SOURCE - Fecit - Ennemond - 2 juillet 2011
Le terme de ralliement est impropre. Car il fait référence au ralliement à la République, lancé par le toast d'Alger du cardinal Lavigerie. Même s'il y a des problèmes à Rome, le Siège apostolique n'est pas la République de Carnot.
Si vous parlez de régularisation de la situation de la Fraternité, Saint-Pie X, c'est une autre chose. Il me semble que c'est une erreur de beaucoup de vouloir à n'importe quel prix régulariser comme ce serait une erreur de vouloir à tout prix y renoncer. L'important est de continuer à proclamer la foi, telle qu'elle a toujours été transmise, sans compromis ni relativisme.
La question que se pose la Fraternité, comme c'était celle que se posait Mgr Lefebvre, me semble être la suivante : Rome veut-elle vraiment régulariser la Fraternité telle qu'elle est, en la soutenant, comme une oeuvre de restauration du sacerdoce, continuant à transmettre la foi telle qu'elle était enseignée avant Vatican II, en acceptant que de futurs évêques maintiennent en son sein l'esprit de son fondateur ou bien les hommes de curie veulent-ils seulement mettre fin à un problème qui leur pose un problème de conscience et ramener encore et toujours ces catholiques à l'esprit des réformes ? Si le voeu de Rome est de laisser se développer la FSSPX telle qu'elle est, je crois que bien des prêtres et fidèles ne rechigneraient pas devant une régularisation. Si, à l'occasion d'un sacre épiscopal ou d'une implantation, les règles canoniques servent ni plus ni moins à étouffer l'oeuvre, à la mettre au pas, alors il faut rester patient.
Si la Fraternité venait à être régularisée, Rome continuerait-elle à imposer des candidats à l'épiscopat flexibles, comme en 1988 ? Imposerait-elle, comme à la FSSP en 1998, un supérieur qui ne représente plus la société ? Etant donné les profils d'évêques qui sont nommés actuellement, je reste dubitatif et je m'en remets au bon jugement des supérieurs de la FSSPX qui ont les grâces pour discerner le bon moment. Pour ma part, je trouve le dernier entretien de Mgr Fellay assez réaliste : ça peut être demain, et ça peut être dans plusieurs décennies. Pour ce que j'en vois, je crois que les fidèles sont bien disposés pour les deux situations.
Mais le problème reste celui de l'Eglise, non de cette petite fraternité.
Le terme de ralliement est impropre. Car il fait référence au ralliement à la République, lancé par le toast d'Alger du cardinal Lavigerie. Même s'il y a des problèmes à Rome, le Siège apostolique n'est pas la République de Carnot.
Si vous parlez de régularisation de la situation de la Fraternité, Saint-Pie X, c'est une autre chose. Il me semble que c'est une erreur de beaucoup de vouloir à n'importe quel prix régulariser comme ce serait une erreur de vouloir à tout prix y renoncer. L'important est de continuer à proclamer la foi, telle qu'elle a toujours été transmise, sans compromis ni relativisme.
La question que se pose la Fraternité, comme c'était celle que se posait Mgr Lefebvre, me semble être la suivante : Rome veut-elle vraiment régulariser la Fraternité telle qu'elle est, en la soutenant, comme une oeuvre de restauration du sacerdoce, continuant à transmettre la foi telle qu'elle était enseignée avant Vatican II, en acceptant que de futurs évêques maintiennent en son sein l'esprit de son fondateur ou bien les hommes de curie veulent-ils seulement mettre fin à un problème qui leur pose un problème de conscience et ramener encore et toujours ces catholiques à l'esprit des réformes ? Si le voeu de Rome est de laisser se développer la FSSPX telle qu'elle est, je crois que bien des prêtres et fidèles ne rechigneraient pas devant une régularisation. Si, à l'occasion d'un sacre épiscopal ou d'une implantation, les règles canoniques servent ni plus ni moins à étouffer l'oeuvre, à la mettre au pas, alors il faut rester patient.
Si la Fraternité venait à être régularisée, Rome continuerait-elle à imposer des candidats à l'épiscopat flexibles, comme en 1988 ? Imposerait-elle, comme à la FSSP en 1998, un supérieur qui ne représente plus la société ? Etant donné les profils d'évêques qui sont nommés actuellement, je reste dubitatif et je m'en remets au bon jugement des supérieurs de la FSSPX qui ont les grâces pour discerner le bon moment. Pour ma part, je trouve le dernier entretien de Mgr Fellay assez réaliste : ça peut être demain, et ça peut être dans plusieurs décennies. Pour ce que j'en vois, je crois que les fidèles sont bien disposés pour les deux situations.
Mais le problème reste celui de l'Eglise, non de cette petite fraternité.