SOURCE - summorum-pontificum.fr - 22 janvier 2011
Pour la première fois depuis la promulgation du motu proprio Summorum Pontificum un évêque espagnol a célébré la messe dans la forme traditionnelle du rite romain. Il s’agit de Mgr Manuel Ureña Pastor, archevêque de Saragosse. La cérémonie s’est déroulée le 15 janvier dernier. Le prélat a célébré une messe de requiem selon l’usus antiquior dans l’église d’Epila. Le site The New Liturgical Movement, qui nous apprend la nouvelle, indique que la messe de Requiem de Mariano Rodriguez a été chantée et que parmi les 1200 fidèles réunis à l’occasion de la fin des travaux de restauration de cette église, divers réprésentants des autorités civiles étaient présents.
Le 28 juillet dernier, Mgr Ureña Pastor avait procédé à la cérémonie de réinhumation des restes de la familles des comtes d’Aranda dans cette même église en utilisant les livres liturgiques de 1962.
Historiquement, l’Espagne avait suscité une forte réaction du clergé lors de l’entrée en application du nouveau missel de Paul VI. Un congrès de prêtres s’était même tenu à Madrid les 10-11 et 12 février 1970 pour faire face à « l’auto-démolition de l’Église ». Collaborateur de la revue Itinéraires, l’abbé Raymond Dulac y avait participé. Puis l’Espagne s’était acclimatée au nouveau missel et ce pays reste encore peu réceptif à la célébration de la messe traditionnelle, même si depuis Summorum Pontificum les choses bougent. Le fait que le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Canizarès, soit un espagnol et qu’il ne soit pas hostile, loin de là, à l’usus antiquior, laisse espérer un changement de mentalité en Espagne.
Le 28 juillet dernier, Mgr Ureña Pastor avait procédé à la cérémonie de réinhumation des restes de la familles des comtes d’Aranda dans cette même église en utilisant les livres liturgiques de 1962.
Historiquement, l’Espagne avait suscité une forte réaction du clergé lors de l’entrée en application du nouveau missel de Paul VI. Un congrès de prêtres s’était même tenu à Madrid les 10-11 et 12 février 1970 pour faire face à « l’auto-démolition de l’Église ». Collaborateur de la revue Itinéraires, l’abbé Raymond Dulac y avait participé. Puis l’Espagne s’était acclimatée au nouveau missel et ce pays reste encore peu réceptif à la célébration de la messe traditionnelle, même si depuis Summorum Pontificum les choses bougent. Le fait que le préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Canizarès, soit un espagnol et qu’il ne soit pas hostile, loin de là, à l’usus antiquior, laisse espérer un changement de mentalité en Espagne.