SOURCE - SPO - 27 aout 2013
Un article qui invite à découvrir la messe dans la forme extraordinaire sur le site d’un diocèse ? rassurez-vous – si puis-je dire ! –, ce n’est pas en France… mais aux États-Unis.
Un article qui invite à découvrir la messe dans la forme extraordinaire sur le site d’un diocèse ? rassurez-vous – si puis-je dire ! –, ce n’est pas en France… mais aux États-Unis.
Le blog The New Liturgical Movement a diffusé le lien vers ce blog de l’archidiocèse de Miami. Une journaliste, Blanca Morales, du journal Florida Catholic, a raconté, le 19 août, sa première messe dans la forme extraordinaire. On retrouve son récit intégral sur le blog du diocèse (avec même un lien depuis le site principal du diocèse ; voir également sur ce site un article du 23 juillet de la même Blanca Morales, intitulé «Old form od Mass attracts new generation», l’ancienne forme de la Messe attire la nouvelle génération ).
L’ensemble de l’article (en anglais ou en espagnol) mérite d’être lu. Vous en trouverez quelques extraits ci-dessous (traduits par nos soins) :
« Prier dans la langue des Saints.
C’est par curiosité que j’ai été amenée à assister pour la première fois à la messe dans la forme extraordinaire. J’avais entendu parler des termes : messe chantée, grand-messe, rite tridentin ou messe latine traditionnelle, mais ils signifient tous pour moi la même chose : la messe célébrée comme dans la longue tradition des siècles passés. Je savais très peu de choses sur la Messe latine traditionnelle, qui était tombée en désuétude après le Concile Vatican II. Je ne savais pas que, en 2007, le pape émérite Benoît XVI a rendu plus facile pour les prêtres de célébrer la messe en latin dans son motu proprio Summorum Pontificum. […] Grande fut ma surprise quand une majorité des participants étaient des gens de ma génération. […] J’ai toujours su que nous, catholiques, sommes unis dans l’Eucharistie, mais maintenant, à la messe latine, le terme « Église universelle » a un sens plus profond. Lors d’une messe comme celle-ci, sainte Thérèse de Lisieux ou bienheureux Pier Giorgio Frassati ont récité le même Credo, priaient le même Pater Noster, ont répondu le même « et cum spiritu tuo. » Maintenant, plus que jamais, je me suis sentie unie à la communion des saints : je priais dans la même langue et eux dans la même langue que moi. Ils ne semblaient plus si lointains. Comme je continuais à profiter du mystère de tout cela, pas de plus grand sentiment d’abandon est venu qu’au moment de la communion. Dans la messe en latin, il faut s’agenouiller pour la communion et recevoir l’hostie sur la langue. J’étais dans une sorte de panique. J’avais seulement appris à communier à la main. Et ici, il n’y avait pas “d’option” pour la réception de la communion. […] J’ai avancé dans l’allée centrale vers l’autel, je me sentais nerveuse comme une jeune mariée le soir de sa nuit de noces, recevant son époux pour la première fois. Et c’est exactement ce qui se passait : je recevais l’Époux d’une manière que je n’avais pas connu. À ce moment, j’ai arrêté de penser et je me suis concentrée sur Lui seul. […] Et je l’ai fait. Ce n’était pas une situation difficile comme je pensais que cela le serait, et le sentiment d’abandon de cette première expérience a été tellement libérateur que je trouve que c’est ce que je préfère maintenant pour recevoir la communion. Je suis retournée à la messe latine dans les semaines qui ont suivi, attirée par la beauté indescriptible de la tradition, de la musique sacrée, et la révérence. Lentement mais sûrement, j’apprends les prières et les réponses, mon vocabulaire latin augmente à chaque nouvelle visite. J’apprends des vérités plus profondes sur la célébration de la Cène de l’Agneau. Je sais également maintenant pourquoi le prêtre dans le Missel de mes enfants était “dans le mauvais sens”, comme je l’avais pu observer enfant.»