SOURCE - summorum-pontificum.fr- 30 décembre 2010
Sur son blog, Daniel Hamiche a dénoncé l’incroyable insulte émise par Nicolas Senèze, journaliste au quotidien La Croix, envers le cardinal Burke. Ce dernier a, dimanche dernier, célébré la messe à Rome pour les Franciscains de l’Immaculée. Il avait revêtu la « capa magna » et c’est ce vêtement qui a déplu au journaliste de La Croix.
C’est évidemment son droit. Mais, je cite Daniel Hamiche (qui cite lui-même le journaliste de La Croix) le port de la capa magna ferait du cardinal Burke un adepte de « “la pompe de dentelles et guipures” et dans le port desquelles Senèze a du mal à ne pas voir “une homosexualité refoulée” ».
Ce jugement n’a pas été émis dans le quotidien La Croix mais sur la page personnelle Facebook du journaliste en question. Mais sur cette page personnelle, Nicolas Senèze revendique directement son appartenance à ce journal.
À une intervenante qui lui demandait s’il avait rencontré le cardinal Burke et s’il l’avait interrogé, le journaliste a répondu « Les déclarations du cardinal Burke sur la réforme de la réforme sont assez éloquentes ».
C’est ensuite, pour justifier un jugement sévère à l’encontre de la cérémonie à laquelle a participé le cardinal Burke, que Nicolas Senèze a émis le jugement scandaleux cité par Daniel Hamiche. Sa réponse est exactement celle-ci :
C’est évidemment son droit. Mais, je cite Daniel Hamiche (qui cite lui-même le journaliste de La Croix) le port de la capa magna ferait du cardinal Burke un adepte de « “la pompe de dentelles et guipures” et dans le port desquelles Senèze a du mal à ne pas voir “une homosexualité refoulée” ».
Ce jugement n’a pas été émis dans le quotidien La Croix mais sur la page personnelle Facebook du journaliste en question. Mais sur cette page personnelle, Nicolas Senèze revendique directement son appartenance à ce journal.
À une intervenante qui lui demandait s’il avait rencontré le cardinal Burke et s’il l’avait interrogé, le journaliste a répondu « Les déclarations du cardinal Burke sur la réforme de la réforme sont assez éloquentes ».
C’est ensuite, pour justifier un jugement sévère à l’encontre de la cérémonie à laquelle a participé le cardinal Burke, que Nicolas Senèze a émis le jugement scandaleux cité par Daniel Hamiche. Sa réponse est exactement celle-ci :
Franchement, cela a-t-il encore sa place aujourd’hui ? Enfin, si cette manière de revêtir le Christ peut suffire à satisfaire l’ego de certains “excellentissimes évêques”… Pour ma part, j’ai du mal à ne pas voir dans ce déploiement de dent…elles et froufrous, une homosexualité refoulée, que ces mêmes évêques sont souvent les premiers à violemment stigmatiser!
Et il est revenu à la charge, ensuite, en déclarant :
« Pourquoi ne pourrait-on pas s’interroger sur cette insistance si forte sur les dentelles souvent accompagnées d’une homophobie si agressive, d’un rapport aux femmes rarement saines et apaisé. De la même façon qu’il faudrait un peu aller plus profondément dans certains séminaires « tradis » comment le rapport à l’autorité est envisagé : cela porte beaucoup d’enseignement sur une certaine (im)maturité affective des prêtres dans ces milieux ».
Répondant à l’article de Michel Janva sur le Salon Beige concernant ses propos, Nicolas Senèze ira jusqu’à l’insulte :
« M. Janva : vous êtes un salopard ! ».
Finalement, il niera avoir accusé le cardinal Burke d’homosexualité (il est vrai que ce n’était qu’un sous-entendu). Finalement, ces contradicteurs sont accusés d’être « rompue aux techniques maurrassiennes » de retourner les phrases dans tous les sens.
Alors on aurait mal compris ses propos ? Il explique donc à ses lecteurs ce qu’il fallait comprendre :
Alors on aurait mal compris ses propos ? Il explique donc à ses lecteurs ce qu’il fallait comprendre :
« Je relève seulement que cette attirance pour la dentelle et les frous-frous d’une partie du clergé relève d’une tendance homosexuelle ».
Depuis des siècles donc, s’il on en croit le journaliste de La Croix Nicolas Senèze une partie du clergé relève d’une tendance homosexuelle simplement parce qu’elle porte capa magna, dentelles, etc.
On pourrait s’interroger plus longuement en donnant des noms. Mais je ne tiens pas à tomber dans les « techniques maurrassiennes » (sic). Voici seulement quelques photos. Ces personnes que Nicolas Senèze ne pourra soupçonner d’être en faveur de la réforme de la réforme ou du rite tridentin tombent-elles aussi sous le coup de ses jugements étonnants :
[trois photos: Paul VI et le futur Jean-Paul 1er, avec dentelles - Le Pape Paul VI - Le futur Jean-Paul II en Capa Magna]
Mais le plus étonnant de cette affaire ne réside pas dans les propos plus que légers de Nicolas Senèze, mais dans le fait que ce journaliste soit en charge d’une rubrique religieuse dans le quotidien La Croix, et plus spécialement de la question « traditionaliste » envers laquelle il montre une certaine hargne plutôt étonnantes.
Sa méconnaissance de l’usage de la capa magna pose quand même la question de ces capacités à évoquer la question liturgique et à parler de l’Église.
Nicolas Senèze est journaliste à La Croix, lequel diffuse aujourd’hui L’Osservatore Romano et dont le groupe de presse édite le dernier livre du Pape. Monsieur Vian, directeur général de L’Osservatore Romano ne cache pas son amitié pour ce journal et pour ce groupe de presse. Que pense-t-il de tels propos sur un cardinal de Benoît XVI ? Et qu’en pense la direction de La Croix ?
En tous les cas, dans La Croix d’aujourd’hui, Nicolas Senèze s’explique :
On pourrait s’interroger plus longuement en donnant des noms. Mais je ne tiens pas à tomber dans les « techniques maurrassiennes » (sic). Voici seulement quelques photos. Ces personnes que Nicolas Senèze ne pourra soupçonner d’être en faveur de la réforme de la réforme ou du rite tridentin tombent-elles aussi sous le coup de ses jugements étonnants :
[trois photos: Paul VI et le futur Jean-Paul 1er, avec dentelles - Le Pape Paul VI - Le futur Jean-Paul II en Capa Magna]
Mais le plus étonnant de cette affaire ne réside pas dans les propos plus que légers de Nicolas Senèze, mais dans le fait que ce journaliste soit en charge d’une rubrique religieuse dans le quotidien La Croix, et plus spécialement de la question « traditionaliste » envers laquelle il montre une certaine hargne plutôt étonnantes.
Sa méconnaissance de l’usage de la capa magna pose quand même la question de ces capacités à évoquer la question liturgique et à parler de l’Église.
Nicolas Senèze est journaliste à La Croix, lequel diffuse aujourd’hui L’Osservatore Romano et dont le groupe de presse édite le dernier livre du Pape. Monsieur Vian, directeur général de L’Osservatore Romano ne cache pas son amitié pour ce journal et pour ce groupe de presse. Que pense-t-il de tels propos sur un cardinal de Benoît XVI ? Et qu’en pense la direction de La Croix ?
En tous les cas, dans La Croix d’aujourd’hui, Nicolas Senèze s’explique :
Les commentaires Facebook tiennent plus de la conversation de sacristie que de l’étude théologique : grâce à un rapide copier-coller, il était donc facile de tenter un rapprochement ignoble entre le début et la fin de la conversation pour insinuer que c’est au cardinal Burke que j’attribuait le qualificatif d’« homosexualité refoulée »
La sacristie pas plus que la théologie n’ont de rapport avec cette histoire. Réjouissons-nous que le cardinal Burke ne fut pas visé par le journaliste de La Croix. Reste, que sans copier-coller, les enchaînements logiques des propos de Nicolas Senèze existent bien. Après avoir rappelé le sens du rouge cardinalice, il écrit : « Assez loin de la pompe en dentelles et guipures que semble affectionner SE le cardinal Burke (et quelques autres éminences avec lui)… » Et c’est après qu’une intervenante lui explique le sens de la capa magna que Nicolas Senèze lance sa phrase sur « une homosexualité refoulée », ajoutant dans la même phrase pour être sûr que l’on comprenne bien qu’il parle des prélats et non des prêtres en général : « que ces mêmes évêques sont souvent les premiers à violemment stigmatiser ».
Mais il ne s’agirait que de prêtres, le journaliste de La Croix tombe quand même dans le jugement de sale gueule envers une catégorie de personnes. Un cas de discrimination négative peu conformes avec les vertus de respect que le journaliste est censé porter et défendre. L’insulte envers Michel Janva appartient-il aussi aux propos de sacristie ?
L’insulte touche enfin les Franciscains de l’Immaculée qui vivent dans une grande pauvreté tout en donnant à la liturgie le faste qui convient à Dieu. Mais ne demandons pas au journaliste de La Croix s’il connaît les Franciscains de l’Immaculée. Puisqu’ils sont traditionalistes, il risque de n’y voir qu’une bande de refoulés…
Mais il ne s’agirait que de prêtres, le journaliste de La Croix tombe quand même dans le jugement de sale gueule envers une catégorie de personnes. Un cas de discrimination négative peu conformes avec les vertus de respect que le journaliste est censé porter et défendre. L’insulte envers Michel Janva appartient-il aussi aux propos de sacristie ?
L’insulte touche enfin les Franciscains de l’Immaculée qui vivent dans une grande pauvreté tout en donnant à la liturgie le faste qui convient à Dieu. Mais ne demandons pas au journaliste de La Croix s’il connaît les Franciscains de l’Immaculée. Puisqu’ils sont traditionalistes, il risque de n’y voir qu’une bande de refoulés…