SOURCE - Jean-Yves Gabbud - lenouvelliste.ch - 8 janvier 2011
Une convention aurait été signée hier entre Christian Constantin et la Fraternité Saint-Pie X. Le projet de grand stade serait enterré, mais la zone commerciale acceptée. L'avocat d'Ecône confirme et le président de club dément.
«Aujourd'hui, M. l'abbé de Jorna est satisfait. Il a obtenu gain de cause: un accord a été signé ce jour (ndlr. soit vendredi) avec Christian Constantin, président du FC Sion. A Riddes, il n'y aura pas de stade!», nous a déclaré hier l'avocat d'Ecône, Me Yannis Sakkas, lorsque nous l'avons interrogé sur les informations circulant dans le canton à ce propos.
Cette convention contiendrait deux aspects: le renoncement à la construction du stade prévu pour le FC Sion d'un côté et l'acceptation par le séminaire du développement d'une zone commerciale de l'autre.
Constantin dément
Interrogé sur ce dossier, Christian Constantin nous a formellement nié la signature d'un tel accord. «Nous sommes toujours à la recherche d'une solution, mais nous n'avons pas signé d'accord, même si je le voudrais bien.»
Ecône accepte les commerces
Me Yannis Sakkas rappelle le point de vue de la Fraternité Saint-Pie X dans ce dossier: «Il ne faisait aucun doute que les matchs auraient généré une affluence considérable de véhicules et d'importants problèmes de sécurité qui auraient nui au calme et à la sérénité du site. Le directeur du séminaire, M. l'abbé de Jorna ne pouvait décemment accepter un tel projet.» Par contre, l'arrivée de commerces à proximité du séminaire ne semble pas poser de problèmes insurmontables à la Fraternité. «L'abbé de Jorna ne s'est jamais opposé au développement économique de la commune de Riddes et a toujours fait savoir que si le projet de stade était abandonné, il laisserait très volontiers les commerces s'installer.» Selon son avocat, l'abbé Benoît de Jorna est donc pleinement satisfait par l'accord qui aurait été signé et ceci d'autant plus que le document contiendrait des restrictions au niveau du bruit et de la circulation.
L'avis de la commune
De son côté, le président de la commune de Riddes, Jean-Michel Gaillard nous a confirmé la signature d'un accord portant sur des détails, notamment sur l'installation de capteurs pour vérifier le niveau sonore de la future zone commerciale. Par contre, Jean-Michel Gaillard n'était pas en mesure de confirmer ou d'infirmer la signature d'une convention globale entre Ecône et Christian Constantin, puisqu'il n'a pas assisté à la rencontre entre ces deux parties. Rencontre qui a bel et bien eu lieu hier.
Si la signature d'une convention se confirmait, Jean-Michel Gaillard en serait satisfait. «Pour nous, c'est l'objectif que nous avions depuis le départ», déclare Jean-Michel Gaillard. «Si le retrait du recours d'Ecône au Tribunal fédéral se confirme, la zone commerciale pourrait être homologuée.»
Les faits
Ecône s'est opposé au projet de grand stade en 2007 déjà. Depuis, l'affaire s'est enlisée devant la justice. Dans le dernier épisode de ce feuilleton, le Tribunal cantonal a donné tort au séminaire.
Il ne lui a pas reconnu le droit d'agir dans ce dossier, parce que trop éloigné des nuisances provoquées par un futur stade.
Ecône a recouru contre cette décision au Tribunal fédéral.
Si l'on en croit l'avocat d'Ecône, cette procédure serait donc en passe d'être abandonnée.
Une convention aurait été signée hier entre Christian Constantin et la Fraternité Saint-Pie X. Le projet de grand stade serait enterré, mais la zone commerciale acceptée. L'avocat d'Ecône confirme et le président de club dément.
«Aujourd'hui, M. l'abbé de Jorna est satisfait. Il a obtenu gain de cause: un accord a été signé ce jour (ndlr. soit vendredi) avec Christian Constantin, président du FC Sion. A Riddes, il n'y aura pas de stade!», nous a déclaré hier l'avocat d'Ecône, Me Yannis Sakkas, lorsque nous l'avons interrogé sur les informations circulant dans le canton à ce propos.
Cette convention contiendrait deux aspects: le renoncement à la construction du stade prévu pour le FC Sion d'un côté et l'acceptation par le séminaire du développement d'une zone commerciale de l'autre.
Constantin dément
Interrogé sur ce dossier, Christian Constantin nous a formellement nié la signature d'un tel accord. «Nous sommes toujours à la recherche d'une solution, mais nous n'avons pas signé d'accord, même si je le voudrais bien.»
Ecône accepte les commerces
Me Yannis Sakkas rappelle le point de vue de la Fraternité Saint-Pie X dans ce dossier: «Il ne faisait aucun doute que les matchs auraient généré une affluence considérable de véhicules et d'importants problèmes de sécurité qui auraient nui au calme et à la sérénité du site. Le directeur du séminaire, M. l'abbé de Jorna ne pouvait décemment accepter un tel projet.» Par contre, l'arrivée de commerces à proximité du séminaire ne semble pas poser de problèmes insurmontables à la Fraternité. «L'abbé de Jorna ne s'est jamais opposé au développement économique de la commune de Riddes et a toujours fait savoir que si le projet de stade était abandonné, il laisserait très volontiers les commerces s'installer.» Selon son avocat, l'abbé Benoît de Jorna est donc pleinement satisfait par l'accord qui aurait été signé et ceci d'autant plus que le document contiendrait des restrictions au niveau du bruit et de la circulation.
L'avis de la commune
De son côté, le président de la commune de Riddes, Jean-Michel Gaillard nous a confirmé la signature d'un accord portant sur des détails, notamment sur l'installation de capteurs pour vérifier le niveau sonore de la future zone commerciale. Par contre, Jean-Michel Gaillard n'était pas en mesure de confirmer ou d'infirmer la signature d'une convention globale entre Ecône et Christian Constantin, puisqu'il n'a pas assisté à la rencontre entre ces deux parties. Rencontre qui a bel et bien eu lieu hier.
Si la signature d'une convention se confirmait, Jean-Michel Gaillard en serait satisfait. «Pour nous, c'est l'objectif que nous avions depuis le départ», déclare Jean-Michel Gaillard. «Si le retrait du recours d'Ecône au Tribunal fédéral se confirme, la zone commerciale pourrait être homologuée.»
Les faits
Ecône s'est opposé au projet de grand stade en 2007 déjà. Depuis, l'affaire s'est enlisée devant la justice. Dans le dernier épisode de ce feuilleton, le Tribunal cantonal a donné tort au séminaire.
Il ne lui a pas reconnu le droit d'agir dans ce dossier, parce que trop éloigné des nuisances provoquées par un futur stade.
Ecône a recouru contre cette décision au Tribunal fédéral.
Si l'on en croit l'avocat d'Ecône, cette procédure serait donc en passe d'être abandonnée.