SOURCE - Dom Romain - cath.ch - 16 février 2012
C'est ce que vient de confier au journal allemand "Die  Welt", l’abbé Schmidberger, premier successeur de Mgr Lefebvre à la tête  de la FSSPX. De fait l’interview de l’actuel Supérieur du district  d’Allemagne se fait l’écho des propos de Mgr Fellay... avec un petit  plus!                   
Suite à «une large consultation» les lefebvristes ne  signeront pas le protocole d’accord. Ils ne feront pas de concessions  sur leur point de vue au sujet du Concile Vatican II, de ses points les  plus contestés, comme sur sa responsabilité au sujet de l’état de  l’Eglise aujourd’hui. Au terme des discussions avec Rome, Ecône confirme  sa position: Non à une Eglise conciliaire. La «lumière de la  Tradition», ne réussit pas à éclairer le Concile!
Et maintenant le petit plus, une remarque au sujet de Mgr Richard Williamson! Répondant à une question au sujet des interventions embarrassantes de l’évêque anglais, l’abbé Schmidberger répond «Je  ne suis pas prophète, mais je crois que durant les discussions  concernant la structure canonique a adopter pour la Fraternité, ceux qui  ont participé à ces sessions ont parlé de l’évêque Williamson.  Certainement nous pouvons espérer de lui qu’il obéisse aux instructions  du supérieur général».
Cette «petit phrase» explique le silence de Mgr Williamson  depuis presque un mois, depuis sa dernière newsletter date du 16  janvier et son dernier message tout public du 21 janvier (cf. mon post maladie mentale).  Dans ce message, il s’en prenait non seulement aux «romains», mais  aussi à ceux qui fréquentent les Palais Apostoliques, parmi lesquelles  les membres de sa propre Fraternité. Depuis, l’évêque le plus médiatisé  de la Fraternité fait preuve d’un silence inhabituel. On peut légitiment  penser que Mgr Fellay a trouvé des arguments de poids, pour tenir son  confrère dans l'obéissance. Le boulet n’a pas dû passer loin… Reste à  connaître la durée de ce «carême» de parole épiscopale. Sauf si ce  silence trouve son origine dans une autre raison, que j’ignore…
D'autres partagent naturellement l’attente «impatiente» des  lefebvristes. La rencontre des cardinaux, à l'occasion du consistoire du  18 février, pourrait rendre publique la prise de position du Vatican.  Benoît XVI a un sens aigu de l'écoute, de la consultation et de la  collégialité; il est tout à fait possible que, sur une question aussi  grave, il désire entendre le Collège des Cardinaux. Peut-être  présentera-t-il aux "Porporati" la réponse qu'il compte donner à la  Fraternité Sacerdotale Saint Pie X?
Dom Romain