SOURCE - Abbé Alain Lorans, fsspx - DICI - 15 janvier 2016
Le 6 janvier 2016, en la fête de l’Epiphanie de Notre Seigneur, le Vatican a diffusé une vidéo en 7 langues où le pape François demande de prier pour le dialogue interreligieux, affirmant que « beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment » et que « dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu ». Or on voit dans cette vidéo plusieurs représentants de différentes religions, – dont certains totalement étrangers au baptême qui seul nous rend enfants de Dieu –, affirmer successivement : « j’ai confiance en Bouddha », « je crois en Dieu », « je crois en Jésus-Christ », ou encore « je crois en Dieu, Allah », avant de déclarer, face à la caméra, « je crois en l’amour ». Puis apparaissent quatre mains tendant un Enfant-Jésus, un Bouddha, une menorah juive (chandelier à sept branches) et un tasbih (« chapelet ») musulman.
Le 6 janvier 2016, en la fête de l’Epiphanie de Notre Seigneur, le Vatican a diffusé une vidéo en 7 langues où le pape François demande de prier pour le dialogue interreligieux, affirmant que « beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment » et que « dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu ». Or on voit dans cette vidéo plusieurs représentants de différentes religions, – dont certains totalement étrangers au baptême qui seul nous rend enfants de Dieu –, affirmer successivement : « j’ai confiance en Bouddha », « je crois en Dieu », « je crois en Jésus-Christ », ou encore « je crois en Dieu, Allah », avant de déclarer, face à la caméra, « je crois en l’amour ». Puis apparaissent quatre mains tendant un Enfant-Jésus, un Bouddha, une menorah juive (chandelier à sept branches) et un tasbih (« chapelet ») musulman.
Dans un entretien accordé à Famille chrétienne, le 28 décembre 2015, Mgr André-Joseph Léonard, ancien archevêque de Bruxelles (Belgique), revenant sur le récent synode de la famille, déplorait « le fait que l’on a cultivé l’ambiguïté dans les points les plus délicats », et il révélait : « des évêques m’ont dit que des textes avaient été volontairement rédigés de manière ambiguë, afin de pouvoir être interprétés dans différentes directions ».
Pour la 100e audience hebdomadaire du pape, le 26 août 2015, les statistiques officielles communiquées par la Préfecture de la Maison pontificale montrent une inexorable érosion du nombre de fidèles : 1.548.500 présents aux 30 audiences de 2013, 1.199.000 présents aux 43 audiences de 2014, 400.100 présents aux 27 audiences de 2015. Ce qui signifie que la moyenne des personnes présentes à chaque audience est la suivante : 51.617 en 2013, 27.883 en 2014, 14.818 en 2015. Autrement dit, chaque année, la présence des fidèles place Saint-Pierre diminue de moitié par rapport à l’année précédente. Et le jubilé qui a commencé au début de décembre, ne parvient pas à freiner cette chute constante.
C’est pourquoi certains vaticanistes commencent à dire et à écrire que l’actuelle confusion doctrinale ne fait pas que semer le trouble dans les esprits, elle fait le vide. Avec une régularité inquiétante.
Abbé Alain Lorans