SOURCE - Ennemond - Fecit - 8 octobre 2011
Sur le Forum catholique, le "liseur" PEB, sans doute de bonne volonté, tente de défendre un prêtre du diocèse de Soissons, l'abbé Kerjean, pour n'avoir pas accepté les funérailles d'une défunte de l'Aisne auquel on n'a concédé que le caniveau de la ville. Il va jusqu'à s'insurger contre les insinuations que ferait le site de la FSSPX en France contre les prêtres diocésains. Et là, sa bonne foi devient moins convaincante. Car rappelons quelques faits :
1. L'abbé Kerjean a admis lui-même qu'il lui était impossible de faire célébrer une messe de requiem selon le rite traditionnel dans son église. Voici ses termes dans le journal local : "Je me voyais mal revenir en urgence à mes études pour être prêt le jour dit. J'ai un collègue compétent, mais il est âgé et il ne se sentait pas en mesure d'assurer cet office. Nous sommes peu nombreux et dans un moment comme cela, nous n'avons pas de solution pour satisfaire des souhaits qui nous prennent de cours". Ce curé de paroisse refuse d'ouvrir sa porte aux prêtres de la FSSPX. On peut le croire rigoriste. Mais montrer qu'aucun prêtre du diocèse n'est en mesure d'assurer ce service laisse déjà dubitatif. Sans doute l'Aisne est-il un département situé à des millions d'années lumière de Paris, de Lille ou de Reims pour qu'aucun prêtre habitué au rite traditionnel ne soit en mesure de répondre à la demande de cette dame. Cette manière d'envoyer promener l'interlocuteur laisse pantois. Et dans le même temps, l'intervenant "PEB" croit vouloir donner des leçons de "sentire cum Ecclesia".
2. La vérité est que l'abbé Kerjean a manifesté un profond mépris pour le latin et la messe traditionnelle, ainsi que pour le voeu de cette vieille dame, présenté comme une pure incongruité. Jouant sur le fait que le Christ ne parlait pas latin (il ne parlait pas plus français, mais passons), le prêtre prend cette défunte qu'il avoue ne pas connaître pour une illuminée : "Je comprends cette famille et la défunte, que je ne connaissais pas, voyait probablement une dimension magique dans une célébration en latin."
Mais, très honnêtement, comment peut-on mieux fouler aux pieds la bonne foi d'une dame qui demandait une messe traditionnelle au soir de sa vie ? On croit être revenu au début des années 70 où l'attachement à la messe de saint Pie V était perçu comme une vieille nostalgie de la part de quelques obscurantistes moribonds, condamnés à la disparition. On aurait pu croire l'évêché plus au fait des dernières décisions papales. Mais il n'en fut rien. Le journal local a indiqué : "Le secrétariat et l'assistant de Mgr Giraud, l'évêque du diocèse, ont considéré que le curé de Liesse était « parfaitement à même de répondre à [nos] interrogations »". Comment ne pas se remémorer là l'attitude honteuse d'un préfet de Judée qui un jour de l'an 33 préféra se laver les mains ?
PEB : redescendez sur terre ! Vous faites la leçon à la FSSPX. Eh bien, malgré les divergences, lorsqu'André Figueras est décédé, les supérieurs de la Fraternité ont autorisé son fils, moine du Barroux à célébrer la messe de funérailles sur le maître autel de Saint-Nicolas du Chardonnet car telle était la volonté du défunt. Ils n'ont pas poussé le sectarisme à laisser le corps de celui qui demandait la sépulture de l'Eglise sur le trottoir.
Sur le Forum catholique, le "liseur" PEB, sans doute de bonne volonté, tente de défendre un prêtre du diocèse de Soissons, l'abbé Kerjean, pour n'avoir pas accepté les funérailles d'une défunte de l'Aisne auquel on n'a concédé que le caniveau de la ville. Il va jusqu'à s'insurger contre les insinuations que ferait le site de la FSSPX en France contre les prêtres diocésains. Et là, sa bonne foi devient moins convaincante. Car rappelons quelques faits :
1. L'abbé Kerjean a admis lui-même qu'il lui était impossible de faire célébrer une messe de requiem selon le rite traditionnel dans son église. Voici ses termes dans le journal local : "Je me voyais mal revenir en urgence à mes études pour être prêt le jour dit. J'ai un collègue compétent, mais il est âgé et il ne se sentait pas en mesure d'assurer cet office. Nous sommes peu nombreux et dans un moment comme cela, nous n'avons pas de solution pour satisfaire des souhaits qui nous prennent de cours". Ce curé de paroisse refuse d'ouvrir sa porte aux prêtres de la FSSPX. On peut le croire rigoriste. Mais montrer qu'aucun prêtre du diocèse n'est en mesure d'assurer ce service laisse déjà dubitatif. Sans doute l'Aisne est-il un département situé à des millions d'années lumière de Paris, de Lille ou de Reims pour qu'aucun prêtre habitué au rite traditionnel ne soit en mesure de répondre à la demande de cette dame. Cette manière d'envoyer promener l'interlocuteur laisse pantois. Et dans le même temps, l'intervenant "PEB" croit vouloir donner des leçons de "sentire cum Ecclesia".
2. La vérité est que l'abbé Kerjean a manifesté un profond mépris pour le latin et la messe traditionnelle, ainsi que pour le voeu de cette vieille dame, présenté comme une pure incongruité. Jouant sur le fait que le Christ ne parlait pas latin (il ne parlait pas plus français, mais passons), le prêtre prend cette défunte qu'il avoue ne pas connaître pour une illuminée : "Je comprends cette famille et la défunte, que je ne connaissais pas, voyait probablement une dimension magique dans une célébration en latin."
Mais, très honnêtement, comment peut-on mieux fouler aux pieds la bonne foi d'une dame qui demandait une messe traditionnelle au soir de sa vie ? On croit être revenu au début des années 70 où l'attachement à la messe de saint Pie V était perçu comme une vieille nostalgie de la part de quelques obscurantistes moribonds, condamnés à la disparition. On aurait pu croire l'évêché plus au fait des dernières décisions papales. Mais il n'en fut rien. Le journal local a indiqué : "Le secrétariat et l'assistant de Mgr Giraud, l'évêque du diocèse, ont considéré que le curé de Liesse était « parfaitement à même de répondre à [nos] interrogations »". Comment ne pas se remémorer là l'attitude honteuse d'un préfet de Judée qui un jour de l'an 33 préféra se laver les mains ?
PEB : redescendez sur terre ! Vous faites la leçon à la FSSPX. Eh bien, malgré les divergences, lorsqu'André Figueras est décédé, les supérieurs de la Fraternité ont autorisé son fils, moine du Barroux à célébrer la messe de funérailles sur le maître autel de Saint-Nicolas du Chardonnet car telle était la volonté du défunt. Ils n'ont pas poussé le sectarisme à laisser le corps de celui qui demandait la sépulture de l'Eglise sur le trottoir.