions deux, trois, voire quatre, dans les chambres de la maison Saint Bernard… Notre magnifique Recteur attend douze ou quinze nouvelles vocations qui, en s’ajoutant à la trentaine de séminaristes actuels, pourrait porter nos effectifs à plus de quarante séminaristes… Les futurs « vieux » se souviendront de cette période héroïque avec émotion, dans quelques années.
Quant à moi, j’attends de déménager dans la future Maison Centrale que j’ai pu trouver, grâce à Dieu et à ses amis, sur Paris. Ce devrait être fait pour le nouvel-an. Naturellement, je vous tiendrai informés des dates et des lieux. Je compte sur vos prières pour que la chose soit rondement menée.
Et puis, il y a l’actualité. Les nominations, le futur consistoire, le document sur le Motu proprio, le bilan de ces trois années. Le Bon-Pasteur s’inscrit dans un paysage ecclésiastique en pleine évolution et l’apprécier statiquement n’est pas possible. Ce sera pour une prochaine fois et donc … A très bientôt.