SOURCE - FSSPX Actualités - 2 février 2019
La radio d’informations valaisanne Rhône FM a consacré le 10 janvier 2019 un reportage évoquant «le succès grandissant d’Ecône» dans le Valais et dans le monde. A cette occasion, le supérieur du District de Suisse, l’abbé Pascal Schreiber a pu s’exprimer à l’antenne afin d’expliquer le rayonnement de la Fraternité.
La radio d’informations valaisanne Rhône FM a consacré le 10 janvier 2019 un reportage évoquant «le succès grandissant d’Ecône» dans le Valais et dans le monde. A cette occasion, le supérieur du District de Suisse, l’abbé Pascal Schreiber a pu s’exprimer à l’antenne afin d’expliquer le rayonnement de la Fraternité.
Thomas Schürch, journaliste à Rhône FM évoque le succès du « retour au dogme » qui s’exprime selon lui à travers l’affluence croissante des fidèles qui se pressent toujours plus nombreux dans les chapelles de la Fraternité Saint-Pie X.
Un phénomène perceptible en Suisse : pour la seule chapelle de Monthey, le nombre de fidèles a doublé en quelques années, avec près de 200 fidèles assistant à la messe dominicale dans le rite traditionnel.
Une augmentation qui n’est pas le fait de la seule Confédération helvétique comme le confirme le supérieur du District de Suisse : « sur le monde entier, on peut estimer à 100.000 le nombre de fidèles venant à nos messes », estime l’abbé Pascal Schreiber qui note «10 à 20% d’augmentation sur les dix dernières années».
Comment expliquer cette affluence, plutôt jeune puisque la moyenne d’âge est d’à peine quarante ans? Si Stève Bobilier, philosophe et collaborateur scientifique de la Commission de bioéthique des évêques suisses, interrogé par Thomas Schürch, y voit le fruit d’une «période de remise en question» impliquant pour «certaines personnes d’être rassurées au sein d’un cadre très fermé» (sic), le supérieur du District de Suisse avance brièvement une hypothèse plus réaliste :
«Dans les années 60, la modernité est entrée dans l’Eglise, et en même temps la pratique s’est mise à diminuer», explique l’abbé Schreiber, pour qui «ce n’est pas l’adaptation à la pensée moderne qui remplit les églises mais la vérité».