SOURCE - Le Salon Beige - 16 août 2013
La messe selon la forme extraordinaire continuera d'être célébrée librement sans aucune limitation par le pape François. C'est l'opinion du célèbre théologien et liturgiste, Don Nicola Bux, consultant auprès de la Congrégation pour le Culte Divin, exprimé dans un entretien dans le quotidien napolitain Roma.
La messe selon la forme extraordinaire continuera d'être célébrée librement sans aucune limitation par le pape François. C'est l'opinion du célèbre théologien et liturgiste, Don Nicola Bux, consultant auprès de la Congrégation pour le Culte Divin, exprimé dans un entretien dans le quotidien napolitain Roma.
«Le mouvement en faveur de la liturgie traditionnelle continuera certainement parce que la succession des papes ne rompt pas la continuité de la tradition et celui qui succède à un prédécesseur n'a pas inventé de nouveau l'Eglise". "Parfois, on croit que le pape, dans son bureau, doit faire prévaloir ses vues personnelles, mais ce serait très inquiétant. Il est clair que chaque Pontife a son propre tempérament et son histoire, et ce ne sont pas eux qui vont l'emporter, mais toujours le bien de l'Église. Le Pape est un ministre, mais il n'est pas le maître, comme l'a également réitéré par le Pontife actuel".
Quant à l'attitude du pape François envers le Motu Proprio Summorum Pontificum quand il était évêque de Buenos Aires, selon Don Bux, le cardinal Bergoglio n'a "pas fait obstacle à l'application du Motu Proprio".
L'intérêt pour la liturgie traditionnelle, selon don Bux, est liée à la nouvelle évangélisation.
"En ce moment de grave crise de la foi, une liturgie mystique célébrée avec dignité peut être d'une grande aide pour les personnes à la recherche pour trouver Dieu. Historiquement, les grands convertis ont été frappés par la grâce alors qu'ils assistaient aux rites solennels et à l'écoute de chants extraordinaires".