SOURCE - Abbaye du Barroux - f. Marc, prieur de Sainte-Marie de la Garde - Les Amis du Monastère (bulletin) - juin 2015
Chers amis,
Chers amis,
Répondant à une personne très chère, le bienheureux Dom Columba Marmion écrivait un jour : « Une ligne de toi, ou tout signe indiquant que tu ne m’as pas oublié, est pour moi source de joie profonde et une véritable fête ! » Puissiez-vous recevoir dans les mêmes sentiments de joie ces quelques nouvelles, transcrites ici de la part de toute notre communauté. Mercredi 4 mars : Les locaux de l’arrière-cuisine étant maintenant opérationnels, notre frère Rémi dispose d’un local avec chambre de pousse pour faire ce que nos habitués appellent désormais « le bon pain des moines »! Quant à notre frère Vincent-de-Paul, il peut s’adonner à sa charge de cuisinier dans un espace désormais bien adapté et fonctionnel. Samedi 21 mars, Saint-Benoît : Récollection de la paroisse de M. l’abbé François de Larboust, de Toulouse. Près d’une centaine de personnes, nombreux enfants et adolescents compris... La chapelle est pleine en ce jour liturgique faste.
Samedi 28 mars : Des scouts de notre diocèse campent 36 heures au monastère.
Samedi 11 avril : Comme l’an passé, nous avons la joie d’accueillir une trentaine d’adolescents de la paroisse de Marmande, qui se préparent à la profession de foi.
Vendredi 17 avril : Notre Père Ambroise travaille plusieurs parcelles de nos terres. Il s’agira d’y semer, au bénéfice de nos abeilles, des plantes mellifères.
Samedi 2 mai : Nous recevons nos oblats et oblates pour une récollection prêchée par notre Père Martin. Le thème choisi ne vous étonnera pas : « Les psaumes ». Au siècle dernier, Dom Germain Barbier, un Père Abbé bénédictin et authentique ami de Dieu, s’adressant un jour à des oblats, leur disait : « Si nous récitons nos psaumes sans hâte, dans une attitude de respect et de révérence, non pour les avoir récités, mais pour mettre vraiment notre âme dans la main de Dieu et renouveler en nous le sens et le goût de Dieu, nous aurons posé d’aplomb la première pierre de l’édifice quotidien. » Voilà pour les nouvelles. Juste encore un mot. Il n’y a pas si longtemps, un retraitant — sans doute ragaillardi par son séjour de quelques jours — prit congé de la communauté en la saluant par ces mots : « Et maintenant, advienne que pourra ! » À bien y réfléchir, je crois qu’il aurait mieux valu dire : « à la grâce de Dieu ! » Cela aurait mieux exprimé notre marche progressive sur la voie de la confiance et de l’amour. À l’approche de la Pentecôte, demandons à l’Esprit Saint de souffler fort sur nos âmes habitées de la bienheureuse Trinité, pour que cet « advienne que pourra » laisse définitivement place à « advienne ce que Dieu voudra ». En Lui, ne sommes-nous pas toujours entre de bonnes mains ?
F. Marc, prieur de Sainte-Marie de la Garde