SOURCE - Anne Le Pape - Présent - 22 septembre 2017
Etaient présents à Rome, à l’occasion du pèlerinage Summorum Pontificum évoqué ci-contre, le président de la Fédération internationale Una Voce, Felipe Alanis Suarez, son vice-président et président d’Una Voce France, Patrick Banken, et notre ami Jacques Dhaussy, président d’honneur. En sus bien sûr de nombreux pèlerins.
Mais nous avons eu aussi l’occasion de rencontrer le délégué Una Voce du Japon, Shinsuke Yoshikawa, à la sortie de la messe de clôture de la Sainte-Trinité des Pèlerins. Il a répondu à nos questions dans un français parfait.
— Combien de personnes assistent-elles à la messe traditionnelle que vous organisez à Tokyo, et qui la célèbre ?
— Nous sommes environ cinquante. Cette messe est célébrée par le père Ikeda, de la Société de Saint-Paul. Les prêtres de cette Société ne sont en général pas très favorables au rite traditionnel, mais lui demeure un des rares qui utilisent cette forme liturgique. Seulement, il a 89 ans…
— Comment envisagez-vous l’avenir ?
— Nous nous sommes adressés à l’archevêque de Tokyo et lui avons demandé de nous aider, de nous procurer un prêtre et un endroit plus spacieux. En effet, la chapelle dont nous disposons actuellement s’avère trop petite.
Nous savons que l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre a un prêtre japonais, mais il réside actuellement aux Etats-Unis. Nous aimerions tant qu’il vienne au Japon !
A l’occasion de ma venue à Rome pour ce pèlerinage, j’ai parlé au cardinal Burke et à Mgr Pozzo. Si nous n’avons pas de réponse de l’archevêque de Tokyo, nous nous adresserons directement à la commission Ecclesia Dei.
— Les catholiques japonais se concentrent-ils toujours surtout à Nagasaki ?
— Nagasaki est en effet le centre de l’Eglise catholique au Japon, mais il se trouve aussi quelques sites dans le reste du pays, comme à Osaka.
Propos recueillis par Anne Le Pape