SOURCE - Francis Serra - Golias - 9 novembre 2009
Si la réunion des évêques à Lourdes a mis en lumière des figures épiscopales plus ouvertes, à l’exemple de Mgr François Kalist (Limoges) ou d’un « grand ancien », Mgr Claude Dagens, au demeurant membre de l’Académie française, il ne faut pas totalement occulter l’activisme des plus traditionalistes parmi nos pasteurs.
Au premier rang d’entre eux se range certainement l’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, 52 ans, originaire de la Fraternité Saint Martin, et longtemps vicaire général de Toulon. Il s’est illustré dans son zèle à défendre l’application la plus généreuse du motu proprio autorisant la célébration de l’ancienne liturgie. Avant de coiffer la mitre, il avait d’ailleurs rédigé un livre dans lequel il se félicitait du biritualisme et de l’enrichissement du retour aux anciens livres liturgiques. Récemment, Mgr Aillet a défrayé la chronique en tentant d’empêcher la tenue d’une Gay Pride à Biarritz autant qu’en fustigeant la culture de mort (évoquant en particulier l’avortement).
Juste avant de rejoindre Lourdes pour y retrouver ses pairs, Mgr Aillet signait en quelque sorte ses oeuvres en se félicitant sur son blog du retour du latin et de ce qu’on appelle - improprement en vérité - la tradition. Et redisant sa détermination à oeuvrer dans le sens restaurateur que l’on sait. Il n’aura certainement guère apprécié à Lourdes les positions de son confrère Claude Dagens...