SOURCE - Abbé Alain Lorans - DICI - 5 juin 2015
Dans le quotidien italien Corriere della Sera du 27 mai 2015, le cardinal Walter Kasper, tête de file des prélats progressistes qui militent en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion, déclare à propos du partenariat homosexuel: «S’il existe une union stable, des éléments de bien existent sans aucun doute et il faut les reconnaître».
Dans le quotidien italien Corriere della Sera du 27 mai 2015, le cardinal Walter Kasper, tête de file des prélats progressistes qui militent en faveur de l’accès des divorcés remariés à la communion, déclare à propos du partenariat homosexuel: «S’il existe une union stable, des éléments de bien existent sans aucun doute et il faut les reconnaître».
Déjà dans un entretien du 18 septembre 2014, le même cardinal demandait s’il ne serait pas possible d’envisager que des éléments du sacrement de mariage se trouvent dans un mariage simplement civil. Car, selon lui, « l’engagement définitif, l’amour et le soin mutuel, la vie chrétienne, l’engagement public » qui unissent certains couples mariés civilement, pourraient être considérés comme des éléments du mariage sacramentel.
Au fond, le cardinal Kasper est un grand chercheur. Avec un microscope, il cherche des particules sacramentelles dans le mariage civil, et maintenant des traces de bien dans une union contre-nature. Bientôt il finira par trouver que, dans une infusion de menthe additionnée d’arsenic, « il y a des éléments de bien sans aucun doute et il faut les reconnaître », comme les vertus digestives de cette plante…, sans oublier sa saveur exquise qui donne à l’arsenic un goût mentholé si rafraîchissant.
En avril, à l’annonce de l’Année sainte sur la miséricorde, le prélat allemand, âgé de 82 ans, a déclaré que c’était « une réponse géniale et prophétique aux signes des temps », expliquant : « l’Eglise doit devenir une maison ouverte à tous ». Ouverte au pécheur repenti ou au péché assumé et revendiqué comme un droit ? D’un côté, on a le remède de la grâce apporté par le Sauveur ; de l’autre, une miséricorde falsifiée et terriblement toxique.
Abbé Alain Lorans