SOURCE - Yves Daoudal (blog) - 1er août 2013
Mais je ne suis pas dans le monde, je suis chez moi.
Mais je ne suis pas dans le monde, je suis chez moi.
Ce qui ne se fait pas, c’est de dire des mots qui fâchent à l’occasion de la mort d’un des nôtres, ou censé tel.
Ainsi découvre-t-on une merveilleuse harmonie dans le concert de louanges qui célèbre Jean Madiran.
Ceux-là n’ont pas honte, quand même, les thuriféraires de la FSSPX, et la fraternité elle-même (district de France en tout cas). Car si personne ne le rappelle, je ne l’ai pas oublié. En 1988 Jean Madiran était devenu un « traître », et l’on déversait sur lui des tonneaux de haine à gros bouillons, comme sur Dom Gérard ou Bernard Antony. Parce qu’ils avaient fait le choix de l’Eglise et non de la dérive sectaire.
Et ce ne furent pas que des mots, dans des sermons, dans des conférences, dans des discours, dans diverses publications. Ce fut aussi la consigne explicite de boycott de Présent, de Reconquête et de toutes les activités du Centre Charlier, sous l’autorité explicite de Mgr Lefebvre, et dans le but explicite de couler ces publications et initiatives.
Alors, à défaut d’honnêteté, un peu de pudeur ne vous ferait pas de mal.
Pour ce qui est de l’hommage à Jean Madiran, je renvoie aux très beaux textes de Philippe Maxence (ici) et de Jeanne Smits (ici seulement jusqu’à demain matin). Je n’ajoute rien, parce que ce serait pour parler des défauts de Jean Madiran qui a réussi à se fâcher avec presque tous ses collaborateurs et amis au long de l’histoire d’Itinéraires et de Présent ; mais là, je suis d’accord, ce n’est pas le jour.