SOURCE - AFP - 15 août 2010
Plusieurs centaines de fidèles ont participé dimanche à Paris à la procession mariale organisée par l'église traditionaliste de Saint-Nicolas du Chardonnet (Paris Ve), a constaté un journaliste de l'AFP.
Le cortège a quitté l'église vers 16H30, avec à sa tête l'abbé Xavier Beauvais entouré de quelques prêtres et des soeurs en tenues d'apparat et s'est dirigé, sous une pluie battante, vers la place Saint-Michel.
Tout au long du parcours, les chants religieux et les prières rythmaient cette procession dominée par les plus de 40 ans. Sur place, l'abbé Beauvais et les prélats qui l'accompagnaient se sont agenouillés, priant pendant une trentaine de minutes devant une statue de la Vierge Marie ornée de roses blanches.
"Nous sentons bien qu'à notre époque d'une démocratie décadente et d'une Eglise qui a perdu la fierté de ses maîtres, il faut la toute puissance de cette femme (...) pour remettre de l'ordre dans la vieille maison de la France", a déclaré l'abbé Beauvais devant les fidèles.
Parmi eux, Emmanuel, qui n'a pas décliné son patronyme, a estimé que cette procession était "une démonstration de foi". Pour ce fidèle qui dit "s'inscrire dans l'oecuménisme", il importe de "renouveler notre foi chaque jour et de retrouver ce que notre pays a perdu depuis si longtemps".
De son côté, Galtier, la soixantaine, "très attaché aux valeurs profondes" de l'église, a voulu se démarquer de la procession organisée par le Diocèse de Paris. "Je trouve qu'elle ne correspond pas à mon état d'esprit. Ca me choque", a-t-il asséné, jugeant au contraire celle de l'église Saint-Nicolas "merveilleuse".
Plusieurs centaines de fidèles ont participé dimanche à Paris à la procession mariale organisée par l'église traditionaliste de Saint-Nicolas du Chardonnet (Paris Ve), a constaté un journaliste de l'AFP.
Le cortège a quitté l'église vers 16H30, avec à sa tête l'abbé Xavier Beauvais entouré de quelques prêtres et des soeurs en tenues d'apparat et s'est dirigé, sous une pluie battante, vers la place Saint-Michel.
Tout au long du parcours, les chants religieux et les prières rythmaient cette procession dominée par les plus de 40 ans. Sur place, l'abbé Beauvais et les prélats qui l'accompagnaient se sont agenouillés, priant pendant une trentaine de minutes devant une statue de la Vierge Marie ornée de roses blanches.
"Nous sentons bien qu'à notre époque d'une démocratie décadente et d'une Eglise qui a perdu la fierté de ses maîtres, il faut la toute puissance de cette femme (...) pour remettre de l'ordre dans la vieille maison de la France", a déclaré l'abbé Beauvais devant les fidèles.
Parmi eux, Emmanuel, qui n'a pas décliné son patronyme, a estimé que cette procession était "une démonstration de foi". Pour ce fidèle qui dit "s'inscrire dans l'oecuménisme", il importe de "renouveler notre foi chaque jour et de retrouver ce que notre pays a perdu depuis si longtemps".
De son côté, Galtier, la soixantaine, "très attaché aux valeurs profondes" de l'église, a voulu se démarquer de la procession organisée par le Diocèse de Paris. "Je trouve qu'elle ne correspond pas à mon état d'esprit. Ca me choque", a-t-il asséné, jugeant au contraire celle de l'église Saint-Nicolas "merveilleuse".