SOURCE - summorum-pontificum.fr - 11 février 2011
Lors du premier dimanche de l’Avent 2011 entrera en application dans les pays de langue anglaise une nouvelle traduction du missel de Paul VI, dit de la forme ordinaire. Cette nouvelle traduction a mis plusieurs années avant de voir le jour, à cause des méthodes de travail utilisées et du consensus recherché.
Pourquoi une nouvelle traduction ? Ce problème est inhérent à l’utilisation des langues vulgaires dans la liturgie. Ces langues évoluent très vite. Mais dans le cas présent, il fallait aussi répondre à une grande distorsion entre l’original latin et sa traduction en langue anglaise, distorsion qui avait eu pour effet un manque de précision doctrinale important. L’exemple le plus courant – mais non le seul – est la traduction du « pro multis » de la liturgie (concernant les effets de la mort de Jésus). Jusqu’ici ce « pro multis » était traduit « pour tous » alors que la nouvelle traduction le traduit par « pour beaucoup », plus conforme à la doctrine de l’Église.
Mais les choses ne vont pas si simplement ! L’ACP – association of catholic priests –, une association irlandaise, vient d’émettre plusieurs critiques contre la nouvelle traduction et demande officiellement aux évêques du pays de ne pas la mettre en application pendant une durée de cinq ans, le temps de la revoir. Le principal reproche qui lui est faite est que cette nouvelle traduction sert de trop près l’original latin, débouchant sur un anglais trop éloigné de l’anglais quotidien et rendant donc, selon les responsables de l’association, la compréhension par les fidèles trop difficile.
À cette inadaptation, les responsables de l’ACP ajoute notamment un motif théologique, à savoir qu’en traduisant le « pro multis » par « pour beaucoup » et non « pour tous », la nouvelle traduction laisse dans le doute la certitude de l’étendue des effets de la mort du Christ. À ce titre, l’ACP reproche à ce texte d’être moins œcuménique que son prédécesseur, d’aller contre les femmes par l’utilisation du masculin et contre les prêtres qui n’ont pas été consultés. Précisons que la nouvelle traduction a été approuvé par Rome. Dans le détail des revendications de cette association, on note qu’elle demande que l’on s’inspire de l’attitude des évêques allemands qui avaient décidé de refuser la bonne traduction imposée par Rome.
Comme on le voit, la mise en place d’une réforme de la réforme, au plan très banal des traductions, rencontre une opposition. Elle montre la dérive doctrinale générée par des années d’utilisation de la forme ordinaire dans une mauvaise traduction. Elle démontre la nécessité absolue de recourir à la certitude doctrinale de l’usus antiquior et conduit à proposer d’éviter les traductions officielles dans la liturgie en recourant au latin, langue de l’Église, après tout, comme le rappelle un certain concile Vatican II…
Pourquoi une nouvelle traduction ? Ce problème est inhérent à l’utilisation des langues vulgaires dans la liturgie. Ces langues évoluent très vite. Mais dans le cas présent, il fallait aussi répondre à une grande distorsion entre l’original latin et sa traduction en langue anglaise, distorsion qui avait eu pour effet un manque de précision doctrinale important. L’exemple le plus courant – mais non le seul – est la traduction du « pro multis » de la liturgie (concernant les effets de la mort de Jésus). Jusqu’ici ce « pro multis » était traduit « pour tous » alors que la nouvelle traduction le traduit par « pour beaucoup », plus conforme à la doctrine de l’Église.
Mais les choses ne vont pas si simplement ! L’ACP – association of catholic priests –, une association irlandaise, vient d’émettre plusieurs critiques contre la nouvelle traduction et demande officiellement aux évêques du pays de ne pas la mettre en application pendant une durée de cinq ans, le temps de la revoir. Le principal reproche qui lui est faite est que cette nouvelle traduction sert de trop près l’original latin, débouchant sur un anglais trop éloigné de l’anglais quotidien et rendant donc, selon les responsables de l’association, la compréhension par les fidèles trop difficile.
À cette inadaptation, les responsables de l’ACP ajoute notamment un motif théologique, à savoir qu’en traduisant le « pro multis » par « pour beaucoup » et non « pour tous », la nouvelle traduction laisse dans le doute la certitude de l’étendue des effets de la mort du Christ. À ce titre, l’ACP reproche à ce texte d’être moins œcuménique que son prédécesseur, d’aller contre les femmes par l’utilisation du masculin et contre les prêtres qui n’ont pas été consultés. Précisons que la nouvelle traduction a été approuvé par Rome. Dans le détail des revendications de cette association, on note qu’elle demande que l’on s’inspire de l’attitude des évêques allemands qui avaient décidé de refuser la bonne traduction imposée par Rome.
Comme on le voit, la mise en place d’une réforme de la réforme, au plan très banal des traductions, rencontre une opposition. Elle montre la dérive doctrinale générée par des années d’utilisation de la forme ordinaire dans une mauvaise traduction. Elle démontre la nécessité absolue de recourir à la certitude doctrinale de l’usus antiquior et conduit à proposer d’éviter les traductions officielles dans la liturgie en recourant au latin, langue de l’Église, après tout, comme le rappelle un certain concile Vatican II…