SOURCE - Athanase - Le Forum Catholique - 28 décembre 2010
Voilà un événement, peut-être oublié, mais dont certains se souviennent. Celui d'une rencontre qui est, probablement, à l'origine des dernières démarches (Motu proprio de 2007, levée des excommunications de 2009, discussions doctrinales). Pour user de termes empruntés à la terminologie scoslatisque, on peut certainement voir dans la rencontre du 30 décembre 2000 le moteur premier.
Preuve que les fils n'étaient pas rompus, et qu'il était possible de les renouer. Preuve que la FSSPX n'était pas hostile à un rapprochement. Preuve que Rome n'avait nullement renoncé à toute réconciliation.
Les années 1990 ont été ternes, les conversations et rencontres relevant d'une dimension privée. Il semble que Jean-Paul II, après les sacres de 1988, se soit désintéressé de la question. Ce qui est dommageable. Mais en même temps, Rome a évité les qualifications inconvenantes (schisme, etc.). Le MP d 1988 est même plus mitigé sur le caractère de la FSSPX telle qu'elle apparaît à la lumière de l'événement du 30 juin 1988.
Quelles que soient nos positions, il faut reconnaître le chemin parcouru. Certaines questions (statut du rite traditionnel) ne se posent plus, d'autres ont fini par prendre de l'ampleur. Il est certain que la réconciliation est dépendante du climat dans l'Eglise. On notera aussi que des communautés aux structures diverses sont apparues: administration apostolique de Campos, IBP, etc. La donne traditionnelle s'est "complexifiée", même si l'opposition épiscopale demeure.
Entretemps, il y a eu des épisodes douloureux sur lesquels il convient de ne pas entrer. Alors, dans 10 ans, si Dieu le veut, les regarderons-nous avec sourire ?...
Au passage, saluons le travail du Cardinal HOYOS. Qu'il soit remercié pour ce qu'il a fait et aussi pour les rapports, certes complexes, qu'il a pu entretenir avec la FSSPX. Son grand amour de l'Eglise doit être salué.
Alors, ce 30 décembre 2010, une petite pensée et une prière !
Preuve que les fils n'étaient pas rompus, et qu'il était possible de les renouer. Preuve que la FSSPX n'était pas hostile à un rapprochement. Preuve que Rome n'avait nullement renoncé à toute réconciliation.
Les années 1990 ont été ternes, les conversations et rencontres relevant d'une dimension privée. Il semble que Jean-Paul II, après les sacres de 1988, se soit désintéressé de la question. Ce qui est dommageable. Mais en même temps, Rome a évité les qualifications inconvenantes (schisme, etc.). Le MP d 1988 est même plus mitigé sur le caractère de la FSSPX telle qu'elle apparaît à la lumière de l'événement du 30 juin 1988.
Quelles que soient nos positions, il faut reconnaître le chemin parcouru. Certaines questions (statut du rite traditionnel) ne se posent plus, d'autres ont fini par prendre de l'ampleur. Il est certain que la réconciliation est dépendante du climat dans l'Eglise. On notera aussi que des communautés aux structures diverses sont apparues: administration apostolique de Campos, IBP, etc. La donne traditionnelle s'est "complexifiée", même si l'opposition épiscopale demeure.
Entretemps, il y a eu des épisodes douloureux sur lesquels il convient de ne pas entrer. Alors, dans 10 ans, si Dieu le veut, les regarderons-nous avec sourire ?...
Au passage, saluons le travail du Cardinal HOYOS. Qu'il soit remercié pour ce qu'il a fait et aussi pour les rapports, certes complexes, qu'il a pu entretenir avec la FSSPX. Son grand amour de l'Eglise doit être salué.
Alors, ce 30 décembre 2010, une petite pensée et une prière !