SOURCE - Famille Chrétienne - Hervé Rolland / ND de Chrétienté - 16 mai 2013
Trois questions à Hervé Rolland, vice-président de Notre Dame de Chrétienté, qui organise le 31e pèlerinage de Pentecôte à Chartres, du 18 au 20 mai.
Trois questions à Hervé Rolland, vice-président de Notre Dame de Chrétienté, qui organise le 31e pèlerinage de Pentecôte à Chartres, du 18 au 20 mai.
Comment accueillez-vous ceux qui font le pèlerinage pour la première fois ?
Le chef de chapitre rencontre les nouveaux avant le pèlerinage. À raison de trois ou quatre, parfois plus, les nouveaux sont répartis dans les différents chapitres (groupes de cinquante pèlerins en moyenne). Le chef de chapitre vérifie que les nouveaux aient de bonnes chaussures et de quoi se nourrir correctement pendant les trois jours. Enfin, pour ceux qui appréhendent de faire cent kilomètres en trois jours, une possibilité est offerte de ne marcher qu'une journée.
Parmi eux, y en a-t-il qui ne pratiquent pas la forme extraordinaire du rit romain ?
Ceux qui ne pratiquent habituellement pas la "messe traditionnelle" représentent un pèlerin sur trois. Du côté des prêtres accompagnants, sur un total de cent trente, les prêtres diocésains dont ce n'était pas la culture sont même une quarantaine ! Ce qui en fait le groupe de prêtres le plus nombreux à participer au pèlerinage. De leur côté, les laïcs bénéficient d'une présentation de la forme extraordinaire au cours d'un topo qu'ils reçoivent avec les autres membres de leur chapitre. Mais au cours du pèlerinage, il y a plus de questions sur l'Église et la morale que sur la forme de la messe. C'est pourquoi on n'hésite pas à reprendre les bases : qu'est ce que la Trinité, l'Église la Messe ...
En plus du thème du pèlerinage ?
Avoir un thème - cette année l'éducation, troisième point non négociable après la défense de la vie et de la famille abordée en 2011 et 2012 – n'empêche pas de reprendre les bases: en trente ans, le profil des pèlerins a changé. Avant, 95 % pratiquaient la "messe traditionnelle", et la catéchèse de base était connue à 100%. Ce n'est plus le cas non plus: un pèlerin sur dix est un recommençant. Ceux-là ne se posent même pas la question du rite.
Propos recueillis par Guilhem Gargnies