SOURCE - summorum-pontificum.fr - 12 janvier 2010
J'ai reçu ce courrier d'un curé de paroisse qui lance le débat sur la question de la place du curé après Vatican II, et ce à propos de l'article d'Alain Hasso paru sur le blog de Monde&Vie. Je me permettrai de préciser que j'essaye de ne pas juger la situation de l'Église à travers le prisme de l'Église en France. Et si jamais je m'écarte de cette ligne de conduite, je remercie d'avance le lecteur qui me le rappellera. En attendant voici le courrier reçu:
J'ai reçu ce courrier d'un curé de paroisse qui lance le débat sur la question de la place du curé après Vatican II, et ce à propos de l'article d'Alain Hasso paru sur le blog de Monde&Vie. Je me permettrai de préciser que j'essaye de ne pas juger la situation de l'Église à travers le prisme de l'Église en France. Et si jamais je m'écarte de cette ligne de conduite, je remercie d'avance le lecteur qui me le rappellera. En attendant voici le courrier reçu:
« amovibilité et Vatican II
Pour Christophe Saint Placide :
Je suis sûr que vous avez raison pour les qualités du prêtre dont vous parlez et qui a pour pseudo Alain Hasso. En revanche, comme j'ai eu l'occasion de lui écrire hier, son acharnement contre le Concile Vatican II l'aveugle un peu.
Le code de 1917 avait déjà supprimé pour la majorité des cas l'inamovibilité des charges curiales, dans la ligne d'une réflexion menée tout au long du XIXème siècle par le Magistère de Pierre et entérinée par les décisions du CIC/17.
En outre, le concile Vatican II a rappelé la nécessité de la stabilité dans la charge curiale pour le bien des âmes (CD31). Enfin, le CIC/83 au canon 522 parle d'une période indéterminée. La règle des 6 ans est purement française ! C'est la raison pour laquelle la majorité des recours à Rome par des curés pour rester dans leur paroisse obtiennent gain de cause. Il me semble que vous devriez faire attention à ne pas juger systématiquement l'Église Universelle sur la base des décisions françaises. Vous trouveriez ainsi plus de raisons d'apprécier la sagesse de l'Église.
Vous assurant de ma prière »