SOURCE - Abbé Mateusz Markiewicz - IBP - 27 août 2010
C'est la matinée, le 6 août, la Transfiguration de Notre Seigneur. On est à Varsovie. Deux séminaristes et un prêtre sortent de la sacristie. La messe commence. Dans une heure le pèlerinage des étudiants partira pour neuf jours de marche. Parmi ceux qui marcheront 265 km à pied, il y a une centaine des fidèles attachés à la messe traditionnelle. Ils sont guidés par l'abbé Grzegorz Śniadoch, un jeune prêtre de l'Institut du Bon Pasteur. Il est aidé par les séminaristes polonais de Courtalain, ainsi que par des séminaristes diocésains.
La première journée, on traverse la capitale polonaise. Les habitants de Varsovie nous saluent, prient et chantent avec nous. Malheureusement, le soir, une pluie tombe sur la foule des fidèles. Malgré cela, on se prépare pour le lendemain. Ce sont deux séminaristes français de l'Institut qui nous rejoignent, les abbés Michel Calmel et Stéphane Morin.
Aux cours des journées suivantes, ils ont eu l'occasion de voir la piété populaire, encore très répandue en Pologne. Mais la plus grande surprise pour eux, c'était de voir partout de grands crucifix et des chapelles consacrées a Marie, bien entretenues et fleuries.
Le temps est consacré à la prière, aux chants religieux. Parmi les chants, encore une surprise pour les français : la version polonaise de l'Ave-Maria de Lourdes est environ vingt fois plus longue que la française. Le refrain polonais est très semblable au français, alors les hôtes devaient donc juste apprendre quelques mots en polonais pour être capable de chanter avec tout le monde.
Le 14 août est arrivé très vite. Dans l'après-midi on aperçoit du loin le monastère. L'arrivée au sanctuaire est proche mais avant d'entrer dans la chapelle de l'image miraculeuse, où depuis des siècles s'opèrent des guérisons et des multitudes de grâces est répandues sur les fidèles, on traverse la ville. Son axe principal, l'avenue de la Très Sainte Vierge Marie ! est longue de quelques kilomètres. Elle montre bien le lieu principal non seulement de Częstochowa, mais de toute la Pologne.
Après la salutation de la part des archevêques de Varsovie et de Częstochowa, ainsi que celle du maire de la ville, on entre dans le monastère. Un diacre, de l'Ordre de Saint Paul Premier Ermite, nous asperge avec de l'eau bénite (dans le monastère il y a environ 160 religieux !). On entre dans la chapelle. On a juste un peu de temps pour y prier, tout le monde veut y être le plus longtemps possible. Ensuite, la Sainte Messe est célébrée dans l'une des chapelles latérales.
Le 15 aout, c'est l'Assomption. Une foule immense arrive de chaque coin de la Pologne. Presque tout l'épiscopat est là. Et nous, nous avons la messe dans une belle chapelle. Tous fêtent ce jour où Notre-Dame a été élevée au Ciel avec son âme et son corps.
Abbé Mateusz Markiewicz +
C'est la matinée, le 6 août, la Transfiguration de Notre Seigneur. On est à Varsovie. Deux séminaristes et un prêtre sortent de la sacristie. La messe commence. Dans une heure le pèlerinage des étudiants partira pour neuf jours de marche. Parmi ceux qui marcheront 265 km à pied, il y a une centaine des fidèles attachés à la messe traditionnelle. Ils sont guidés par l'abbé Grzegorz Śniadoch, un jeune prêtre de l'Institut du Bon Pasteur. Il est aidé par les séminaristes polonais de Courtalain, ainsi que par des séminaristes diocésains.
La première journée, on traverse la capitale polonaise. Les habitants de Varsovie nous saluent, prient et chantent avec nous. Malheureusement, le soir, une pluie tombe sur la foule des fidèles. Malgré cela, on se prépare pour le lendemain. Ce sont deux séminaristes français de l'Institut qui nous rejoignent, les abbés Michel Calmel et Stéphane Morin.
Aux cours des journées suivantes, ils ont eu l'occasion de voir la piété populaire, encore très répandue en Pologne. Mais la plus grande surprise pour eux, c'était de voir partout de grands crucifix et des chapelles consacrées a Marie, bien entretenues et fleuries.
Le temps est consacré à la prière, aux chants religieux. Parmi les chants, encore une surprise pour les français : la version polonaise de l'Ave-Maria de Lourdes est environ vingt fois plus longue que la française. Le refrain polonais est très semblable au français, alors les hôtes devaient donc juste apprendre quelques mots en polonais pour être capable de chanter avec tout le monde.
Le 14 août est arrivé très vite. Dans l'après-midi on aperçoit du loin le monastère. L'arrivée au sanctuaire est proche mais avant d'entrer dans la chapelle de l'image miraculeuse, où depuis des siècles s'opèrent des guérisons et des multitudes de grâces est répandues sur les fidèles, on traverse la ville. Son axe principal, l'avenue de la Très Sainte Vierge Marie ! est longue de quelques kilomètres. Elle montre bien le lieu principal non seulement de Częstochowa, mais de toute la Pologne.
Après la salutation de la part des archevêques de Varsovie et de Częstochowa, ainsi que celle du maire de la ville, on entre dans le monastère. Un diacre, de l'Ordre de Saint Paul Premier Ermite, nous asperge avec de l'eau bénite (dans le monastère il y a environ 160 religieux !). On entre dans la chapelle. On a juste un peu de temps pour y prier, tout le monde veut y être le plus longtemps possible. Ensuite, la Sainte Messe est célébrée dans l'une des chapelles latérales.
Le 15 aout, c'est l'Assomption. Une foule immense arrive de chaque coin de la Pologne. Presque tout l'épiscopat est là. Et nous, nous avons la messe dans une belle chapelle. Tous fêtent ce jour où Notre-Dame a été élevée au Ciel avec son âme et son corps.
Abbé Mateusz Markiewicz +