8 décembre 2007

[L'Homme Nouveau] "Nous n'envisageons donc pas de former nos séminaristes à célébrer selon la forme extraordinaire..." - diocèse de Fréjus-Toulon

SOURCE - L'Homme Nouveau, n°1410 - rubrique "courrier des lecteurs" - 8 décembre 2007

Cher Monsieur, Votre lettre du 26 juillet me demande si nous envisageons désormais, dans le cadre de la formation à la liturgie de nos séminaristes, qu'y soit inclus un apprentissage à la forme extraordinaire du rite romain?
 
Tout d'abord, sachez que depuis deux ans, il y a régulièrement, une fois par mois, une messe célébrée en latin dans la forme ordinaire du rite romain pour correspondre à la pensée de notre pape souhaitant "que les futurs prêtres, dès le temps du séminaire, soient préparés à comprendre et à célébrer la messe en latin" selon Sacramentum Caritatis en son numéro 62.
 
Il s'agit pour nous d'épouser la pensée exprimée du pape et non d'imaginer ce qu'il désire. Or, aucune indication n'a été donnée pour former les séminaristes à célébrer la forme extraordinaire du rite romain.
La pensée du pape exprimée dans son Motu proprio et sa lettre aux évêques est une volonté de réconciliation non de développement de l'influence de l'ordo de 1962.
 
Ainsi, puisque la forme extraordinaire de la célébration du rite n'a pas vocation à devenir une alternative habituelle, il s'agit de savoir les besoins réels de notre diocèse, pour que la communion soit assurée. Or, une société de prêtres qui a déjà reçu un début de reconnaissance par notre évêque, assurera ce service.
Nous n'envisageons donc pas de former nos séminaristes à célébrer selon la forme extraordinaire du rite romain.
 
Je vous assure de ma prière.
Père Adrien,
supérieur du séminaire de la Crau dans le diocèse de Fréjus-Toulon.