SOURCE - Romano Libero - Golias - 21 janvier 2011
Selon nos informations toute récentes, le Tribunal Suprême de la Signature Apostolique aurait rendu son jugement concernant l’abbé Francis Michel, curé rebelle de Thiberville, proche du traditionalisme, resté en poste contre son évêque, Mgr Christian Nourrichard. Le Saint-Siège aurait donné raison à l’évêque. Refusant donc pour une troisième fois les recours suspensifs de l’abbé.
Précédemment, ces recours furent refusés pour vice de forme ce qui ne présumait pas de leur contenu. Cette fois, en revanche, Rome aurait tranché sur le fond donnant raison à l’évêque contre le prêtre. Peut-être au nom du sacro-saint principe d’obéissance. Et ce malgré la personnalité du préfet de ce dicastère, le cardinal Burke, lui-même de tendance très traditionnelle.
L’abbé Michel aurait pu l’attaquer en diffamation au civil et devant les tribunaux ecclésiastiques sur cette déclaration. Et ce d’autant plus que, selon l’Eveil Normand du 13 janvier 2010 (déjà), Renault Gaudeul, Procureur de la République à Bernay a mis les choses au point suite à des rumeurs et des insinuations : « J’ai été amené à classer le dossier sans suite, précisément parce qu’il n’y a pas eu de plainte déposée par l’évêché, et considérant que si infraction il y a, elle relève du droit canonique ; il n’a pas été établi que le prêtre Francis Michel s’est enrichi personnellement ». Nous nous sentons en opposition frontale avec l’abbé Michel et plus encore avec les cathos de choc qui l’entourent.
Pour autant, s’il y a de vraies raisons graves de destituer de prêtre, relevant du droit civil, on ne saurait se contenter d’insinuations, et encore moins les accepter. Manifestement Mgr Nourrichard s’enfonce dans sa maladresse.
Par décision non seulement épiscopale mais vaticane, Francis Michel n’est donc plus curé de Thiberville. Une paroisse qu’il va devoir quitter. A moins qu’il ne se laisse aller à jouer le rôle d’un Robin des Bois ecclésiastique. Ceci dit, sur place, la tension reste à son comble et l’évêque d’Evreux devra tenir compte d’un abcès de fixation qui n’est pas prêt de se résorber.
Précédemment, ces recours furent refusés pour vice de forme ce qui ne présumait pas de leur contenu. Cette fois, en revanche, Rome aurait tranché sur le fond donnant raison à l’évêque contre le prêtre. Peut-être au nom du sacro-saint principe d’obéissance. Et ce malgré la personnalité du préfet de ce dicastère, le cardinal Burke, lui-même de tendance très traditionnelle.
L’abbé Michel aurait pu l’attaquer en diffamation au civil et devant les tribunaux ecclésiastiques sur cette déclaration. Et ce d’autant plus que, selon l’Eveil Normand du 13 janvier 2010 (déjà), Renault Gaudeul, Procureur de la République à Bernay a mis les choses au point suite à des rumeurs et des insinuations : « J’ai été amené à classer le dossier sans suite, précisément parce qu’il n’y a pas eu de plainte déposée par l’évêché, et considérant que si infraction il y a, elle relève du droit canonique ; il n’a pas été établi que le prêtre Francis Michel s’est enrichi personnellement ». Nous nous sentons en opposition frontale avec l’abbé Michel et plus encore avec les cathos de choc qui l’entourent.
Pour autant, s’il y a de vraies raisons graves de destituer de prêtre, relevant du droit civil, on ne saurait se contenter d’insinuations, et encore moins les accepter. Manifestement Mgr Nourrichard s’enfonce dans sa maladresse.
Par décision non seulement épiscopale mais vaticane, Francis Michel n’est donc plus curé de Thiberville. Une paroisse qu’il va devoir quitter. A moins qu’il ne se laisse aller à jouer le rôle d’un Robin des Bois ecclésiastique. Ceci dit, sur place, la tension reste à son comble et l’évêque d’Evreux devra tenir compte d’un abcès de fixation qui n’est pas prêt de se résorber.